J'étais pro-israélien, je ne le suis plus (Le nid de l'albatros)

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J'étais pro-israélien, je ne le suis plus

Le nid de l'albatros | 7 Juin 2010

J'étais pro-israélien, je ne le suis plus. Impossible de rester indifférent lorsqu'un convoi humanitaire pacifique est attaqué par des soldats venus pour tuer (dixit Henning Mankell).

Les preuves en images

Pour se donner du courage, le personnel humanitaire de l'IHH (organisation strictement humanitaire) chante une ode à la Paix. À la fin du clip une infirmière anticipe avec plaisir la perspective d'apporter aux Gazaouis l'aide tant attendue (et refusée par le Hamas lorsque les forces sionistes ont voulu acheminer l'aide depuis Ashdod-Occupée jusqu'à Gaza):

Les 700 médecins et infirmiers de la Flotille "Go back to Auschwitz", fidèles à leur serment d'Hippocrate, transportaient du matériel de première nécessité :

des pelles :

divers outils de construction:

bandages, scalpels et autres instruments chirurgicaux:

les enfants n'étaient pas oubliés avec des sacs de billes:

et des jouets en bois, certains peints à la main:

sans oublier les biberons:

Mes yeux se sont ouverts et désormais je me range du côté de la Paix et de la Justice.

Partout dans le monde, nous dénonçons l'agression anti-humanitaire israélienne. Partout dans le monde, les militants pour un monde pacifique, fraternel et humaniste se regroupent.

à Islamabad:

aux Pays-Bas:

à Londres (remarquez le drapeau à droite du superbe Ataturk):

à Los Angeles:

à Beyrouth (notez les nombreux fanions d'organisations humanitaires):

avec 40% de Norvégiens, je veux boycotter les Israéliens
comme les travailleurs syndiqués des ports suédois, je ferme ma porte aux bateaux israéliens (de toute façon mon salon était trop petit)
comme Iain Banks et Henning Mankell, je vais peut-être interdire la traduction de mes Œuvres Indispensables et Impérissables dans la langue sioniste
comme Bernard Kouchner, je n'ai pas besoin de connaître "les détails" pour "condamner fermement" les criminels (les Israéliens, pour ceux qui ont du mal à suivre)
comme le premier ministre turc, je veux dire la vérité: le Hamas n'est pas une organisation terroriste, il s'agit d'un gouvernement totalitaire démocratiquement élu, avec une politique virile mais juste
en conséquence je soutiens Ban Ki Moon, afin de lever le blocus du Hamas de Gaza

Enfin, parce que parfois on est las de pleurer au spectacle de ce monde (re)devenu fou... Latma TV: We con the world.

Le nid de l'albatros
http://leniddelalbatros.blogspot.com

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dans le fait de voir le monde , tel qu'il serait, s'il était à l'endroit.

Envoyé par Laurent_033 - le Vendredi 9 Juillet 2010 à 02:34

Dans tout ça, j'ai encore une question: Imaginer px: "dans une Synagogue est un rabbin avec un garçon.. Et vu que le feu a tombé sur celle-ci Synagogue..et il n'y a donc pas plus du temps, alors ce Rabbin il vas sauver ce enfant ou sauver la Torah?

Envoyé par Marek - le Jeudi 8 Juillet 2010 à 18:27

Je voudrai citer le Talmud qui dit : "Qui sauve une vie sauve l'Humanité toute entière ".

Envoyé par Armand_022 - le Vendredi 9 Juillet 2010 à 06:15

Oui , Armand , vu de cet point la tu as raison ! Un vie faut plus que le matériel . Le enfant sauvé le Rav peut faire une souscription pour remplacer la Thora , mais un vie aucun argent de monde peut le remplacer .

Shabbat Shalom

Envoyé par Sonia_004 - le Vendredi 9 Juillet 2010 à 06:37

Bonjour Sonia

Nous sommes tout à fait d'accord . A mon tour de te souhaiter un bon Chabbat et continue à donner tes analyses , que j' apprécie beaucoup et j'ai remarqué surtout que tu étais une femme courageuse.

Envoyé par Armand_022 - le Vendredi 9 Juillet 2010 à 07:41

Laurent, tu dis : "Si je suis perplexe; c'est justement parce que dans mon cheminement , je ne confonds pas la science avec la vérité."
Or les préliminaires à la connaissance de la Torah, c'est justement la connaissance du Derekh Erets dont une des traductions est la "connaissance des sciences". Tous nos grands maîtres le disent (Ram'hal, Gaone de Vilna, Rambam...) qu'il faut connaître les sciences car elles font parties de la connaissance de la Torah ; Ce n'est pas que c'est incompatible, c'est carrément indissociable! Tu ne peux comprendre la Torah (la vérité) si tu n'as pas découvert comment fonctionnait le monde sous une forme ou sous une autre (avec les dons que Hachem t'a donnés). C'est comme ça que Avraham Avinou est arrivé à la connaissance de Hachem.
Comment pourrais-tu bien comprendre la notice (Torah) d'une machine, si tu n'as jamais vu ou considéré la machine (monde) d'abord? Tu ne peux pas accéder à la Vérité de la Torah si tu n'as pas cherché à connaître le monde auparavant et les sciences sont un de ces moyens : C'est ce qui écrit clairement dans la Hakdama du Shoul'han 'Aroukh. C'est un peu ce qui nous différencie des Chrétiens qui dissocient le spirituel (Bible) du temporel (sciences) car nous, nous vivons notre spirituel (Torah) dans notre vie de tous les jours.
Les sciences sont une vérité "matérielle" ; Après, c'est comme pour un audit : Tu tires un fil et ça t'amène à d'autres vérités qui construisent en toi une vision claire de la Vérité absolue.

Envoyé par Men - le Vendredi 9 Juillet 2010 à 12:02

"Si on considère la théorie de la cellule , en biologie, elle a évolué, si on considère la théorie de l'atome, en physique, elle a évolué, et je ne sais même pas si demain ou après demain; ce que nous appelons :"la science" aura encore besoin du concept d'"atome".
Envoyé le Vendredi 9 Juillet 2010 à 00:29

Laurent (1/2),
Même là-dessus la Torah s'exprime. Elle donne les grandes lignes mais donne aussi à chaque niveau de compréhension les limites. Par exemple, prenons le chiffre Pi en mathématique 3.14159... Et ça continue par centaines de chiffres, voire à l'infini selon les algorithmes utilisés pour le calcul ; Or dans le concret de ce que l'on a besoin de savoir, 3.14 est largement suffisant (même 3 dans l'absolu..).
Généralement en métrologie, on utilise dans la pratique au maximum 4 chiffres après la virgule car c'est suffisamment significatif pour le calcul des incertitudes.
Or que nous dit la Torah? Dans le Nakh, avec David Hamelekh, il est fait référence à un puits rond et il est noté le terme "qav" (guématria = 106) or il est écrit avec un Hé en plus qui ne se prononce pas (guématria = 111). Le Gaone de Vilna répond sur cette bizarrerie que comme il s'agit du cercle (le puits), il faut diviser 111/106=1.0472 et si on multiplie par le 3 qui est mentionné dans le Nakh, on a entre 3.14151 et 3.1416 suivant les approximations de 111/106. Tout ça pour nous enseigner qu'au-delà du 4ème chiffre après la virgule, le reste est sans importance en pratique.

Envoyé par Men - le Vendredi 9 Juillet 2010 à 13:05

Laurent (2/2),
C’est pareil pour ce que tu exprimes : Il y a une partie fixe et une partie variable dans tout raisonnement. Un peu comme pour les mathématiques avec les nombres complexes (une partie réelle et une partie imaginaire).
Or la Torah nous donne déjà sur tous sujets, la partie fixe, celle qui est sure et incontestable et qui n’est pas à remettre en cause. La partie imaginaire est aussi existante mais elle fait partie du sod (secret) et est souvent inaccessible à l’esprit humain.
Il faut décliner ceci pour la cellule ou l’atome : Il y a ce qui est sûr et il y a là où en est la science.
Toi, tu me parles à ce niveau de raisonnement, de ce qui n’est pas sûr or moi, je te dis : Connais déjà ce que tu dois connaître, avant de t’attaquer au Sod, car celui-ci ne se dévoile qu’à celui qui a fourni des efforts pour maîtriser déjà le Pshatt (littéral).
C’est pour ça aussi que Rachi nous rassasie de définitions de l’ordre du Pshatt alors qu’il maîtrise totalement le Sod (en tant que Mekoubal confirmé) : C’est le premier pas à faire or on veut toujours griller les étapes et passer à l’étape suivante sans avoir abordé la base.
Vois le Ram’hal qui expose les étapes graduelles pour accéder à la Vérité dans son « Messilat Yesharim ». Or ça commence par les sciences !

(Note : Croyez-vous que le Coran fut aussi prodigieux ? Clin d'oeil

)

Envoyé par Men - le Vendredi 9 Juillet 2010 à 13:05

Je dirais pour conclure mon cher Laurent, que j'avais repris le tout début de ton long message afin d'illustrer ma réponse mais celle-ci répond en fait à l'intégralité de ce que tu as exposé.

De plus, à bien y regarder sur le fond du raisonnement, je crois en fait que tu dis exactement comme moi :
Il y a une partie "fixe" et une partie "imaginaire" et qu'il est suicidaire de jouer sur la partie imaginaire sans maîtriser la partie fixe. Et en outre, la partie fixe est certainement suffisante pour notre bien-être de tous les jours.
Notre divergence vient que tu te méfies du coup de toute la science alors que moi, je m'attache à nos Gdolim qui disent qu'il faut en prendre quand même un minimum si on veut pouvoir avancer dans la recherche de la Vérité.

Envoyé par Men - le Vendredi 9 Juillet 2010 à 13:36

Pascal, au XVIIème siècle pensait que l'on ne pouvait pas choisir de faire le mal, parce que celui qui ferait un tel choix, serait instantanément obligé de tricher, mentir, et faire tout le temps le mal, par la suite. Or s'il y est obligé; ce n'est plus un choix; c'est un non-choix. L'individu qui choisit ne peut vouloir que sa liberté, la volonté n'a qu'un objet: être libre.

Oui mais sur ce chapitre, la Torah dit clairement : «Quel est le bon choix ? C’est celui de vouloir se situer là où on n’a pas le choix »
Car la Torah dit que l’homme est placé sur cette terre sous un joug de toute façon.
Le seul choix que l’homme possède, c’est de choisir son joug or il y en a deux : Celui de la Torah, ou celui des Nations. Si tu choisis celui de la Torah, on te retire celui des Nations.
D’autre part, un homme peut-il être libre de se passer de manger, de dormir, d’aller aux toilettes, de respirer ? C’est la preuve que l’homme vient sur terre avec un joug sur lui. La liberté n’existe donc pas pour l’homme. Le seul moment où il est libre, c’est quand il choisit de faire la Torah : Rien ne le pousse à la faire. Absolument rien ! Mais s’il décide de ne pas la faire, c’est parce qu’en fait, son Yetser Hara aura eu raison de lui et donc, qu’il est esclave de ce dernier.
La Torah conclue : « L’homme vraiment libre est celui qui choisit de faire Torah et Mitsvot ».

Envoyé par Men - le Vendredi 9 Juillet 2010 à 13:53

Vous aurais-je saouler tout à coup? Embarrassé