Adi Alexander, père d'Edan Alexander, récemment libéré, a partagé de nouvelles informations effrayantes sur le calvaire de son fils alors qu'il était détenu par le Hamas dans la bande de Gaza.
Dans une interview accordée à Channel 12 News, Adi a décrit comment Edan a été contraint de dissimuler son identité pendant son incarcération dans un centre géré par le Hamas qui hébergeait des dizaines d'otages. « Ils lui ont mis une cagoule avec un ruban vert, et il marchait d'une cellule à l'autre, servant et débarrassant les assiettes », a déclaré Adi. « Les autres otages ne savaient même pas qui il était. »
Dès les premiers jours de sa captivité, le centre où Edan était détenu s'est transformé en base opérationnelle du Hamas. Aux côtés d'Edan se trouvaient des otages de Nir Oz et plusieurs travailleurs thaïlandais. Alors que des dizaines de personnes avaient besoin de nourriture, d'installations sanitaires et de soins de base, Edan est intervenu pour les aider. « Il s'est porté volontaire pour s'occuper de l'équipage thaïlandais », a expliqué Adi, « en partie parce qu'ils avaient du mal à communiquer avec le Hamas. »
Le 14 avril, selon un article d'Ynet, l'armée de l'air israélienne a ciblé un complexe du Hamas gardant le tunnel où Edan était détenu. La frappe a provoqué l'effondrement d'une partie du tunnel. Edan a été blessé à l'épaule et aux mains en tentant de se dégager des décombres.
Lors de ses débriefings et de ses conversations avec sa famille, Edan a décrit les explosions comme une sensation de « tremblement de terre ». Il se souvient du moment de l'explosion : « Soudain, j'ai eu l'impression que quelqu'un avait fait exploser des explosifs C-4 près d'une des portes pressurisées. » Une seconde explosion a provoqué l'effondrement du plafond et la chute de débris l'a blessé à l'épaule – une blessure dont il se remet encore.
Piégé dans le tunnel effondré, Edan a commencé à creuser à mains nues pour s'échapper. « Ses blessures aux mains », a noté Adi, « provenaient de ses efforts pour s'en sortir. Il nous a dit : “Nous nous sommes débroussaillés avant que tout ne nous tombe dessus.” »
