Israël : Défense au Moyen-Orient

Une source proche de l'organisation terroriste Hezbollah a déclaré jeudi au Washington Post que l'organisation n'attaquerait pas Israël tant que les négociations au Qatar sur un accord de cessez-le-feu et de libération des otages se poursuivraient.

« Nous pouvons dire que le Hezbollah ne lancera pas son opération de représailles pendant les négociations au Qatar parce que le parti ne veut pas être tenu pour responsable d'avoir entravé les négociations ou un éventuel accord », a déclaré au journal la personne proche du Hezbollah.

« Les représailles peuvent attendre ; elles ne sont pas urgentes et n'ont pas de limite de temps », a ajouté la source.

Le rapport fait suite aux premiers jours de négociations à Doha sur un accord de cessez-le-feu et de libération des otages entre des représentants américains, égyptiens, qataris et israéliens. Le Hamas avait annoncé dimanche qu'il refusait d'envoyer des représentants aux négociations.

Le Hezbollah a menacé de riposter contre Israël pour l'élimination de son commandant en chef, Fuad Shukr, lors d'une frappe israélienne à Beyrouth le 30 juillet.

Plus tôt cette semaine, Al Jadeed a rapporté que les pays arabes ont tendu la main au Hezbollah et lui ont demandé de retarder sa réponse à l'élimination de Shukr jusqu'après les pourparlers de Doha.

Selon le rapport, « une forte pression est exercée sur le Hezbollah pour qu'il modère sa réponse, afin de ne pas fournir une excuse à Israël pour étendre la guerre au Liban ».

Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères du Qatar, Majed Al-Ansari, a déclaré jeudi soir que les pourparlers se poursuivraient vendredi.

Le porte-parole a ajouté dans un communiqué que les efforts des médiateurs du Qatar, de l'Égypte et des États-Unis se poursuivent pour progresser dans les efforts visant à parvenir à un cessez-le-feu qui faciliterait la libération des otages et permettrait l'entrée de la plus grande quantité possible d'aide humanitaire à Gaza.