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Israël : infos SociétéDes centaines de milliers de personnes joignent les manifestations pour la « justice sociale »Des centaines de milliers d’israéliens ont pris part à des manifestations dans diverses villes du pays, samedi soir, pour la plus grande manifestation du mouvement populaire sur les questions sociales qui balaye le pays depuis deux semaines.
Prenant les rues et les micros pour protester contre le coût élevé du logement, de la nourriture, de l’éducation des enfants et des bas salaires, les gens ont manifesté dans les villes de Tel Aviv, Jérusalem, Haïfa, Beer Sheva, Kiryat Shmona, Modiin et Ashkelon.
Les manifestants ont publié une liste de revendications, qui comprend le contrôle du prix du logement, des normes pour l’éducation dans la périphérie qui soit la même que dans le centre du pays, l’éducation gratuite à partir de la naissance, pas de frais de scolarité pour les universités, et des soins de qualité pour tous. Ils ont également exigé des meilleurs salaires, et des avantages pour les travailleurs sociaux, les policiers et autres fonctionnaires.
Les manifestations ont pris parfois des tournures musicales, avec des grands noms de la musique israélienne, comme Berry Sakharof et Yéhouda Poliker jouant à Tel Aviv, Harel Skaat et Aviv Geffen jouant dans la capitale.
Une semaine plus tôt, des dizaines de milliers de personnes ont défilé lors d’une manifestation similaire à Tel Aviv, la plus grande manifestation du genre en Israël depuis des années. La manifestation de samedi à Tel Aviv était beaucoup plus importante que celle de la semaine dernière, le nombre de participants étant parfois estimé à près de 70 000 personnes.
Au début de la manifestation au musé de Tel Aviv samedi, les organisateurs ont déclaré que plus de 100 000 personnes étaient rassemblées dans la ville. La foule de gens réunie sur ibn Gvirol scandait « les gens veulent la justice sociale », une caractéristique du mouvement.
Les événements de samedi ont pris une ampleur bien plus importante que les petites protestations qui avaient commencé le mouvement le 14 juillet à Tel Aviv, où un groupe d’amis avait mis en place quelques tentes sur le boulevard Rothschild pour protester contre les prix du logement en Israël.
Shelly Dvir, avocate et mère de deux enfants, est montée samedi soir sur la scène de Tel Aviv. « Bien que je fasse plus d’argent que la moyenne, je peux me permettre de moins en moins. Chaque année mon salaire devient de plus en plus petit (en raison des prix), » a-t-elle dit.
Dvir a expliqué comment elle a pris part à la manifestation des mamans, jeudi, et a dit : « quelque chose peut changer, et quelque chose doit changer. Nous avons de bons emplois, nous avons des diplômes prestigieux, nous nous proposons d’aider les autres, nous avons servi dans l’armée et les mouvements de jeunesse, mais nous ne pouvons plus nous permettre d’élever nos enfants dans ce pays, » a-t-elle dit.
« Si élever deux enfants coûte plus de 10 000 shekels par mois en Israël, quelque chose doit changer, » a-t-elle déclaré. « Nous ne sommes pas ici pour pleurnicher, nous ne sommes pas ici pour nous plaindre. Ce n’est pas le cri d’enfants gâtés, ce n’est pas le cri de gens qui veulent que le pays résolve leurs problèmes, c’est le cri de ceux qui veulent d’avantage êtres impliqués dans la manière dont leurs impôts sont dépensés. »
S’exprimant lors d’une manifestation devant la résidence du premier ministre dans la capitale, Ro’i, qui vit dans une des tentes de protestation, a déclaré à la foule qu’il travaillait dans quatre emplois différents, tous au salaire minimum, et que les israéliens travaillaient plus pour gagner moins.
« L’économie israélienne est en croissance, à nos frais, » a-t-il dit. « Je crains ne pas être en mesure de faire face aux frais de soins de santé, d’éducation et de logement. »
Ro’i a demandé aux manifestants de « transformer cette peur en colère et en action ».
Les organisateurs estiment que 12 000 personnes étaient rassemblées à Jérusalem pour protester contre le coût de la vie. Articles connexes
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L’essence augmente de 20 Agourot au 1er août… Les israéliens ont fait toute une histoire suivi d’un boycott à cause du prix du cottage (une espèce de fromage granuleux et un peut liquide) qui avait doublé du jour au lendemain ! C’est la 1ère fois en 18 ans que je vois un boycott s’opérer concernant un produit de grande consommation. Le gouvernement « a cédé » et le prix du cottage est redescendu au prix qu’il était auparavant. C’est l’arbre qui cache la forêt car le prix de l’essence, du gaz, de l’électricité et des fruits et légumes ont augmenté drastiquement et personne n’a réagi !!
La libre concurrence en Israël est « guezel » du vol pur et simple. Un commerçant peut vendre une paire de chaussure à 50 Shekels (10.2 €) et celui d’en face peut vendre la même à 200 (41 €), c’est exactement le même produit ; de la gomme de pneus éclatés et recyclés venant de Chine, peints de différentes couleurs et agrémentés de quelques strass…
Un propriétaire peut décider d’augmenter la location mensuelle de son appartement de 50% s’il le désire (chaque année) et il ne recevra aucune amende pour cela. Je connais beaucoup de personnes qui galèrent vraiment pour se reloger à cause de cette politique inadmissible. De même à Jérusalem, un jeune couple à peine marié ne peut se payer une location à moins que chacun ait un travail (ou que les parents les aident).
SUITE CI-APRES
Jérusalem est une des villes les plus chères du monde. Malheureusement la Mairie de Jérusalem n’encourage en rien ses habitants à y rester car des centaines de familles ont dû s’éloigner de cette belle ville pour aller habiter pratiquement dans le désert (vallée du Jourdain) ou dans des caravanes car les prix d’habitation y sont bien moins chers… Un 3 pièces dans un beau quartier de Jérusalem ou de Tel Aviv coûtent le prix d’un loft de 5 pièces en plein cœur de Manhattan !
La mentalité ici c’est : « ein ma laasote » (il n’y a rien à faire). En vérité il y a beaucoup à faire mais les israéliens disent qu’ils sont fatigués de la guerre, des attentats, de la tension constante avec leurs ennemis, de la vie chère, des difficultés qu’ils rencontrent dans l’éducation de leurs enfants… alors ils n’ont pas la force de se révolter. Ce sont les étudiants qui le font aujourd’hui et j’espère que cela portera ses fruits et que les prix de l’immobilier (pas seulement) seront règlementés par l’état et non pas au bon vouloir de chaque propriétaire.
SUITE CI-APRES
Israël doit être et rester avant toute chose un pays qui accueille chaque Juif et qui fait tout pour qu’il y reste… jusqu’à la Guéoula définitive. Promptement de nos jours.
Yael A. G.
Jérusalem, Israël
On a vu les très libéraux Etats-Unis sauver le pays de l'effondrement social en imposant certaines réglementations, à l'époque des New Deals. Des crises comme celle des " subprimes " ou la chute de Lehman Brothers ont montré que l'Etat devait parfois intervenir pour encadrer et cadrer le système financier.
La réussite brillante de l'économie israélienne attire capitaux, sociétés, décideurs venus du monde entier. Mais un Israël où le capitalisme florirait cependant qu'une grande partie de la population serait exsangue aurait-il encore du sens, au regard de l'idéal sioniste effondré ?
ha ben je suis pas le seul a me dire que les media francophone sont parfois un peu mito.
je CONFIRME le salaire moyen est bien d environ 5000 shekels !