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Israël : infos Société

Une infirmière évincée d'une synagogue

Une infirmière venue au secours d’un homme qui avait perdu connaissance dans une synagogue en a été chassée par des fidèles au motif « qu’elle ne devait pas entrer dans la partie réservée aux hommes ». Seuls les deux infirmiers qui l’accompagnaient ont été autorisés à s’occuper du patient. Cela s’est passé à la Synagogue « Zupnik », située [...]
20 commentaires
Il y a un cas de 'Hassid choté dans le Talmud : Un religieux qui prend d'abord soin de retirer son Talith avant de plonger pour aller sauver une vie de la noyade et un 'Hassid choté = Un pieux imbécile.
Donc celui qui veut interdire sous prétexte religieux, à toute personne compétente d’intervenir pour sauver une vie est un ‘Hassid choté (cas de l’homme qui aurait empêché cette femme d’intervenir dans le Miqvé).
Cependant, s'il y a déjà sur place des professionnels compétents, le cas est différent.
Or ici, les deux infirmiers devaient semble-t-il largement suffire, à moins qu'elle n'ait eu un niveau de médecine supérieur à eux?
Dans la négative, elle aurait dû d’elle-même se faire humble et savoir s’effacer lorsque sa présence n’était pas nécessaire mais risquait même de créer un conflit inutile.

Dans ce qui est rapporté ici, nous n’avons pas tous les éléments donc il aurait mieux valu ne pas parler du tout de cet incident plutôt que d’en dire si peu sur le sujet. Car s’il s’avère qu’elle avait tord d’insister car ne pouvant être d’aucune utilité, que vont penser les Non-juifs en lisant cela, du comportement pourtant adapté qu’ont eu ceux qui ont voulu écarter ici cette femme ?

Envoyé par Men - le Vendredi 9 Avril 2010 à 14:33
A men.
Vous dîtes que "les deux infirmiers devaient semble -t-il suffire " et juste après "nous n'avons pas tous les éléments".
Ne croyez vous pas qu'il y a une certaine contradiction entre vos deux affirmations?
Et pourquoi ne pas parler d'un incident et laisser aux lecteurs se faire leur propre idée?
Ce qui s'est passé semble être au contraire significatif de ce qui se passe de plus en plus dans nos communautés, à savoir une misogynie grandissante,et un retour à des pratiques discriminatoires vis-à-vis des femmes.
Je précise que je suis traditionaliste, et que le judaïsme libéral n'est pas ma "tasse de thé" car on y a ouvert grand les portes et les fenêtres.
Je vis dans une grande ville où la communauté juive y est importante, et je constate l'emprise de plus en plus pesante de l'orthodoxie du consistoire.
Envoyé par Zakhor - le Vendredi 9 Avril 2010 à 15:03
Merci Men pour la explication !
C'est tres utile pour comprendre cet comportement dans le contexte .

Shabbat Shalom
Envoyé par Sonia_004 - le Vendredi 9 Avril 2010 à 15:06
Non Zakhor, ce n'est pas contradictoire : Ce n'est pas parce que nous n'avons pas tous les éléments (ceci est bien une affirmation) sur la compétence de cette femme, que l'on n'ait pas le droit de suggérer (et non d’affirmer) pour autant qu'à priori, les deux infirmiers soient suffisants pour intervenir sans l'aide de cette femme, surtout si leurs compétences sont toutes égales. De plus, "à moins qu'elle n'ait eu ..." est l’hypothèse (et non l’affirmation) qui me permit d’affirmer qu'on n'avait pas tous les éléments. Sourire
Mais bon, on joue sur les mots. Le fond du problème est de reconnaître et d'accepter ce que nous demande la Torah. Si vous pensez que les Tanaïm, Amoraïm, Gaonim et Posskim de tous horizons se sont fait plaisir en interprétant notre Torah comme bon leur semblait et en fonction de leur humeur du jour et que les commandements de la Torah nous sont arrivés en l’état par erreur, alors (avec votre permission) je vous suggère d’être un peu plus que traditionaliste et de remonter aux sources en étudiant dans un Beit HaMidrash, afin d’essayer d’approfondir pourquoi la loi de nos jours est ainsi tranchée (d’ailleurs, c’est une Mitsvah).
Envoyé par Men - le Vendredi 9 Avril 2010 à 18:46
De plus, je m’insurge totalement sur le terme misogynie ! Dites-moi sincèrement : Saurez-vous dominer votre concentration pendant toute votre Téfilah (je dis bien là qu’il s’agit d’une communication que vous entretenez avec notre Créateur, afin de Lui demander avec le ferveur requise, par exemple pendant le Moussaf de Rosh HaShanna, une chose comme : « Donne-moi la Vie »), si une jolie femme comme notre Peuple sait en compter, se tient tout à côté de vous, et qu’elle prie avec ferveur pour avoir un enfant, tout en dévoilant à Hachem sans pudeur, les attributs dont Hachem l’a dotée pour lui permettre normalement d’allaiter un bébé ?
C’est la raison pour laquelle nos Sages qui connaissent parfaitement la nature de l’homme, ont décrété que là où les hommes prient, la présence des femmes n’est pas souhaitée. Ce n’est pas de la misogynie que de reconnaître que toutes les femmes d’Israel sont si belles, qu’elles ne pourraient que nous perturber si on se mettait à prier en leur compagnie ; C’est la réalité et faire semblant d’ignorer cela est du machisme. Je vous rappelle que le taux de divorce est inférieur à 5% chez les religieux alors qu’il dépasse les 50% partout ailleurs d’où ce n’est peut-être pas si mal de vouloir suivre les religieux ou de chercher à les imiter.
Envoyé par Men - le Vendredi 9 Avril 2010 à 18:47
Pour finir, je n’ai aucune confiance sur les capacités de la majorité des lecteurs d’internet, à se faire une idée juste et objective d’un tel incident ainsi rapporté et je pense alors que d’exposer un tel fait ne constitue qu’un ‘Hiloul Hachem dont ne manqueront pas de se gausser les dits internautes.
Et Alévaï que le Consistoire devienne de plus en plus orthodoxe ! …Comme nous tous d’ailleurs.
Shabbat Shalom (et à toi aussi Sonia Sourire)
Envoyé par Men - le Vendredi 9 Avril 2010 à 18:48
A Men.
Je n'ai jamais dit que l'interprétation des textes par les Tanaïm, Amoraïm se faisait selon l'humeur du jour,et que les Mitzvot nous venaient par erreur. Vous me prêtez des idées que je n'ai pas professées.Je n'accepte pas que l'on transforme mes idées et mes propos , c'est faire preuve , pardonnez-moi, d'une absence d'honnêteté intellectuelle.
Pardonnez-moi une fois de plus, votre raisonnement selon lequel, vous préconisez et me conseillez (mais de quel droit ??)d'abandonner une conception traditionaliste de ma pratique religieuse, qui fut celle de mes grands-parents, de mes parents, de mes enfants, pour aller étudier( afin de m'orienter vers l'orthodoxie je suppose) est bien le reflet , pardonnez -moi une fois de plus,d'une vision dangereuse du judaïsme français:un certain prosélytisme ( je n'ai pas trouvé d'autre mots). En un mot vous me prenez pour un inculte en matière religieuse.Mais plus pernicieux encore, cette façon qu'ont les orthodoxes de vouloir se poser en directeur de consciences des autres juifs, que seule la vérité se trouve dans une pratique orthodoxe, me révulse.Voila comment naissent les intolérances.En un mot "en dehors de l'orthodoxie, point de salut".L'église l'avait professé,et l'orthodoxie récidive.Et elle ne soupçonne pas le phénomène de rejet qu'elle provoque de plus en plus.
Envoyé par Zakhor - le Lundi 12 Avril 2010 à 10:12
Désolé, je persiste en signe ;il s'agit bien de misogynie.
En ce qui me concerne, quand je fais ma prière, durant le Moussaph ou autre, JE ME CONCENTRE,et je ne pense à rien d'autre.Y compris pendant la lecture de la Paracha .Et puisque l'on parle de concentration des fidèles, je peux vous dire que dans de nombreuses synagogues, la distance qui est mise entre les fidèles hommes et femmes, n'est pas un obstacle à ce que des regards soit portés par les hommes vers les fidèles femmes.Et que ce ne sont pas des regards de simple curiosité.Que durant ces mêmes prières,on y parle aussi de l'air du temps, de politique ,d'argent,de jalousies, de ses prochaines vacances,et des derniers ragots.Si l'homme est faible, il est faible pour tout et pas seulement pour la question de proximité hommes-femmes.
Je suis nostalgique du temps en Tunisie, ou à Kippour, ou à Roch-Hachanah,ou à d'autres fêtes, au moment du Birkat Cohanim, mon père(Z"al) nous regroupait avec notre mère et notre fratrie pour nous bénir. Je suis frustré de n'avoir jamais pu bénir , à mon tour, mon épouse et ma fille en même temps que mon fils et mes enfants. Je suis frustré de les voir loin de moi à ces moments intenses .J'ai été frustré, quand, sandak j'ai tenu mon petit-fils pour la brith-mila, la grand-mère et la mère étaient reléguées derrière!!!! Pourquoi? Pourquoi voir le mal partout et ne pas faire confiance à son prochain à sa capacité à surmonter ses propres faiblesses.
Envoyé par Zakhor - le Lundi 12 Avril 2010 à 10:40
Pourquoi ne pas faire confiance au regard" de la majorité des lecteurs d'Internet" sur une question comme celle évoquée dans l'article.Qui parle de se gausser ? Avons nous si peur du regard des autres ? Ne sommes nous pas assez forts pour aller se frotter à leurs critiques? Le repli sur soi n'est -il pas un aveu de faiblesse?Je ne suis pas pour un Judaïsme qui vivrait dans une espèce d'autarcie intellectuelle .L'ouverture, et le débat est pourtant si je n'amuse à l'ordre du jour avec le nouveau discours du Grand Rabbin Gilles Bernheim, mais dans l'affirmation et la force de ses convictions. Relisez donc son livre de dialogues avec le Cardinal Barbarin.
Bien à vous et je vous souhaite une bonne journée.
Envoyé par Zakhor - le Lundi 12 Avril 2010 à 10:51
A men
RECTIFICATIF: Il fallait lire " si je ne m'abuse" et non si je n'amuse".
Envoyé par Zakhor - le Lundi 12 Avril 2010 à 10:59
Membre Juif.org





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