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Diplomatie : Israël & le Moyen-Orient

Netanyahou discute d’un éventuel accord saoudien lors de sa première rencontre avec Erdogan

Netanyahou discute d’un éventuel accord saoudien lors de sa première rencontre avec Erdogan - © Larry Kahan

Le Premier ministre Benjamin Netanyahou a discuté des efforts visant à normaliser les relations avec l'Arabie Saoudite lors de sa toute première rencontre avec le président turc Recep Tayyip Erdogan, en marge de l'Assemblée générale des Nations Unies, mardi.

La réunion a eu lieu un jour après qu’Erdogan a déclaré aux journalistes qu’il soutenait l’initiative de l’administration Biden visant à négocier un accord israélo-saoudien, affirmant que cela réduirait les tensions dans la région.

Netanyahou et Erdogan ont également convenu de coordonner leurs visites mutuelles dans un avenir proche, selon le bureau de Netanyahou.

Erdogan souhaite organiser un voyage en Israël dès que possible pour prier à la mosquée Al-Aqsa de Jérusalem, a rapporté la Douzième chaîne, sans citer de source. La prière marquerait le centième anniversaire de la République turque, fondée le 29 octobre 1923.

Selon le compte-rendu turc de la réunion de mardi, les dirigeants ont discuté de l’évolution des relations israélo-palestiniennes. Il a également indiqué qu'Erdogan a encouragé la coopération dans les domaines de l'énergie, de la technologie, de l'innovation, de l'intelligence artificielle et de la cybersécurité.

Le ministre turc des Affaires étrangères, le ministre de l’Energie et le chef du renseignement étaient également présents à la réunion.

Erdogan a tweeté des photos de la rencontre, exprimant l’espoir que « nos consultations seront bénéfiques pour notre pays et la région ».

Des signes d’amélioration des liens étaient également évidents dans le discours d’Erdogan mardi devant l’Assemblée générale des Nations Unies.

Contrairement aux années précédentes, Erdogan s’est abstenu de condamner Israël et n’a offert que quelques mots de soutien aux Palestiniens, les mentionnant presque en aparté dans son discours.

« Pour que la paix résonne au Moyen-Orient, le conflit israélo-palestinien doit parvenir à une solution », a-t-il déclaré. « Nous continuerons à soutenir le peuple palestinien et sa lutte pour ses droits légitimes en vertu du droit international. »

Sans un État palestinien basé sur les frontières de 1967, « il est difficile pour Israël de trouver la paix et la sécurité qu’il recherche dans cette partie du monde », a-t-il déclaré.

« Nous continuerons à œuvrer en faveur du respect du statut historique de Jérusalem », a-t-il ajouté.

Ces commentaires, reflétant l’amélioration des liens entre Jérusalem et Ankara, sont intervenus quelques heures avant sa rencontre avec Netanyahou à la Maison turque.

Ces dernières années, Erdogan a utilisé la tribune pour lancer de sévères critiques à Israël concernant le traitement réservé aux Palestiniens. En 2020, il a provoqué le retrait de l’envoyé israélien après avoir déclaré que « la main sale qui atteint l’intimité de Jérusalem, où coexistent les lieux sacrés des trois grandes religions, ne cesse d’augmenter son audace ».

La rencontre de mardi était la première entre le dirigeant turc et Netanyahou.

Cela s’est produit dans un contexte de réchauffement des relations entre Israël et la Turquie après des années d’animosité entre les dirigeants des deux pays. Herzog a été accueilli par Erdogan en mars dernier à Ankara – la première visite de haut niveau depuis 2008 – et le ministre des Affaires étrangères Eli Cohen a rencontré le dirigeant turc en février.

L’année dernière, Yair Lapid, alors Premier ministre, a rencontré Erdogan à New York à l’automne lors de l’Assemblée générale.

Netanyahou et Herzog ont appelé Erdogan en mai pour le féliciter de sa victoire aux élections présidentielles et ont appelé à une amélioration continue des liens entre les deux puissances régionales.

Israël était un allié régional de longue date de la Turquie avant l'arrivée au pouvoir d'Erdogan, mais les liens se sont effondrés après un raid commando israélien en 2010 sur le navire Mavi Marmara à destination de Gaza, qui faisait partie d'une flottille anti-blocus, qui a fait 10 morts parmi les militants turcs qui ont attaqué des soldats de Tsahal à bord du navire.

Netanyahou et Erdogan se sont lancés des attaques à plusieurs reprises au cours des années qui ont suivi, se lançant notamment des accusations de génocide. En juillet 2014, Erdogan a accusé l’État juif de « maintenir vivant l’esprit hitlérien » pendant la guerre avec Gaza.

Les relations ont ensuite connu une amélioration modérée, mais les deux pays ont retiré leurs ambassadeurs en 2018.

Confronté à un isolement diplomatique croissant et à des difficultés économiques, Erdogan a commencé à afficher publiquement une ouverture au rapprochement en décembre 2020. En août de l’année dernière, Israël et la Turquie ont annoncé une reprise complète de leurs relations diplomatiques.

1 commentaire
Après avoir été le Pariât de l Occident
Erdogan en fin stratège est devenu l incontournable
Au point où l Occident l à aider à récupérer le pouvoir
lors des dernières élections
Envoyé par Jcl - le Mercredi 20 Septembre 2023 à 12:48
Membre Juif.org





Dernière mise à jour, il y a 6 minutes