Politique Israël

La chancelière allemande Angela Merkel a annoncé une changement radical dans la position du pays sur l'intégration des immigrés musulmans en Allemagne en déclarant lors de la convention du parti conservateur CDU que "la Burka complète" (un vêtement islamique qui recouvre la majeure partie du corps) n'est pas appropriée "ici" et a ajouté qu'elle lancera une loi pour son interdiction.

Merkel a fait les manchettes en 2011 lorsque Hesse, un état dirigé par son parti démocrate-chrétien, est devenu la première région allemande à interdire les voiles musulmans sur le visage pour les travailleurs du secteur public. Mais sa nouvelle approche s'écarte considérablement de sa politique antérieure qui était de promouvoir l'immigration et de soutenir l'intégration des migrants musulmans dans le pays. Il y a quelques mois, Merkel a été citée comme disant que la Burka est incompatible avec l'intégration dans la société pour les femmes musulmanes, en déclarant que "de mon point de vue, une femme complètement couverte a presque aucune chance de s'intégrer en Allemagne," mais a l'époque, elle n'avait pris aucune mesure pour l'interdire.

Maintenant, Merkel estime que la Burka devrait être interdite dans les endroits où elle est permise, car "elle ne convient pas à notre pays." Si l'Allemagne interdit la Burka, elle suivra la Hollande, où elle a été interdite dans les écoles et les hôpitaux, ainsi que la France et la Belgique qui l'ont interdite avant cela.

Seule une minorité de femmes musulmanes en Europe couvrent leur visage, mais leurs voiles sont devenus des symboles pour les européens troublés par des problèmes tels que la crise économique, l'immigration de masse et l'intégration musulmane.

Merkel a également annoncé qu'elle était "déterminée à veiller" à ce que la vague d'immigrants de l'an dernier – soit 890 000 demandeurs d'asile – ne se répète pas cette année.

Sans surprise, les paroles de Merkel viennent avant de nouvelles élections dans lesquelles les sondages prédisent que son parti récoltera moins de support qu'en 2013. Merkel devrai faire face à une dure lutte avec le parti ADF qui a attaqué la politique de Merkel sur les réfugiés.