Il y a 6 heures - Juif.org
Selon le Wall Street Journal, l’administration Trump poursuit ses efforts pour recruter une force multinationale d’environ 10 000 hommes sous le commandement d’un général américain afin de stabiliser Gaza après la guerre.
Les responsables reconnaissent toutefois que la mise en place d’une telle force prendra une grande partie de l’année prochaine.
Pour l’instant, aucun pays étranger ne s’est engagé à fournir des troupes, d’après le WSJ. On craint que la mission ne s’étende au désarmement des terroristes du Hamas qui continuent d’opérer dans certaines parties de l’enclave dévastée. Même l’Azerbaïdjan et l’Indonésie – deux pays que les responsables américains affirment être sur le point de rejoindre la force – privilégient un mandat plus restreint afin d’éviter les opérations potentiellement meurtrières.
Certains responsables américains espèrent obtenir des engagements pour un maximum de 5 000 soldats début 2021, avec pour objectif d’atteindre 10 000 hommes d’ici fin 2026, rapporte le WSJ. D’autres préviennent que la force pourrait ne jamais dépasser 8 000 hommes. Les ambassades d'Indonésie et d'Azerbaïdjan à Washington n'ont pas répondu aux demandes de commentaires.
Lundi, le département d'État américain a officiellement sollicité la contribution militaire ou financière de plus de 70 pays. Cet appel s'adressait notamment à des alliés proches comme l'Italie et la France, ainsi qu'à des pays plus petits comme Malte et le Salvador. Des États du Moyen-Orient, dont l'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis, sont déjà en pourparlers pour financer l'effort, même si des responsables précisent qu'« un engagement constant sera nécessaire pour chaque demande spécifique ».
Un responsable américain a indiqué que 19 pays ont manifesté leur intérêt pour une contribution en troupes ou en soutien logistique, notamment en matière d'équipements et de transport. Plus de 25 nations devraient se réunir au Qatar la semaine prochaine, sous l'égide des États-Unis, afin de discuter de la composition et du périmètre de la force.
Le président Donald Trump devrait nommer le général américain qui commandera la force au début de l'année prochaine. Les responsables insistent sur le fait qu'aucun soldat américain n'opérera à l'intérieur de Gaza, même si certains sont stationnés dans un centre de coordination à Kiryat Gat, en Israël.
Le rapport souligne que les négociations restent au point mort, le Hamas refusant de désarmer et des questions persistant quant à la future gouvernance de Gaza. Le Premier ministre Benjamin Netanyahu doit rencontrer Donald Trump à Miami fin décembre pour discuter des prochaines étapes.
Des responsables américains insistent sur le fait que le plan de paix de Trump n'a été adopté par le Conseil de sécurité de l'ONU qu'il y a un mois. « L'administration Trump a réalisé des progrès considérables en un temps record dans la mise en œuvre du plan de paix en 20 points du président Trump et nous avons constaté un intérêt incroyable de la part de pays du monde entier désireux de participer à cet effort historique pour instaurer une paix durable au Moyen-Orient », a déclaré le porte-parole de la Maison Blanche, Dylan Johnson.
