Israël : Défense au Moyen-Orient

Plus de 1 200 Israéliens seraient morts dans l’attaque dévastatrice du Hamas contre le sud d’Israël, selon les dernières estimations des responsables israéliens mardi soir, et plus de 200 autres Israéliens seraient détenus en captivité dans la bande de Gaza.

Par ailleurs, le ministère de la Santé a rapporté que mardi à 19 heures, 535 personnes avaient été hospitalisées à travers Israël en raison de blessures subies lors de l’attaque du Hamas.

L’un d’eux serait dans un état critique, 105 dans un état grave, 262 dans un état modéré et 167 dans un état léger. Jusqu'à présent, 2 901 personnes ont été admises dans les hôpitaux du pays en raison de blessures subies lors de l'attaque.

Auparavant, quatorze roquettes avaient été tirées depuis le Liban vers le nord d'Israël, déclenchant des sirènes de raid aérien dans la région de Galilée occidentale, dont quatre ont été interceptées par les systèmes de défense aérienne israéliens et dix autres se sont écrasées dans des zones peu peuplées, a rapporté l'armée israélienne mardi soir.

L'armée a déclaré avoir répondu par des tirs d'artillerie, touchant deux postes d'observation du Hezbollah. La chaîne de télévision libanaise Al-Mayadin, affiliée au Hezbollah, a rapporté que trois volées de roquettes avaient été tirées sur le nord d'Israël.

La municipalité de Ma'alot-Tarshiha en Haute Galilée a demandé à ses habitants de rester à proximité des espaces protégés suite aux impacts dans les zones de Goren, Shlomi, Liman et Hanita.

Un missile antichar a ensuite été tiré depuis le territoire libanais en direction d'un véhicule blindé de l'armée israélienne à proximité de la base militaire d'Avivim. Un hélicoptère d'attaque israélien a frappé un autre poste du Hezbollah en représailles.

L’attaque est survenue un jour après qu’une série de frappes israéliennes sur les avant-postes du Hezbollah le long de la frontière ont tué au moins trois membres du groupe terroriste soutenu par l’Iran. L'offensive israélienne est intervenue en réponse à une incursion à la frontière par des terroristes armés au cours de laquelle le commandant adjoint de la 300e brigade, le lieutenant-colonel Alim Abdullah, a été tué. Le Jihad islamique palestinien a revendiqué l'attaque.