Politique Israël

Si cela n'est pas révélateur et pourrait ouvrir les yeux à ce que le monde comporte comme anti-israéliens… Les députés arabes de la Knesset (parlement israélien) ont réagi avec colère mercredi au rapport paru dans le journal Maariv disant qu'Israël a proposé aux Etats-Unis un plan visant à transférer à l'autorité palestinienne des zones à dense population arabe comprises en Israël.

Le rapport fait spécifiquement référence à une zone connue comme le "triangle", située dans le centre Est d'Israël, comprenant les villes de Tayibé et de Tira, où vivent environ 300 000 arabes.

Deux sources israéliennes ont confirmé que cette offre a été faite, et ont déclaré qu'en retour de la zone cédée, Israël gardera les grands blocs juifs de Judée Samarie.

Le député Ahmed Tibi (Raam-Taal), qui a servi comme conseiller de Yasser Arafat, et un résident de Tayibé, a déclaré en réponse au rapport du Maariv : "ceci est une proposition bizarre qui traite les citoyens arabes comme des pièces d'échec que l'ont peut déplacer et changer."

Il a ajouté : "aucune offre qui implique un échange de population ne sera acceptée ni par la communauté arabe israélienne, ni par l'autorité palestinienne. Une fois ils craignent notre peuple, maintenant, ils craignent notre citoyenneté."

Le député Massoud Ganaim (Raam-Taal) a également attaqué la proposition, disant au Maariv : "il s'agit d'une proposition délirante. C'est le pays et le foyer national légitime des arabes et vous ne pouvez pas les comparer aux juifs qui occupent la Judée Samarie sans justification légale ou légitime."

Le député Afou Agbaria du parti communiste Hadash a également critiqué l'idée, disant : "les citoyens d'une démocratie ne sont pas des pions ou des otages aux mains du gouvernement. Si Israël veut redessiner la carte des frontières, nous privilégions un retour aux lignes de séparation de 1947."

Les arabes israéliens ont le droit de voter, d'être élus à la Knesset, d'étudier dans les universités israéliennes, de partager les mêmes hôpitaux et établissements publics, et de travailler aux côtés des juifs israéliens. Néanmoins, les députés arabes affirment régulièrement qu'ils ne sont pas traités comme des citoyens égaux, certains prétendant même qu'Israël pratique une politique "d'apartheid" envers les arabes.

L'autorité palestinienne, d'autre part, a ouvertement déclaré que le futur état palestinien ne pourra inclure aucune présence de juifs.

Vous avez compris ? Les arabes israéliens passent leur temps a pleurnicher contre l'état d'Israël, mais au moment même où on leur propose la solution rêvée, c'est-à-dire qu'ils gardent leurs maisons, mais que le sol sur lequel celle-ci est construite soit transféré sous une autorité arabe, ils crient au scandale.

Cette réaction implique deux possibilités : ou ces arabes israéliens comprennent qu'ils crient au loup par principe, et comprennent bien qu'Israël est la seule démocratie, le seul pays à pouvoir leur offrir une vie décente, et il serait donc logique qu'ils mettent leurs critiques en veilleuse, ou alors, ils comptent faire de leur présence dans l'état juif une arme pour détruire celui-ci.

La réaction de ces députés arabes doit être connue du monde entier, bien qu'il soit probable que la presse occidentale antisémite n'en fasse pas mention, mais ces réactions sont ce qu'il y a de plus révélateur sur la situation de la région.

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