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Israël : infos SociétéLibye : le fils de Kadhafi met en garde contre une guerre civile21 Février 2011 - Juif.org
    Le fils de vieux dictateur libyen a averti dans une adresse télévisée à l’échelle nationale que la poursuite des manifestations anti-gouvernementales qui secouent la Libye depuis six jours pourrait conduire à une guerre civile qui pourrait mettre le feu aux puits de pétrole du pays.
Apparaissant sur la télévision d’état libyenne après minuit dimanche, Seif al-Islam Kadhafi a déclaré que l’armée continue de soutenir son père, qui mène la lutte, mais il a ajouté que certaines bases militaires, des chars et des armes avaient été saisis.
« Nous ne sommes pas la Tunisie ou l’Egypte, » a déclaré le jeune Kadhafi, se referant aux soulèvements qui ont renversé les régimes de longue date dans les pays voisins de la Libye.
Il a reconnu que l’armée a fait des erreurs lors des manifestations, car elle n’a pas été formée pour faire face à des manifestants, mais a ajouté que le nombre de morts a été exagéré, donnant un nombre de morts de 84. Human Rights Watch a déclaré samedi que le nombre de morts s’élevait à 174, et pour les médecins de la ville de Benghazi, plus de 200 personnes sont mortes depuis le début des manifestations.
Le jeune Kadhafi a offert de mettre en œuvre des reformes dans les jours qui viennent, les décrivant comme une « initiative nationale historique », et a déclaré que le régime était prêt à lever certaines restrictions et a entamer des discussions pour une constitution. Il a proposé de modifier un certain nombre de lois, y compris celles portant sur les medias et le code pénal.
Plus tôt dimanche, les forces de sécurité fidèles à Kadhafi ont déclenché des tirs nourris sur des milliers de manifestants dans une ville rebelle de l’Est du pays, assassinant des personnes qui tentaient d’enterrer leurs morts, dans la plus féroce répression des soulèvements du monde arabe.
Des manifestations auraient même gagné le centre-ville de Tripoli et d’une ville côtière située à 70 kilomètres de l’ouest de la capitale. A Benghazi, centre des heurts les plus importants, des forces pro-Kadhafi ont été chassées d’un complexe présidentiel par d’autres troupes qui se sont jointes aux manifestants anti-gouvernementaux, selon un témoin.
Les pays occidentaux s’inquiètent de la montée de la violence contre les manifestants en Libye, prise en sandwich entre l’Egypte et la Tunisie, où deux vieux dirigeants ont été chassés ces dernières semaines. Le ministre britannique des affaires étrangères, William Hague, a annoncé une première défection connue au régime de Kadhafi, le représentant libyen à la Ligue Arabe a déclaré qu’il démissionnait de son poste pour protester contre la décision de son gouvernement d’ouvrir le feu sur des manifestants dans Benghazi. En outre, une importante tribu libyenne se serait retournée contre Kadhafi.
Les rapports de témoins sortant de ce pays isolé, où internet a été en grande partie coupé, et où les journalistes ne peuvent travailler librement, suggèrent que les manifestants ripostent avec plus de force contre le doyen des dictateurs du Proche Orient.
A Tripoli, un bastion de Kadhafi, ville peuplée de 2 millions d’habitants, il y a eu plusieurs rapports faisant état de protestations qui auraient été rapidement réprimées. La police secrète serait massivement déployée dans les rues.
Dimanche cependant, des forces de sécurité armées auraient été vues sur les toits environnant la place centrale, selon les déclarations faites par un témoin par téléphone. Il a ajouté qu’un groupe d’environ 200 avocats et juges protestent devant le palais de justice de Tripoli, qui est également encerclé par les forces de sécurité.
Un leader de l’opposition en exil au Caire a déclaré que des centaines de manifestants se trouvaient près du camp militaire de Bab al-Aziziya où vie Kadhafi dans la banlieue de Tripoli. Faiz Jibril a dit que ses contacts en Libye ont également déclaré que des centaines de manifestants s’étaient rassemblés sur une autre place du centre-ville, la place des martyrs.
La télévision d’état libyenne a montré des images de Kadhafi à Tripoli, applaudi par des supporters, y compris des membres de tribus et des femmes chantant « D.ieu, Mouammar et la Libye, c’est tout. »
Un autre coup dur porté à Kadhafi est l’annonce par la tribu Warfla, la plus importante en Libye, qu’elle prendra part aux manifestations, selon l’opposant libyen exilé en Suisse, Fathi al-Warfali. Malgré son animosité de longue date envers le dictateur libyen, il a été neutre depuis pratiquement deux décennies.
Susan Rice, ambassadeur américain aux Nations Unies, a dit que l’administration Obama était « très préoccupée » par les rapports disant que les forces de sécurité libyennes avaient tiré sur des manifestants pacifiques dans la ville orientale de Benghazi. Les américains restent toutefois complètement effacés, comme c’est le cas depuis le début des révoltes dans les pays arabes, Obama étant apparemment pris de court, une fois de plus.
La Ligue Arabe a dit qu’elle suivait avec une vive préoccupation les manifestations dans les pays arabes et a appelé à « l’arrêt immédiat de tous les actes de violence et à s’abstenir d’utiliser la force contre des manifestations pacifiques. »
Au Caire, le représentant libyen a la Ligue Arabe, Abdel-Monem Al-Houni, a déclaré avoir dit au ministère des affaires étrangères à Tripoli qu’il avait « démissionné de toutes ses fonctions et a rejoint la révolution populaire. »
« En tant que citoyen libyen, je ne peux absolument pas garder le silence sur ces crimes, » a-t-il dit, ajoutant qu’il avait renoncé a tous les liens avec le régime en raison de « mon entier dévouement à mon peuple. »
Al-Houni faisant partie du groupe qui a effectué le coup d’état de 1969 qui avait porté Kadhafi au pouvoir. Plus tard, il s’est brouillé avec le dictateur libyen, mais s’est réconcilié en 2000. Kadhafi le nomma ensuite à la Ligue Arabe. Il a déclaré au fils de Kadhafi, Seif al-Islam, que le pays doit s’engager sur la voir du dialogue, et mettre en œuvre des réformes, selon le Foreign Office. Articles connexes
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J'ai aussi entendu - ou lu, je ne sais plus où ( dans " Le Point " et / ou dans l' " Express " , je crois ... ) qu' un " Emirat islamique " était en voie d'être constitué dans les régions de l'est de la Libye.
j'aimerais bien que ces muzs qui de peur et de faim se sauvent de leur pays règle le compte à des types comme dieudo et consorts, ces derniers qui pour faire leur interessant mettent au même niveau les pays démocratiques et les pays dictatoriaux, alors qu'en fait ces pays muzs n'appliquent rien d'autre comme régime que celui de l'esclavage moderne.