Politique Israël

Les sondages de sortie des urnes des principales chaînes de télévision israéliennes ont montré que le parti travailliste et le Likoud étaient à égalité, avec 27 ou 28 sièges chacun à la Knesset, pour les élections 2015. Cela laisserait les deux partis en position de tenter de rassembler une coalition, bien que les sondages préélectoraux donnaient une nette avance au parti travailliste sur le Likoud.

La deuxième chaîne de télévision met le Likoud en tête avec 28 sièges, contre 27 pour le parti travailliste. La liste arabe unie serait en troisième position avec 13 sièges, Yesh Atid quatrième avec 12, et Koulanou en cinquième position avec 10 sièges. Le parti de droite Bayit Yéhoudi n'aurait que 8 sièges, le Shass 7, le parti Judaïsme Unifié de la Torah 6, et Meretz et Israël Beitenou 5 chacun.

La dixième chaîne donne le Likoud et le parti travailliste a égalité avec 27 sièges chacun, la liste arabe unie 13 sièges, Yesh Atid 11, Koulanou 10, Bayit Yéhoudi 8, Shass 7, Judaïsme Unifié de la Torah 7, Israël Beitenou 5, tout comme 5 sièges pour le Meretz.

La première chaîne met le Likoud et le parti travailliste à égalité à 27 sièges, la liste arabe unie à 12 sièges, 12 pour Yesh Atid, 10 pour Koulanou, 9 pour Bayit Yéhoudi, 7 pour le Shass, 6 pour le Judaïsme Unifié de la Torah et 5 pour Israël Beitenou et Meretz.

Selon les trois sondages, le parti Yachad d'Eli Yishai et Baruch Marzel ne passerait pas le seuil d'éligibilité pour rentrer à la Knesset.

Le Likoud du premier ministre Benyamin Netanyahou a été à la traîne dans les sondages, entre trois et cinq sièges derrière le parti travailliste allié à Tzipi Livni. Cette liste commune bien mal nommé "union sioniste" a presque constamment dominé les sondages depuis la mi-février.

Malgré cette différence dans les sondages préélectoraux, les chiffres n'écartent pas les chances de Netanyahou de former le prochain gouvernement après l'élection de mardi, mais ont secoué le Likoud.

Ces derniers jours, Netanyahou a à plusieurs reprises mis en garde contre la montée au pouvoir d'un gouvernement de gauche.

Les scrutins ont fermé à 22h, après 15 heures de vote dans plus de 10 000 bureaux repartis à travers Israël.

Un taux de participation relativement important de 13,7% à 10h a commencé à ralentir, et à 14h, le taux de participation de 36,7% était inférieur à celui des élections de 2013.

Le défi à relever pour les deux chefs des principaux partis est maintenant de concocter une coalition de 61 membres de la Knesset ou plus, ce qui n'est pas une tâche facile étant donné les partis disparates et souvent fondamentalement opposés qui composent le parlement israélien.