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Israël : infos SociétéAu moins 5 morts dans des affrontements sanglants au Caire3 Février 2011 - Juif.org
    Au moins cinq personnes ont été tuées, et des centaines d’autres blessées dans la nuit de mercredi à jeudi par des tirs à balles réelles sur la place Tahrir, alors que des partisans du président égyptien Hosni Moubarak ont tiré sur les manifestants soutenant l’opposition.
« La plupart des victimes l’ont été par des jets de pierres et des coups de barres métalliques. Aujourd’hui à l’aube il y avait des coups de feu. Le nombre réel de personnes transportées dans les hôpitaux est de 836, 86 étant toujours hospitalisées. On compte aussi cinq morts, » selon le ministre de la santé, Ahmed Farid Samih.
Al-Arabiya a déclaré jeudi matin que l’armée a procédé à des arrestations après les violences qui ont éclaté entre manifestants pro et anti-gouvernementaux, mais n’a pas donné de chiffre.
Un reporter israélien au Caire a déclaré avoir entendu des tirs à balles réelles sur la place Tahrir alors que chars et ambulances y circulaient. Il a dit que la fusillade a duré environ deux heures.
« Ils ont jeté sur nous de nombreux cocktails Molotov par-dessus le pont du nord de la place Tahrir, » a déclaré un témoin à Reuters.
Malgré la violence dirigée contre eux, les manifestants ont résisté, et des milliers d’entre eux sont restés sur la place. Des témoins sur place ont déclaré que les soldats n’ont rien fait pour empêcher les tirs.
Pendant ce temps, les Etats-Unis ont appelé leurs citoyens voyageant en Egypte de quitter « immédiatement » le pays via l’aéroport du Caire. Tôt jeudi matin, la secrétaire d’état américaine Hillary Clinton a appelé le vice-président Omar Suleiman à condamner les affrontements « choquants ».
Clinton a dit à Suleiman que les affrontements sont un « développement choquant après plusieurs jours de manifestations presque toujours pacifiques. »
« La secrétaire a demandé instamment que le gouvernement égyptien poursuive ceux qui sont responsables d’actes de violence, » a ajouté le département d’état dans un communiqué.
Toujours mercredi, la principale figure de l’opposition, Mohamed ElBaradei, a cherché à apaiser les craintes occidentales que l’Egypte post-Moubarak puisse se retourner contre Israël et les Etats-Unis.
« Le battage médiatique disant que quand l’Egypte deviendra une démocratie, elle deviendra hostile aux Etats-Unis et hostile à Israël… ce ceux deux exagérations et deux fictions, » a déclaré ElBaradei sur CBS News.
Dans une interview donnée mercredi à CNN par l’ancien maire de New York, Rudy Giuliani, ce dernier a appelé Israël à parler à Moubarak, et de le convaincre d’élire un groupe d’officiers, de représentants des manifestants et de fonctionnaires en vue d’établir un nouveau gouvernement intérimaire.
Moubarak a déclaré mardi qu’il démissionnerait en septembre, suscitant la colère des manifestants qui veulent le voir partir immédiatement, et entraînant les Etats-Unis à déclarer que le changement « doit commencer dès maintenant. »
De nombreux manifestants ont déclaré qu’ils n’arrêteront pas leur mouvement tant que le président Moubarak ne quitte pas le pouvoir, et ce malgré les jets de cocktails Molotov des pro-Moubarak, leur coups de barres de fer ou leurs charges de chevaux ou de chameaux sur la place Tahrir mercredi.
Les manifestants anti-Moubarak ont déclaré que les assaillants étaient des policiers en civil. Le ministère de l’intérieur a nié ces accusations, et le gouvernement a rejeté les appels internationaux pour mettre fin aux violences et commencer la transition de pouvoir. Articles connexes
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Par contre pour l'AP, bad news, la population arabe de Judée-Samarie pense également qu'il serait temps de changer de pouvoir et contrairement à l'égypte, pas mal d'armes circulent dans ce coin ! En cas de soulèvement, cela fera moins de bruit et plus d'effet !
ceux qui auront a gerer l alternance devront s efforcer de convaincre les jeunes que casser s est se donner en spectacle casser sa maison c est inconscient etc....
Il est probable que les sociétés étrangères et les gouvernements s'attendent à des affrontements sanglants ...
Moubarak ne se laissera sans doute pas " Ben-Aliser " ...
Il faut maintenant faire amende honorable et se préparer à vivre dans un monde où la distribution des cartes ne sera plus la même et en espérant que les puissants d'hier ne deviennent demain les victimes.
"BIENTOT LA FIN DU PETROLE,ON VA BIEN RIGOLER " oui mais qui ? cette affirmation me paraît bien péremptoire. Réfléchissez plutôt au jour où les Etats-Unis ne pourront plus apporter leur aide subvenir à leurs alliés.
A mon avis, il y a OPA de l'Iran sur le pays arabe le plus peuplé, qui est d'autre part situé dans uneposition géo-stratégique décisive. Cette OPA s'opère par le truchement de Mohamed El-Baradéi, qui est depuis des années l'homme de Téhéran à qui il a rendu des service signalés à la tête de l'AIEA.
Cette OPA, pour réussir, doit être agréée à la fois par la population égyptienne et par les Occidentaux. Elle suppose aussi que Hosni Moubarak accepte de céder aux pressions extrêmement fortes en provenance des Etats-Unis et de l'Union Eurabe et passe la main sans faire d'histoires au successeur qu'on lui indique. Mohamed El-Baradéi doit quant à lui remplir un certain nombre de conditions : rassurer l'Occident : ses antécédents de haut fonctionnaire international, bien élevé et bien habillé, vont dans ce sens. Et aussi être capable de plaire à la " rue arabe " égyptienne, laquelle est tenue, en sous-main, par les Frères Musulmans.