Israël : infos Société

Les prisonniers sécuritaires palestiniens détenus en Israël ont lancé mardi une grève de la faim, alors que 2 300 détenus ont retourné leur repas aux gardiens. Quelques 1 200 prisonniers ont déclenché une grève de la faim et le service pénitentiaire prend des mesures pour leur refuser divers privilèges.

Ils ont été rejoints par huit militantes étrangères qui sont arrivées en Israël dans le cadre de la flottille aérienne plus tôt cette semaine. Les femmes, qui sont détenues à la prison de Givon, ont dit qu'elles allaient refuser la nourriture comme acte de solidarité avec les palestiniens,

Quelques 2 300 des 4 500 prisonniers sécuritaires palestiniens ont dit qu'ils renverront tous les repas qui leur seront servi mardi. La moitié d'entre eux ont dit être en grève de la faim jusqu'à nouvel ordre.

La grève a commencé le "jour du prisonnier palestinien", après que le service des prisons a rejeté les demandes des détenus pour diverses prestations supplémentaires. Les prisonniers demandent que leurs dirigeants soient retirés de l'isolement, un accès à plus de chaînes de télévision, à l'enseignement supérieur et plus encore. Une série de privilèges qu'ils sont incapables d'obtenir à la maison, de la soi-disant "autorité palestinienne".

Le service des prison a adressé la grève de la faim qu'une fois que les détenus ont refusé la nourriture pour le deuxième journée consécutive, et a répondu en nettoyant leurs cellules de divers produits alimentaires, des écrans de télévision, des radios et plaques chauffantes.

Le service des prisons estime que la plupart des prisonniers arrêteront leur grève de la faim mercredi. Une équipe spéciale sera en contact avec les leaders de la contestation, mais le service pénitencier souligne qu'il n'y aura pas de négociations. Les leaders de la contestation ont déclaré que ce sera la grève de la faim la plus déterminée depuis des décennies.

On ose espérer qu'il n'y aura en effet aucune négociation. Ces prisonniers, en plus des dégâts qu'ils ont occasionné et qui justifient leur emprisonnement, coûtent très cher a l'état hébreu, en logement, nourriture, soins, et divers avantages qui leurs sont octroyés. On leur souhaite donc à tous de poursuivre cette grève jusqu'au bout.