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Israël : infos SociétéDe nombreux Espagnols sont d'origine arabe ou juiveUn Espagnol ou Portugais sur cinq a des origines juives et un sur dix a des origines maures, selon une enquête portant sur l'ADN des habitants mâles de la péninsule ibérique, rapportée par le journal The Times. "Cette forte proportion indique un niveau élevé de conversions volontaires ou forcées au moment de la reconquête du sud de l'Espagne par les chrétiens", a expliqué Mark Jobling de l'université de Leicester.
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De loin, leur groupe est impressionnant. Une trentaine de femmes perdues sous leur niqab noire. Des silhouettes qui ne sont pas passées inaperçues à Auxerre, où ce groupe, qui se revendique du tabligh, une mouvance piétiste et fondamentaliste, a attiré l'attention de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI). La mouvance radicale se féminise, à en croire les policiers. À Auxerre, ce groupe est particulièrement prosélyte, suivant la doctrine des tablighs, ces croyants qui entendent reproduire le mode de vie du prophète et vont au-devant des publics, notamment marginalisés, pour porter cet islam du pied de la lettre. À la sortie des écoles, ces femmes entièrement voilées abordent les mères de famille, proposent une éducation musulmane, engagent à rejoindre un groupe de lecture du Coran. Elles forment un groupe soudé et tourné contre l'Occident, décrit la DCRI. Ces femmes se réunissent pour vouer aux gémonies la France, les juifs, qu'il «faut anéantir» et parler de djihad. À leur tête, deux femmes, l'une marocaine, l'autre convertie, mèneraient ces actions, dans la mouvance d'un imam surveillé, el-Mouloudi Moutaa.
«On observe une montée en puissance du féminisme islamique, avec son versant radical », confirme Bernard Godard, auteur des Musulmans de France (Robert Laffont). Les mouvements tablighs, mais aussi salafistes, tout aussi fondamentalistes, mais plus politiques, connaissent un succès croissant, avec la recrudescence des prêches enflammés, selon la DCRI. Notamment parmi les femmes, du Maghreb et d'Afrique noire, «ce qui est nouveau».
Ni intégration ni émancipation
Ces groupes séduisent d'autant plus facilement les jeunes qu'ils sont en rupture autant avec la société française qu'avec l'islam traditionnel des parents. « Ce n'est plus la génération des filles voilées qui avaient manifesté contre la loi sur les signes religieux à l'école, en agitant des drapeaux français », poursuit-il. Ces recrues gardent de leur jeunesse française les outils de la modernité, la revendication d'une place au même titre que les hommes. Elles s'investissent sur les forums Internet radicaux, organisent leurs propres manifestations. «Mais se fichent de l'intégration.» La plupart étaient «oppressées dans leur famille, marginalisées dans la société. Elles transforment leurs frustrations dans cet islam sectaire où l'on obtient facilement des bons points», analyse Antoine Sfeir, qui vient de publier une Lettre ouverte aux islamistes ( avec Ghaleb Bencheikh, chez Bayard).
«La religion leur permet de s'affirmer.» Certaines de ces femmes radicalisées ont servi de boîtes aux lettres dans des réseaux terroristes démantelés. Mais leur extrême visibilité les écarte de l'action clandestine et vise la propagande, estime encore Sfeir. Car ces femmes s'attaquent à l'idée que l'émancipation occidentale serait un bienfait.
T'AS OUBLIE JUSTE UNE PRECISION...
ISRAEL AU JUIFS...PUISQUE C'EST UNE NATION JUIVE....(je cite 14 Mai 1948..tu connais cette date ?)
Quant a la France aux francais...c'est toi qui le dis....ca n'engage que toi...
c'est comme la Belgique aux belges et la Hollande aux hollandais...tu y crois toi ? alors c'est que tu es la seule..
Elle a dû se faire éjecter d'autres sites qui ont dû en avoir marre de ses contes de mythomane, et revient mine de rien, en croyant qu'elle et ses ragots anti-sémites ont été oubliés sur ce site..
Chalom à vous Roland, et merci pour toutes vos réactions sincères et fort bien documentées.
Un Espagnol ou Portugais sur cinq a des origines juives et un sur dix a des origines maures, selon une enquête portant sur l'ADN des habitants mâles de la péninsule ibérique, rapportée par le journal The Times. "Cette forte proportion indique un niveau élevé de conversions volontaires ou forcées au moment de la reconquête du sud de l'Espagne par les chrétiens", a expliqué Mark Jobling de l'université de Leicester.
Les descendants de ces Arabes ou Juifs ont finalement été intégrés dans la société espagnole au fil du temps.
Au XIIIe siècle, le sud de l'Espagne et une partie du Portugal ont été occupés par les Arabes. Vers 1470, les Espagnols chrétiens ont lancé la reconquête de toute la péninsule ibérique et ont chassé les derniers occupants de Grenade en 1492. Les juifs et musulmans restés en Espagne ont ensuite dû se convertir. L'Inquisition a ensuite persécuté les récalcitrants.
Une étude similaire au Liban a montré que de nombreux Libanais portaient en eux des chromosomes européens, un lointain héritage des Croisés.
C'est au début du XVII° siècle qu'arrivent à Tunis les premiers marranes ( et également les Morisques : environ 60 000 musulmans convertis de force en 1492, expulsés par Philippe III et accueillis en 1609 par Othman Dey).
Les marchands qu'on voit arriver en Tunisie à partir de 1609 sont de nouveaux chrétiens, pour la plupart revenus au judaïsme. S'y mêlent des juifs levantins, descendants d'anciens expulsés de 1492 qui avaient choisi de s'installer en Orient. Appartenant à la grande bourgeoisie marchande, ils prennent Livourne comme port d'attache et bénéficient des conditions favorables consenties par Ferdinand de Médicis : à Tunis, ils seront Livournais.
Ces juifs livournais forme la communauté portugaise de Tunis (90 personnes en 1848, 500 vers 1820, 3000 vers 1940). Les Tunisiens les nomment "Grana", déformation arabisante du nom anglais de Livourne, Leghorn. Cette communauté, composée de marchands aisés ouverts sur le commerce international, se voit peu à peu reconnaître une certaine autonomie en 1710, ratifiée par une convention entre communautés en 1741 et par un décret beylical en 1759. A partir du milieu du XIX° siècle, l'accroissement de la communauté livournaise de Tunis s'accélère : la grande majorité des expatriés, qui quitte Livourne affaiblie, choisissent Tunis : la communauté livournaise atteindra plus de 4000 personnes (soit le double de la population juive de Livourne!). En 1895, un rapport du consul de France indiquait : " les israélites d'origine italienne occupent à Tunis une place prépondérante par leur situation de fortune, leur étroite solidarité et par l'appui constant du Consulat italien". Simultanément, la Tunisie accueille un flot important d'émigrés italiens catholiques, pauvres venus d'Italie méridionale ("la petite Sicile"). La communauté est marquée par une italianité plus accentuée qui sera mise en question par l'évolution du régime fasciste de Mussolini.
C'est alors que le respect de la liberté religieuse et de leurs coutumes furent garantis aux Indigènes, conformément à la demande du Dey reprise dans l'acte de capitulation du 5 juillet 1830. Ce jour-là les juifs furent libérés du jour au lendemain de la Dhimma et redevinrent des citoyens égaux aux Européens, par application de la loi française. C'est pourquoi ils accueillirent les soldats de Charles X en libérateurs et furent dès lors favorables à la France. Devenus citoyens français suite au décret Crémieux de 1870 les Juifs s'identifièrent de façon croissante à la métropole et malgré leur retour forcé à la condition d'indigène durant la période de la Seconde Guerre mondiale choisirent massivement d'être rapatriés en France lors de l'indépendance de l'Algérie. Cet exil mit fin à 2 000 ans de présence en terre algérienne.
Par le senatus-consulte (décret impérial) du 14 juillet 1865, d'une grande générosité, les musulmans d'Algérie se voient reconnaître la nationalité française sans qu'il leur soit nécessaire de renoncer à la loi coranique : «L'indigène musulman est Français, néanmoins il continuera d'être régi par la loi musulmane. Il peut sur sa demande être admis à jouir des droits du citoyen ; dans ce cas il est régi par les lois civiles et politiques de la France».
Mais le projet se heurte à l'opposition violente des colons européens. Ces derniers, qui se situent du côté de la gauche républicaine, seront parmi les plus ardents à combattre Napoléon III et à se réjouir de sa chute.
La IIIe République, qui succède au Second Empire, prend le contrepied de la politique napoléonienne en intégrant plus étroitement l'Algérie à la France. Mais avec le décret Crémieux, elle établit une discrimination inédite entre les juifs, élevés au rang de citoyen français, et les musulmans.
Une partie de ces juifs étaient établis en Afrique du Nord depuis la première diaspora, au Ve siècle avant JC et ils étaient à l'origine d'une langue aujourd'hui perdue, le judéo-berbère. Les autres étaient originaires d'Espagne d'où ils avaient été chassés en 1492, d'où leur appellation de juifs sépharades (d'après le nom de l'Espagne en langue hébraïque). La «francisation» des uns et des autres avait débuté dès le lendemain de la prise d'Alger.
Les musulmans, très majoritaires, étaient issus des populations kabyles, des envahisseurs arabes ou encore des esclaves enlevés sur les côtes européennes jusqu'au XVIIIe siècle et convertis de force. Ils restaient globalement fidèles à leurs coutumes et en particulier au droit coranique.
Dès l'année suivante, encouragé par la défaite de la France face à la Prusse, un notable musulman, le bachagha El Mokrani, soulève 250 tribus contre le gouvernement français. Sa révolte conduit le 8 avril 1871 à la proclamation de la guerre sainte par le grand maître d'une confrérie musulmane, Cheikh El-Haddad. Un tiers de la population musulmane entre alors en rébellion.
Le chef du gouvernement provisoire, Adolphe Thiers, dépose le 21 juillet 1871 un projet d'abrogation du décret Crémieux mais celui-ci est repoussé sous la pression du banquier Alphonse de Rothschild.
En France, où toute forme d'antisémitisme (*) avait disparu sous la Restauration monarchiste et le Second Empire, le décret entraîne paradoxalement une mise en lumière des juifs. L'antisémitisme apparaît avec force sous la IIIe République, à la faveur du scandale de Panama, qui précèdera de peu l'affaire Dreyfus.
Les colons européens d'Algérie se montrent plus réceptifs que quiconque aux divagations antisémites. C'est ainsi qu'en 1898, en pleine affaire Dreyfus, ils élisent Édouard Drumont, éditeur du journal antisémite La Libre Parole, comme député d'Alger !
_______
N°137. - DÉCRET sur la naturalisation des Indigènes musulmans et des Étrangers résidant en Algérie.
du 24 Octobre 1870.
LE GOUVERNEMENT DE LA DÉFENSE NATIONALE
DÉCRÈTE :
ART. 1er. La qualité de citoyen français, réclamée en conformité des articles 1er et 3 du sénatus-consulte du 14 juillet 1865, ne peut être obtenue qu'à l'âge de vingt et un ans accomplis.
Les indigènes musulmans et les étrangers résidants en Algérie qui réclament cette qualité doivent justifier de cette condition par un acte de naissance; à défaut, par un acte de notoriété dressé sur l'attestation de quatre témoins, par le juge de paix ou le cadi du lieu de résidence, s'il s'agit d'un indigène, et par le juge de paix, s'il s'agit d'un étranger.
L'article 10, paragraphe 1er du Titre III, l'article 11 et l'article 14, paragraphe 2 du titre IV du décret du 21 avril 1866, portant règlement d'administration publique sont modifiés comme il suit :
"Titre III, article 10, paragraphe 1er : L'indigène musulman, s'il réunit les conditions d'âge et d'aptitude déterminées par les règlements français spéciaux à chaque service, peut être appelé, en Algérie, aux fonctions de l'ordre civil désigné au tableau annexé au présent décret.
"Titre III, article 11 : L'indigène musulman qui veut être admis à jouir des droits de citoyen français doit se présenter en personne devant le chef du bureau arabe de la circonscription dans laquelle il réside, à l'effet de former s