Politique Israël

Le premier ministre Benyamin Netanyahou a farouchement condamné l'incendie d'une maison arabe palestinienne à Douma vendredi, après que l'incendie ait tué un bébé et blessé quatre autres personnes.

"Je suis sous le choc de cet acte criminel et terrible," a déclaré Netanyahou vendredi matin. "Nous parlons de terrorisme à tous les égards."

"L'état d'Israël enverra une main forte contre le terrorisme, et il n'y a pas d'importance sur qui sont les auteurs," a-t-il poursuivi. "J'ai instruit les forces de sécurité d'utiliser toutes les ressources possibles pour trouver les meurtriers et les traduire en justice."

"Le gouvernement d'Israël est uni dans son opposition farouche à ces actes terribles et méprisables," a-t-il ajouté. "Au nom des citoyens d'Israël, je demande de vous joindre au deuil de la famille d'Ali Saad Darawshe et souhaiter un prompt rétablissement à sa famille."

L'armée israélienne et le ministre de la défense Moshé Yaalon ont défini l'attaque comme du "terrorisme juif", vendredi matin, alors que les politiciens de tout le spectre politique ont rapidement condamné l'acte.

Toujours est-il que plusieurs remarques sont à faire concernant cet incident. Aucun suspect n'a encore été arrêté, et il est donc prématuré de définir l'acte comme du "terrorisme juif", alors qu'il n'est plus à prouver que les pires ennemis des arabes sont des arabes eux aussi. D'autant que plusieurs affaires précédentes dans lesquelles les autorités israéliennes se sont empressées d'accuser des juifs ont en fait été l'œuvre d'arabes.

La presse internationale saute évidemment sur l'occasion, en particulier la presse française (qui l'eut cru ?), qui titre des insanités comme "un bébé palestinien brûlé vif par des colons" sans évidemment avoir la preuve de quoi que ce soit. Un autre élément important est que cette même presse se rend compte qu'un incendie peut tuer, et tirera sans aucun doute des conclusions pour enfin parler des bombes incendiaires lancées tous les jours par des arabes contre des maisons ou voitures juives, qui font elles aussi des victimes, mais dont cette presse caniveau ne parle jamais.

Pour terminer, Netanyahou qui demande au peuple d'Israël de se joindre au deuil, c'est peut-être quelque peu exagéré, alors que dans pareil cas dans l'autre sens, Mahmoud Abbas applaudirait les assassins, leur dédicacerait une rue et leur payerait un salaire à vie pour leur exploit… Il faut condamner l'assassinat et trouver les auteurs. Le reste est du show médiatique qui n'aide personne.