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Politique Israël

Israël, Etat «juif et démocratique» pour les étrangers

La modification à la loi de citoyenneté a finalement été adoptée par le gouvernement
israélien à une large majorité à l'exception des ministres travaillistes.
Désormais, tout candidat à la nationalité israélienne, en dehors des dispositions
de la Loi du Retour réservée aux juifs,
devra prêter serment de loyauté envers «Israël comme Etat juif et
démocratique». Cette loi est une concession accordée au ministre des Affaires
étrangères, Avigdor Lieberman, qui n'a jamais réussi à imposer aucun de ses projets
malgré l'importance de son parti dans la coalition.

Une loi a minima

Lieberman clame victoire alors que cette loi a été
complètement dénaturée par rapport à ce qu'il espérait. Le serment de loyauté
qu'il avait exigé au moment de la campagne électorale était destiné à l'origine
à toute la population arabe israélienne du pays. En imposant le serment aux
seuls arabes, le ministre espérait susciter des refus et forcer quelques
départs vers les pays voisins afin de «judaïser» l'Etat d'Israël. Vidée
de sa substance, la loi s'applique à présent aux seules personnes qui veulent
acquérir la nationalité israélienne, les arabes l'ayant déjà depuis la création
de l'Etat. Elle concerne en fait les travailleurs immigrés séjournant définitivement
ou les résidents permanents, et parmi eux, des religieux installés à Jérusalem.

Elle a donc une portée limitée, sinon symbolique.
Certes tout pays est en droit d'imposer aux candidats à la nationalité des
règles qu'ils peuvent ou non accepter s'ils veulent devenir citoyens, mais le
gouvernement, en fin politique, pratique l'amalgame. Il vote une loi qui ne
concerne pas les Palestiniens or il s'appuie sur elle pour exiger que ces
derniers s'engagent sur la qualité juive d'un pays dans lequel ils ne vivront
pas. 

Cette loi a créé un malaise au sein du gouvernement,
parmi les travaillistes en particulier. Certains membres du Likoud, dont les
ministres Dan Méridor, Michael Eitan et Benny Begin, y sont fortement opposés.
Ils ne comprennent pas pourquoi il faut s'en remettre aux étrangers pour une
définition qui touche l'Etat d'Israël alors que les Israéliens sont seuls
habilités et autorisés à le décider. Cette affaire entre dans le strict domaine
de la politique intérieure et relève de simples lois votées à la Knesset sans
exiger l'accord d'un Etat tiers.

Etat juif

La communauté internationale a déjà reconnu la qualité
juive de l'Etat et il n'était donc pas nécessaire de l'exiger à nouveau. Le 29
novembre 1947, les Nations unies avaient adopté la résolution 181 qui prévoyait le partage de la Palestine en un État
juif et un État arabe. Elle avait rejeté l'option
de créer une seule entité fédérale binationale contenant à la fois un État juif
et un État arabe. Le qualificatif de juif était bien explicite dans la
résolution définitive qui a entériné la séparation de la Palestine.  

Les dirigeants sionistes de l'époque, dirigés par Ben
Gourion, avaient la totale liberté du choix du nom du nouveau pays et pourtant
ils avaient rejeté l'intitulé «Etat juif» pour le remplacer par «Etat d'Israël». L'inspirateur d'une
entité étatique juive, le journaliste autrichien Théodore Herzl avait pourtant tracé les lignes précises
du rêve qu'il se faisait dans son ouvrage de référence Der Judenstaat dans lequel il ne laissait aucun doute sur son choix, dont il avait
fait le titre de son livre. Ben Gourion, très visionnaire, avait estimé qu'il devait
réserver une place aux arabes musulmans et chrétiens et il avait ainsi refusé toute
qualification liée à la judaïcité dans l'intitulé du nouveau pays.

La reconnaissance d'Israël avait été faite selon les
règles diplomatiques habituelles par échange d'ambassadeurs sans qu'aucune
condition n'ait été imposée, puisque la déclaration d'indépendance était
explicite à ce sujet:

«Proclamons la fondation de l'Etat juif dans le pays
d'Israël, qui portera le nom d'Etat d'Israël.»

Depuis la création de l'Etat, le problème n'a jamais
été soulevé ni par les gouvernements et ni par les oppositions et encore moins
par le gouvernement de droite de Menahem Begin.

Nouveau débat alibi

Ce débat vient d'être lancé dans le seul but de créer
des obstacles dans le dialogue avec les Palestiniens. Il s'agit d'un faux débat
monté de toutes pièces, un alibi pour retarder tout accord de paix. Dans le
discours qu'il a prononcé le 11 octobre à la Knesset à l'occasion de
l'ouverture de la session parlementaire, le Premier ministre Benjamin
Netanyahou s'est dit prêt à prolonger le moratoire sur la construction, si les Palestiniens
reconnaissent Israël comme Etat juif. Il savait pertinemment que sa demande ne
serait jamais exaucée et que le statu quo perdurerait donc pour longtemps
encore.

Les religieux et leurs alliés, les nationalistes, ont alors
trouvé un argument à cette exigence en se référant à la Loi Fondamentale votée
sur Jérusalem. Adoptée
le 13 décembre 1980 par la Knesset, elle proclame Jérusalem «une et
indivisible» comme la capitale de l'État d'Israël. Les nationalistes
estiment donc que si le gouvernement a légiféré pour la capitale, il peut aussi
légiférer pour l'Etat en imposant aux autres pays de statuer sur sa nature
juive. Ils feignaient d'ignorer que le cas de Jérusalem était différent puisque
la partie Est, annexée bien après la création de l'Etat, n'était pas mentionnée
dans la déclaration d'indépendance. La Knesset avait été contrainte de voter
l'intégration définitive de cette partie de la ville à l'Etat. Il faut
remarquer d'ailleurs qu'à cette occasion, la Knesset a été souveraine et n'a
pas eu besoin de demander à quiconque de cautionner sa décision.

Sauf à chercher des blocages juridiques pour freiner
les négociations, il est donc difficile de justifier ces exigences nouvelles.
Israël est libre de s'identifier comme il le désire et n'a absolument besoin d'aucune caution étrangère dans sa décision.

Jacques Benillouche

42 commentaires
je suis tout a fait d'accord et heureuse pour ce projet de loi, qui est parfaitement convenable . chaque citoyen honnete a pour devoir de respecter et defendre les lois du pays ou il a choisi de vivre....... quant a ceux qui s'y opposent, ce sont tout simplement des traitres mal intentionnes... honte a eux, honte a ces membres de la knesset ivres d'eux-memes et de spectacles,! c'est tout simplement scandaleux de penser autrement! nous avons pour devoir de respecter le drapeau, les symboles et les lois de notre pays, ceux qui ne sont pas contents qu'ils aillent vivre ailleurs........
Envoyé par Ben Itzhak - le Vendredi 8 Octobre 2010 à 21:00
Il faut que tous les arabes israeliens acceptent de lire cette loi et y participent, autrement, expulsions du territoire Israelien. On aime le pays ou l'on vit ou ont le quitte
Envoyé par Gerard_035 - le Vendredi 8 Octobre 2010 à 21:39
Embarrasséje suis d'accord avec vous et je dois rajouter un autre problème : nos propres anti juifs etanti israëliens qui osent dire plus de mal que nos eenemis déclarés !!!!! berthe b.b.j..
Envoyé par Berthe_002 - le Samedi 9 Octobre 2010 à 13:16
Je suis d'accord avec cette loi car c'est Dieu qui l'a donne a Israel grace a l'obeissance du pere Abraham. Israel ne va pas se faire envahir par ceux qui n'ont pas le même Dieu que lui. Je renvoie tout le monde au moment ou les etrangers venus vivrent en Israel ont appris aux enfants d'-srael a adorer les dieux de bal ( lire la thora )
Envoyé par Nathalie_032 - le Samedi 9 Octobre 2010 à 22:06
Boker tov et chavouah tov à tous
ça fait longtemps qu'une loi comme ça aurait due etre votée, on autait evité pas mal de problemes de l'interieur.
Il faudra commencer par faire preter serment aux deputés arabes de la Knesset.

Israel, Eden TRATNER
Envoyé par Israel, Eden_001 - le Dimanche 10 Octobre 2010 à 06:57
cette loi est absolument juste et necessaire cette loi obligera les ennemis d'.israël de s'installer ou de rester en
israël !!! si ISRAEL avait exister pendant les années noires de la shoah pays pour les juifs ! nous ne serions pas ..si nombreux à pleurer nos millions de morts :il faut garder notre unité pour qu'ISRAEL SOIT DÉMOCRATIQUE ET JUIVE ....LES POLITICIENS QUI NE PENSENT QUÀ LEUR CARRIÈR E EGOÏSTEMENT SONT DES PARASITES !!!!! BERTHE B.B.J.
Envoyé par Berthe_002 - le Dimanche 10 Octobre 2010 à 10:23
Cette loi doit être pour toute personne qui veut immigre en terre sainte(Israël) Non juif ou juif car il y a des juif qui ne reconnaisse pas l état D Israël, et d autres qui veule simplement vire ici et nous trahir auprès des arabes.alors si ont veux vivre dans un pays démocratique comme celui d Israël il faut accepter la loi. Lieberman a raison de dire que si il y a un été palestiniens alors il faute que tout les arabes qui pense être des palestiniens leurs place n est pas ici. Je ne vais pas citer de nom car la liste est très longue (Femme et hommes député en premier).
Envoyé par Moshe_012 - le Dimanche 10 Octobre 2010 à 14:49
Je disais - dans un post qui vient de sauter :
92 % des Israéliens pour le serment d'allégeance ;
6 % contre : y a pas photo ! Rigole Rigole Rigole;

Et j'ajoutais que ce pourcentage des opposants se rapproche de celui qui mesure l'audience réelle, en Eretz Israël, du quotidien " Ha-aretz " : 6 à 7 % du lectorat israélien total .
Envoyé par Edmond_002 - le Dimanche 10 Octobre 2010 à 16:27
(suite) C'est ce genre de données qu'il faut propager, parce qu'elles fournissent une idée de la réalité politique du pays - laquelle est aux antipodes de ce que les médias français, totalement dhimmisés, voudraient faire croire.
Envoyé par Edmond_002 - le Dimanche 10 Octobre 2010 à 16:29
J'exprimais l'opinion, dans un post envoyé hier, il me semble, ou avant-hier soir, que la tentative pour pousser Avigdor Lieberman hors du Cabinet et permettre ainsi une recomposition politique de la coqalition gouvernementale israélienne avait échoué. Cette tentative a été diligentée, depuis les Etats-Unis, par Bill Clinton, lorsqu'il a lancé une attaque contre ... les Israéliens " d'origine russe " ( ce que tout le monde a immédiatement compris comme une façon de désigner Avigdor Lieberman ). Elle a été relayée par Ehud Barak,qui a attaqué le discours de Lieberman à l'ONU. Puis par Michaël Eytan, que je cropis pouvoir caractériser comme le porte-parole d'une tendance que j'appellerais " chamberlainienne " au sein du Likoud.

Je disais que l'adoption en cours de plusieurs projets émanés d' " Israël Béteinou " ( comme le serment d'allégeance, par exemple ) était le signe que " Bibi " n'avait pas lâché Avigdor Lieberman et que, par conséquent; l'attaque contre celui-ci et la tentative d'imposer un virage politique à Israël avaient échoué.
Envoyé par Edmond_002 - le Dimanche 10 Octobre 2010 à 21:27
Membre Juif.org





Dernière mise à jour, il y a 53 minutes