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La Personnalité de la semaine

Alex Lellouche de l'école Icône

18 Février 2010

Alex Lellouche

Directeur école Icône

Tél. : (+972) 54 559 67 69
Site : www.psychometrique.fr

Juif.org : Pourriez-vous en quelques mots vous présenter aux lecteurs de Juif.org ?

Alex Lellouche : J'ai étudié au Technion de Haifa l'ingénierie des matériaux et la physique et d'ailleurs j'y poursuis actuellement un Master de nanotechnologie.

Depuis trois ans je me consacre à l'institut ICONE, en proposant aux jeunes francophones une préparation à l'examen psychométrique d'entrée aux universités et michlalots israéliennes, et œuvre pour les aider à ouvrir toutes les portes de leurs études en Israël.

J : Parlez-nous de votre école.

A.L : L'idée m'est venue, entre autre, en travaillant au CNEF (Centre national des étudiants francophones) dirigée par Sam Kadosh. Durant les quatre dernières années, mon travail consistait à créer des réseaux étudiants francophones dans les universités et mihlalots israéliennes, dans le but, entre autres, de faire entendre la voix de ces étudiants auprès des institutions.

Beaucoup de jeunes bacheliers peinaient face au système israélien, et en particulier face à la préparation à l’examen psychométrique. Par rapport à un israélien, un francophone a besoin de beaucoup plus de suivi et de conseils au delà de la formation personnelle à l'examen.

Icone veut dire en hébreu "être prêt" היכון c'est le mot que l'on dit par exemple au départ d'une course de 100 m. comme "à vos marques, prêt…" en français.

J : Quelle est sa grande particularité ?

A.L : A part une formation très sérieuse, notre spécificité réside dans notre état d'esprit fortement inspiré du monde associatif et éducatif.

Tout d'abord, notre école s'appuie sur un réseau très solide de plus de 400 anciens élèves installés dans tous les instituts d'études supérieures en Israël qui n’hésitent pas à nous proposer leur aide. Nos anciens étudiants sont souvent une source d'information bien plus ﬁable que les conseillers d'orientation classiques.

Nous sommes aussi en contact permanent avec les dirigeants des universités, l'Agence Juive et les associations responsables de l'Alya. Nous suivons de près chaque dossier d'inscription et chaque élève sait qu'il peut appeler un de nos enseignants pour recevoir de l’aide, des informations ou un conseil même après la formation.

J : Quels sont les futurs projets de votre école, à court et moyen terme ?

A.L : Poursuivre le combat face à la Knesset et face aux universités israéliennes pour une meilleure reconnaissance des bacs francophones et des conditions d'examen pour les francophones. Il est important de souligner que ce combat à été initie par l'association CNEF de défense des étudiants francophones en Israël.

Nous diversifions nos formations en proposant des formations condensées qui permettent de se préparer en 60h de cours au lieu de 100h (a un prix condensé aussi!).

Nous avons aussi une formation intensive de 150h qui permet d'avoir une préparation optimum.

Nous commençons aussi à nous aider, d'un psychologue scolaire, spécialiste de situation de stress lié à l'examen qui propose aux élèves des séances de méthodologie spécialisée

J : Quel a été le meilleur moment vécu au sein de votre école ?

A.L : Au Technion de Haïfa (célèbre institut technologique israélien) pour la rentrée 2008-2009 le nombre d'étudiants francophones en première année était de 24 au lieu des 13-15 habituel.

On s'est rendu compte que 21 sur les 24 avaient suivi notre formation psychométrique. Cela nous a rendus très fiers !

J : Le secret de votre réussite ?

A.L : En hébreu on appelle ca être un "איש חינוך" c'est à dire être un éducateur.

Pour réussir dans le domaine éducatif Il faut considérer chaque élève comme spécial. Ce qui va fonctionner pour l'un ne fonctionnera pas pour l'autre. Il faut considérer ses aptitudes, mais aussi ses ambitions, son caractère. Il faut toujours être à l'écoute.

J : Quels sont les partenaires ou personnes qui vous permettent d’avancer ?

A.L : De grandes organisations de l'Alyah comme l'Agence Juive, le CNEF ou la Havaya Israélite m'ont fait confiance et m'ont donne la chance de réussir.

Mais cela a surtout été par l'intermédiaire des personnes qui y travaillent et qui se reconnaitront, qui ont vu des le départ le potentiel qu'il y avait dans notre projet.

Trois ans plus tard, je suis heureux de ne pas les avoir déçus et avoir prouvé qu'ils avaient raison de croire en ce projet.

J : Quel regard portez-vous sur la communauté juive française ?

A.L : C'est une communauté qui est très bien organisée. FSJU, CRIF, Consistoire ou encore UEJF jouent des rôles clés dans l'organisation communautaire et parfois dans le paysage globale de la République Française.

Cependant, vu d'Israël, j'ai parfois l'impression que c'est une communauté qui se crispe. Le cercle communautaire a tendance à se resserrer. Excluant au passage certains juifs qui n'y trouvent plus leurs places.

De surcroit, Le dernier rapport de la CFCA sur les actes antisémites en France est glaçant et rappelle les limites, pour un juif, de la possibilité d'y vivre paisiblement

J : Comment aimeriez-vous conclure cette interview ?

A.L : Je rencontre tous les jours des élèves de 18-19 ans, venant de faire leur Alya et souvent apeurés à l'idée de s'installer en Israël. Il y a 10 ans, j'étais comme eux.

J'aimerais dire aux jeunes qui envisagent l'Alya que la qualité de vie en Israël est incomparable à celle qui existe partout ailleurs.

En particulier en ce qui concerne les études. Certains instituts d'études supérieures en Israël sont de renommée mondiale et le dernier prix Nobel de Chimie en est un exemple éclatant.

14 commentaires

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sympa Marcel comme commentaires !!!!
c'est vrai qu'en Israel les reconnaissances de diplomes c'est rellement un probleme et ce n'est eviemment pas pr reproduire en Israel un mini ddepartement Francais !!!William a raison d'emettre des critiques, carcertains diplomes d'etat n'existent pas en Israel ex > Je suis puericultrice(soit une diplome d'infirmiere et une specialite d'un an en pediatrie) ce diplome n'est pas reconnu et surtout je dois refaire des equivalences pr mon DE d'infirmiere soit une annee supplementaire d'etudes !!!!!!! Michele

Envoyé par Max_011 - le Lundi 30 Août 2010 à 16:11

Cher William, tes insultes, ou plutôt pardon ton vomi dont tu m'accuses,
en réalité, c'est toi qui en dég.........
Je n'ai insulté personne, à moins que ce soit insultant de réclamer la réciprocité.
Tu veux qu'Israël reconnaisse les diplômes français. Soit. Mais alors, pourquoi
refuserais-tu que la France reconnaisse les diplômes israéliens?

Envoyé par Marcel_027 - le Mardi 31 Août 2010 à 11:09

Marcel, je ne sais pas d'où tu sors, qui tu es, ce que tu es et ce que tu me veux.

Je serais tenté de te répondre que ma fille est Juive, qu'elle vit en Israël et que ce serait idiot de ne pas profiter de ses compétences, ou alors, que c'est profondément malhonnête d'exploiter ses compétences pour ensuite la virer de façon indigne.

Je serais tenté de te répondre que, la France ne pouvant plus grand chose pour ses Juifs,
je ne conseillerais pas aux Israéliens d'échanger leur si beau pays contre un pétrin dans lequel l'identité juive ne se porte plus à la boutonnière depuis longtemps, qu'on en est pas à des considérations de réciprocité parce que, les carottes françaises étant cuites, il faudra bientôt venir avec des diplômes arabes et, de préférence, sans kipa...

Mais constatant que nous ne sommes pas du tout sur la même longueur d'onde, je me contenterai de te répondre que je veux bien tout ce que tu veux, pourvu que tu me lâches...

Envoyé par William_010 - le Mardi 31 Août 2010 à 15:09

J'en profite pour saluer Michelle que je remercie pour son intervention.

Envoyé par William_010 - le Mardi 31 Août 2010 à 15:20

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