Israël : Défense au Moyen-Orient

Alma Avraham, une femme de 84 ans qui a été libérée dimanche soir après 51 jours de captivité au Hamas, a été évacuée par hélicoptère vers le centre médical Soroka immédiatement après son retour en Israël.

L'état d'Alma est grave et sa vie est en danger.

Alma a été kidnappée à son domicile dans la communauté de Nahal Oz, le matin du 7 octobre. Elle est médicalement complexe et a besoin de plusieurs médicaments quotidiennement pour vivre.

Le professeur Moti Klein, qui dirige l'unité de soins intensifs de Soroka, a déclaré lundi matin : « Alma a été évacuée dans un état grave. Elle est soignée à l'unité de soins intensifs générale et est toujours dans un état grave, instable, inconsciente et sous respirateur. Il y a danger pour sa vie. »

« Elle est arrivée à moitié consciente. D'après les tests que nous avons effectués, des analyses de sang et d'autres tests, son état est le résultat du fait qu'elle n'a pas reçu les médicaments qu'elle était censée recevoir - des médicaments qui la maintiennent en vie. Nous connaissons bien, dans d’autres domaines de la médecine, ce qui se produit lorsque les patients ne reçoivent pas de tels médicaments pour une raison ou une autre. Nous n'avons aucun doute sur le fait que c'est le cas dans ce cas-ci », a-t-il déclaré à la Douzième chaîne.

Le professeur Klein a également exprimé son optimisme quant aux chances de guérison d'Avraham : « Nous devons attendre patiemment maintenant, afin que ces choses aient un effet. Nous sommes optimistes et nous ferons tout pour qu'elle s'en sorte. Elle est en vie, c'est déjà bien. Nous devons tout faire lentement, progressivement. Nous savons ce qui doit être fait et nous attendons qu'elle réponde. Nous sommes optimistes qu'elle répondra et que tout ira bien. »

Interrogé sur l'état de Maya Regev, qui est également hospitalisée à Soroka après sa libération de la captivité du Hamas, le professeur Klein a déclaré : « Elle est en convalescence. Elle n'est évidemment pas aux soins intensifs, mais dans une zone destinée aux patients dans sa situation. Nous faisons le nécessaire pour la ramener dans sa communauté, dans sa famille. Elle a été soignée en captivité, mais n'a pas reçu de traitement définitif, ni de traitement suffisant, ni de traitement final. Ce sont des gens qui sont très forts. Nous sommes remplis d'étonnement devant leur résilience, y compris physique. Une femme de l'âge d'Alma qui a survécu à cette période, pendant si longtemps, qui est restée en vie et se bat - parfois nous n'arrivons pas à y croire quand nous voyons une telle force. »