Israël : Défense au Moyen-Orient

Des renforts américains ont été envoyés en Irak le mercredi 6 mars, prêts à l’offensive des deux plus grandes milices pro-iraniennes d’Irak contre les forces américaines dans le nord de l’Irak et en Syrie. Les troupes supplémentaires ont été expédiées à partir de bases américaines en Jordanie et en Israël. Le lendemain, lorsque ces milices ont appelé à la « résistance contre la présence américaine dans la région », le forces américaines dans la région du Golfe et du sud de l’Europe, notamment en Roumanie et en Bulgarie, ont également été placées en état de préparation élevé.

Nos sources ont nommé ces milices comme Kata’ib Hezbollah et Asaib Ahl al-Haq, toutes deux liées au Hezbollah, le groupe terroriste chiite qui dirige le Liban pour le compte de l’Iran.

Le commandement américain dans la région estime que les forces américaines dans l’est et le sud de la Syrie, ainsi que les bases américaines proches de la frontières syrienne, sont menacées, ces deux milices ayant été déployées par leur commandant, le chef d’Al Qods, le général Qassem Soleimani, sur des positions en Syrie. Elles ont également implanté des cellules secrètes dans les émirats du Golfe.

L’appel à la « résistance » intervient au lendemain de la désignation par Washington des groupes comme organisations terroristes et l’imposition de nouvelles sanctions à une troisième milice iranienne en Syrie. Ce groupe fournit à l’armée iranienne en Syrie une unité d’Operations spéciales. Elle est armée de missiles de surface iraniens et de chars T-72 de fabrication russe donnes par l’armée syrienne. La principale mission de Nujaba est de capturer le Golan de la domination israélienne.

Jeudi, les forces américaines en Irak ont été confrontées à un autre danger. Nessar al-Rabee, chef de la branche politique du puissant mouvement Sadrist, a appelé le parlement de Bagdad à adopter une loi ordonnant à toutes les forces étrangères de quitter le pays. Comme les troupes américaines constituent le gros de la présence étrangère, cette initiative législative a été perçue comme étant dirigée contre elles. C’était un revers inattendu. Muqtada Sadr, qui dirige ce mouvement, s’est longtemps opposé à l’influence iranienne à Bagdad. Le fait qu’il était disposé à ce que sa branche armée, l’armée du Mahdi, joignent leurs forces aux milices pro-iraniennes contre les Etats-Unis a encore attisé les craintes des commandants américaines au Moyen Orient et de l’administration Trump à Washington.