Israël : infos Société

L'opinion publique israélienne est fermement contre la fin de l'opération antiterroriste dans la bande de Gaza, selon un sondage publié dimanche.

Le sondage, réalisé par Mina Tzemach auprès de 504 répondants, un échantillon représentatif de la population israélienne adulte parlant hébreu, a été parrainé par le stratège Roni Rimon, qui a autrefois travaillé avec le Likoud et Netanyahou, mais qui insiste sur le fait que ce sondage est sa propre initiative, pour répondre à sa propre curiosité.

Lorsque demandant sur un cessez-le-feu potentiel, le sondage a donné deux choix. Le premier est d'approuver un accord de cessez-le-feu parce qu'Israël "a assez de réalisations, des soldats sont morts, et il est temps d'arrêter." Le second dit qu'Israël ne peut pas accepter un cessez-le-feu parce que le "Hamas continue de tirer des roquettes sur Israël, tous les tunnels n'ont pas été découverts, et le Hamas n'a pas cédé."

Seulement 9,7% ont choisi la première option, 86,5% la seconde, et 3,8% ont dit qu'ils ne savaient pas. Les hommes étaient plus susceptibles de vouloir la poursuite de l'opération que les femmes.

Demandant comment ils évalueraient l'opération si un cessez-le-feu arrivait aujourd'hui, 2,2% ont dit un "grand succès", 22,6% un "bon résultat", et 47,6% un "résultat mitigé". 14,9% ont dit que cela serait un "bon résultat" pour le Hamas, 8,7% un "grand succès" pour le Hamas, et 4% ont dit ne pas savoir.

Rimon explique que lorsque ceux qui considèrent les résultats de l'opération comme mitigés sont combinés à ceux qui croient que les résultats sont bons ou très bons pour le Hamas sont mis ensemble, plus de 71% des israéliens sont déçus par l'opération jusqu'ici.

"Les israéliens veulent la victoire," a déclaré Rimon. "Le public a un goût amer dans la bouche sur les résultats de la guerre jusqu'à présent."

Rimon soutien que si Netanyahou accepte un cessez-le-feu, il sera confronté à l'immense majorité de la nation.

"Tous les compliments qu'a reçu Netanyahou pour avoir démarré l'opération, sa retenue, sa réflexion, et l'obtention (jusqu'à il y a peu) d'un certain soutien international seront perdus et remplacés par la critique," a déclaré Rimon. "Mais c'est le test d'un leader. Si il estime que le bien d'Israël exige un cessez-le-feu en raison de ses relations avec les Etats-Unis et la communauté internationale, il mettra les critiques de côté et faire ce qu'il pense être juste. Nous devons maintenant attendre."