|
Israël : infos SociétéEtats-Unis - DSK va être inculpé pour agression sexuelleLe directeur général du FMI a été arrêté samedi à New York après avoir été accusé d'agression sexuelle
Articles connexes
348 commentaires
| Membre Juif.org
Il y a 25 minutes - Kountrass
Il y a 2 heures - i24 News
Il y a 4 heures - Le Figaro
7 Mai 2025 - Le Figaro
4 Avril 2025 - Slate .fr
29 Avril 2025 par Blaise_001
28 Avril 2025 par Blaise_001
28 Avril 2025 par Guillemette
21 Avril 2025 par Claude_107
18 Avril 2025 par Claude_107
8 Mai 2025 - Torah-Box
8 Mai 2025 - Torah-Box
4 Mai 2025 - Le Monde Libre
4 Mai 2025 - Identité Juive .com
16 Avril 2025 - Identité Juive .com
28 Juillet 2014
27 Juillet 2014
27 Juillet 2014
27 Juillet 2014
21 Juillet 2014
|
Dernière mise à jour, il y a 20 minutes
DSK déjeune avec sa fille, puis se rend à l'aéroport où il s'enregistre ( pour un voyage programmé depuis longtemps avec un billet pris depuis longtemps ) à 15 h 40 - c'est-à-dire que la femme de chambre aurait signalé la tentative de viol à la direction de son hôtel onze minutes avant l'enregistrement ... bien tard, mais encore à temps pour que ...: pour que quoi ? - Que la direction du Sofitel téléphone à son avocat ? Puis celui-ci - ou le directeur de l'hôtel - à la police ? Laquelle, étant donné l'importance du " gibier " , aurait peut-être pris soin d'assurer ses arrières en téléphonant au cabinet de l'Attorney General - lequel, je suppose, aurait consulté le cabinet de Baraq Obama avant de donner le feu vert aux policiers ? ...
Quelqu'un sait il si DSK a déjà poursuivi un seul diffamateur en justice?
Il est évident qu'il faut attendre tous les résultats de l'enquête, et qu'en attendant, la présomption d'innocence ne doit pas être un vain mot. Mais, ça paraît putôt déjà "mal barré" pour lui, vu le traitement auquel il est soumis, et la façon dont "on" le présente aux médias, etc..
En-dehors du fait que cette affaire "sent le roussi" et le "coup monté" "à plein nez", c'est mon humble avis, il ne faut pas oublier que cet homme, intelligent et compétent, s'est souvent mis dans des situations sexuelles scabreuses par le passé, et que ce "passé" ne plaide pas en sa faveur, surtout si ce dont il est accusé actuellement est réellement un "coup monté", et que cette fois-ci il ne serait pas coupable.
Quant à la "victime", selon les toutes premières déclarations de son "employeur", -qui ont changé depuis-, ce serait "une personne sérieuse, travailleuse, et dont il n'avait jamais eu à se plaindre au niveau de son travail".
Pourtant, en lisant vos posts aux uns et aux autres, il semblerait qu'il y ait du "cafouillage quant à la véritable nationalité de la "victime" (un hôtel comme le Sofitel devrait pourtant bien savoir de quelle nationalité sont ses employés si il les a vraiment déclarés correctement aux services compétents). Quant à l'eure de la prétendue heure de tentative de viol, elle change au gré du vent .
Il est à craindre que DSK soit "dans l'oeil du cyclone" américain.
AM ISRAEL HAY
http://www.lexpress.fr/actualite/politique/dsk-les-blogueurs-denoncent-un-lynchage-mediatique_993288.html
si dsk est coupable il sera condamné,et nul ni pourra grand chose,
il traine derriere lui une reputation d'obsedé du sexe,si il est vraiment coupable,peut etre est t'il possible de le faire passé pour un malade qui pourrai etre soigné,et dans ce cas j'espere qu'il evitera la prison,
mais comme je l'ai ecris inutile de parler de prison,j'ai certainement de la peine pour anne sinclair,sur les vdo cela se voit qu'elle aime son mari,et qu'a present elle subit un drame ,c'est vraiment injuste ;
Le 16 Mai 2011
Défense de Dominique Strauss Kahn
Lundi matin.
Je ne sais pas ce qui s’est réellement passé, avant-hier, samedi, dans la chambre du désormais fameux hôtel Sofitel de New-York.
Je ne sais pas – personne ne sait puisque rien n’a filtré des déclarations de l’intéressé - si Dominique Strauss-Kahn s’y est rendu coupable des faits qui lui sont reprochés ou s’il était, à cette heure-là, en train de déjeuner avec sa fille.
Je ne sais pas – mais cela, en revanche, il serait bon que l’on puisse le savoir sans tarder – comment une femme de chambre aurait pu s’introduire seule, contrairement aux usages qui, dans la plupart des grands hôtels new-yorkais, prévoient des « brigades de ménage » composées de deux personnes, dans la chambre d’un des personnages les plus surveillés de la planète.
Et je veux pas non plus entrer dans les considérations de basse psychologie – comme on dit basse police – qui, prétendant pénétrer dans la tête de l’intéressé et observant, par exemple, que le numéro de la fameuse chambre (2806) correspondait à la date (28.06) de l’ouverture des primaires socialistes dont il est l’incontestable favori, concluent à un acte manqué, un lapsus suicidaire, patati, patata.
Ce que je sais c’est que rien au monde n’autorise à ce qu’un homme soit ainsi jeté aux chiens.
Ce que je sais c’est que rien, aucun soupçon, car je rappelle que l’on ne parle, à l’heure où j’écris ces lignes, que de soupçons, ne permet que le monde entier soit invité à se repaître, ce matin, du spectacle de sa silhouette menottée, brouillée par 30 heures de garde à vue, encore fière.
Ce que je sais c’est que rien, aucune loi au monde, ne devrait permettre qu’une autre femme, sa femme, admirable d’amour et de courage, soit, elle aussi, exposée aux salaceries d’une Opinion ivre de storytelling et d’on ne sait quelle obscure vengeance.
Et ce que je sais, encore, c’est que le Strauss-Kahn que je connais, le Strauss-Kahn dont je suis l’ami depuis vingt cinq ans et dont je resterai l’ami, ne ressemble pas au monstre, à la bête insatiable et maléfique, à l’homme des cavernes, que l’on nous décrit désormais un peu partout : séducteur, sûrement ; charmeur, ami des femmes et, d’abord, de la sienne, naturellement ; mais ce personnage brutal et violent, cet animal sauvage, ce primate, bien évidemment non, c’est absurde.
J’en veux, ce matin, au juge américain qui, en le livrant à la foule des chasseurs d’images qui attendaient devant le palais de justice de New-York, a fait semblant de penser qu’il était un justiciable comme un autre.
J’en veux à un système judiciaire que l’on appelle pudiquement « accusatoire » pour dire que n’importe quel quidam peut venir accuser n’importe quel autre de n’importe quel crime – ce sera à l’accusé de démontrer que l’accusation était mensongère, sans fondement.
J’en veux à cette presse tabloïd new-yorkaise, honte de la profession, qui, sans la moindre précaution, avant d’avoir procédé à la moindre vérification, a dépeint Dominique Strauss-Kahn comme un malade, un pervers, presque un serial killer, un gibier de psychiatrie.
J’en veux, en France, à tous ceux qui se sont jetés sur l’occasion pour régler leurs comptes ou faire avancer leurs petites affaires.
J’en veux aux commentateurs, politologues et autres seconds couteaux d’une classe politique exaltée par sa divine surprise qui, sans décence, ont, tout de suite, dès la première seconde, bavé leur de Profundis en commençant de parler de « redistribution des cartes », de « nouvelle donne » au sein de ceci et de cela, j’arrête, car cela donne la nausée.
J’en veux, car il faut quand même en nommer un, au député Bernard Debré fustigeant, lui, carrément, un homme « peu recommandable » qui « se vautre dans le sexe » et se conduit, depuis longtemps, comme en « misérable ».
J’en veux à tous ceux qui accueillent avec complaisance le témoignage de cette autre jeune femme, française celle-là, qui prétend avoir été victime d’une tentative de viol du même genre ; qui s’est tue pendant huit ans ; mais qui, sentant l’aubaine, ressort son vieux dossier et vient le vendre sur les plateaux télé.
Et puis je suis consterné, bien sûr, par la portée politique de l’événement.
La gauche qui, si Strauss-Kahn venait à s’éclipser, perdrait son champion.
La France dont il est, depuis tant d’années, l’un des serviteurs les plus dévoués et les plus compétents.
Et puis l’Europe, pour ne pas dire le monde, qui lui doit d’avoir, depuis quatre ans, à la tête du FMI, contribué à éviter le pire.
Il y avait, d’un côté, les ultra libéraux purs et durs ; les partisans de plans de rigueur sans modulations ni nuances – et vous aviez, de l’autre, ceux qui, Dominique Strauss-Kahn en tête, avaient commencé de mettre en œuvre des règles du jeu moins clémentes aux puissants, plus favorables aux nations prolétaires et, au sein de celles-ci, aux plus fragiles et aux plus démunis.
Son arrestation survient à quelques heures de la rencontre où il allait plaider, face à une chancelière allemande plus orthodoxe, la cause d’un pays, la Grèce, qu’il croyait pouvoir remettre en ordre sans, pour autant, le mettre à genoux. Sa défaite serait aussi celle de cette grande cause. Ce serait un désastre pour toute cette part de l’Europe et du monde que le FMI, sous sa houlette, et pour la première fois dans son histoire, n’entendait pas sacrifier aux intérêts supérieurs de la Finance. Et, là, pour le coup, ce serait un signe terrible.
Bernard-Henri Lévy
.