Diplomatie : Israël & le Moyen-Orient

Le secrétaire d’état américain Antony Blinken s’est entretenu mercredi avec le ministre israélien des affaires étrangères.

« C’est bon de parler avec Gabi Ashkenazi aujourd’hui pour discuter du partenariat inébranlable entre les Etats-Unis et Israël », a écrit Blinken. « Notre engagement en faveur de la sécurité d’Israël est sacro-saint et j’attends avec intérêt de travailler avec le ministre des affaires étrangères et d’autres pour atteindre nos objectifs communs. »

Ashkenazi a également évoqué l’appel et a écrit : « j’ai eu un appel chaleureux avec le Sec. Blinken et j’ai affirmé l’engagement d’Israël en faveur du solide partenariat stratégique israélo-américain. J’ai beaucoup salué l’engagement du président envers la sécurité d’Israël. Nous avons discuté des défis dans notre région, ainsi que des opportunités de paix et de normalisation. Nous avons convenu de rester en contact permanent et de coordonner étroitement. »

Plus tôt, Blinken a réitéré sa position selon laquelle l’Iran doit recommencer à se conformer à l’accord nucléaire de 2015 avec que Washington ne le fasse.

« Le président Biden a été très clair en disant que si l’Iran revenait au plein respect de ses obligations au titre du JCPOA, les Etats-Unis feraient la même chose », a déclaré Blinken aux journalistes.

Si l’Iran revient à l’accord, les Etats-Unis chercheront à construire un « accord plus long et plus fort » qui traiterait d’autres questions « profondément problématiques », a-t-il ajouté.

« L’Iran n’est pas en conformité sur un certain nombre de fronts et il faudrait un certain temps, s’il prend la décision de le faire, pour qu’il revienne en conformité et le temps pour nous ensuite d’évaluer s’il remplit ses obligations », a dit Blinken, en soulignant : « nous n’en sommes pas encore là, c’est le moins qu’on puisse dire. »

Biden a exprimé le désir de revenir à l’accord et a récemment déclaré au New York Times qu’il reviendrait à l’accord de 2015 si l’Iran revenait à le respecter.

L’Iran a clairement indiqué qu’il ne renégocierait pas l’accord initial. Le ministre iranien des affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, a exhorté la semaine dernière Biden à « choisir une meilleure voie » en revenant à l’accord de 2015 et a averti que l’opportunité serait perdue si Washington insistait sur de nouvelles concessions iraniennes à l’avant.