Israël : Défense au Moyen-Orient

L'accord sur les otages, qui a permis jusqu'à présent la libération de 26 otages israéliens de Gaza, comprend un engagement du gouvernement israélien à ne pas cibler les hauts dirigeants de l'organisation terroriste Hamas au Qatar, a rapporté le journal français Le Figaro.

Selon le journal, le Qatar a reçu d'Israël, dans le cadre de la libération des otages de Gaza, une promesse selon laquelle le Mossad ne procéderait pas à des assassinats de hauts responsables du Hamas sur le sol qatari.

Il a également été rapporté que les Qataris avaient posé des conditions à leur rôle de médiateur entre Israël et le Hamas.

Mercredi, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a déclaré qu'il avait « donné l'ordre au Mossad d'agir contre les chefs du Hamas où qu'ils se trouvent ».

Il a ajouté qu’il n’existe « aucune obligation » de ne pas cibler les dirigeants du Hamas à l’étranger dans le cadre de l’accord d’otages.

Le ministre de la Défense Yoav Gallant a ajouté que les dirigeants du Hamas en dehors de Gaza « vivent en sursis ».

« La lutte est mondiale : depuis les tireurs sur le terrain jusqu'à ceux qui profitent d'avions de luxe pendant que leurs émissaires agissent contre des femmes et des enfants, ils sont voués à la mort », a déclaré Gallant.

Dans le cadre de l'actuel accord d'otages, Israël a accepté de suspendre ses opérations militaires contre le Hamas à Gaza pendant quatre jours, à compter de vendredi matin. Chaque jour de cessez-le-feu, le Hamas libérerait entre 10 et 13 otages supplémentaires, tous des femmes et des enfants. En échange, Israël libère 150 prisonniers de sécurité, dont des terroristes qui ont commis ou tenté de commettre des attentats, mais aucun terroriste ayant réussi à assassiner des Israéliens.

Environ 240 personnes ont été kidnappées par le Hamas et d'autres terroristes lors du massacre du 7 octobre. Près de 200 personnes resteront en captivité à Gaza une fois l’accord actuel conclu.