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Mon z´ami Men,

Quand tu auras fini avec ton "gros oeuvre", on pourra pilpouler sur l´amour, je peux t´assurer que tu vas t´accrocher.

C'est un plaisir de vous lire Men. Merci pour tout !

Merci aussi à tous pour cette réflexion ! Chaque petite goutte d'eau , chaque question, chaque réflexion apporte beaucoup à JUIF.ORG

Mon cher William,
N'ayant que peu de temps, je saute par moment sur des bribes de phrases qui me poussent à réagir dans le but de développer un micro thème et ainsi faire profiter de ce que nos Sages développent. Ces bribes d’idées, je les prends chez toi, chez Elie, chez Jean... et je les expose comme un postulat sans tenir compte du contexte que vous avez tous formulé. C'est pourquoi j'avais écrit « J’ai juste pris des bribes et j’ai disserté dessus parce que j’avais ce besoin de parler avec vous mais peut-être est-ce déjà ce que vous pensez ? ».
J’ai compris depuis longtemps cependant, la profondeur de ta foi en Hachem et je le redis encore ici : « J’isole volontairement un passage qui me suggère un micro thème mais je ne rentre pas dans le fil directeur de tous vos textes car malheureusement, le temps là ne me le permet pas. » Dès que j’aurais plus de temps, j’espère avoir la courtoisie de vous lire tous pleinement.

Elie, là je lis superficiellement mais c’est ça ou je n’interviens plus du tout

En espérant que vous me pardonnerez tous cette démarche bien singulière. Dites-moi cependant si elle ne vous gêne pas?

C´est une petite goutte d´eau, c´est une source, que dis-je : une source ? C´est un tsunami !

Men,

TU NOUS GÊNES ABSOLUMENT............PAS!!!

Comment peux tu demander cela, quand tu sais ce que j´ai pu sacrifier pour que tu viennes juste nous faire un petit coucou?

un coucou boulette

"La Gmara cite même 7 personnes qui sont mortes sans avoir fauté une seule fois sur terre et la Torah assure que pour un Tsaddik, la mort n’est qu’une simple formalité".

Comme les 7 jours de la semaine ? Chacun étant resté scrupuleusement à la place qui lui a été assignée avec une détermination défiant l'ennui du temps qui passe, imperturbable et nonchalant ? Cela relève-t-il de l'humain ? Le trait n'est-il pas un peu forcé ? Comment échapper au scepticisme devant une telle affirmation ? Et surtout, combien doit-on être imprégné de Torah pour ne pas avoir une pensée déplacée par rapport à cette 'vérité' ? La seule échappatoire pour ne pas avoir à s'autocensurer de crainte de passer pour un mécréant est de se rabattre sur la notion qu'il faut avoir de la faute.

Alors, est-ce une faute de douter d'une telle 'perfection' ou bien de faire fi de sa raison en s'interdisant toute contestation, la Gmara faisant référence indiscutable ?Parole d'Yvan Gilles en quelque sorte ? N'étant ni Yvan, ni Gilles, mais William, comment me positionner en tant qu'élève pour ne pas être invité à quitter la salle de classes ?

Dois-je risquer de me faire injuste à l'égard des maîtres en pointant du doigt la pédagogie dont ils se prévalent ?

Tu as compris, Men, c'est là tout mon questionnement. Intimement, je ne doute pas pas que la vérité soit de leur côté mais je déplore parfois que leur méthodes aient cette rigueur : si tu ne veux pas tomber en panne à chaque feu rouge, change de voiture ! S'inquiètent-ils à juste proportion des moyens dont je dispose ? Sont-ils disposés à m'accorder tout le crédit dont j'ai besoin ? Difficile d'honorer toutes les factures que sont les... contradictions !

Elie, je te souhaite de vivre plus de 120 ans car faut tenir compte de l'inflation du temps = argent et des aléas de la crise provoquée par les gens qui bullent pendant que d'autres se décarcassent la bosse, mais je suis tranquille pour toi, tu mourras en paix. Heu... c'est un smily inédit et affectueux que je t'adresse ainsi qu'à Men et Jean... qui devrait avoir la charité de partager ses trésors un peu plus et de s'emporter un peu moins...

Comment sa nature de D. créateur du monde serait elle compatible avec une sévérité ,telle qu'il priverait les êtres de finitude et d'imperfection et de faiblesse au néant total et ce pour l'éternité ?

Jean,
Si c'est le choix de celui qui préfère le néant de choisir ce dernier, D. va-t-il s'y opposer et lui imposer la vie contre sa volonté?
Il y a des hommes vraiment mauvais qui ne sont absolument pas interressés à faire le bien.
Le Moussar développe ainsi qu'il y a les preneurs et les donneurs et il y en a qui ne font que donner et d'autres, qui ne savent que prendre sans jamais donner une seule fois (Mishna Pirkei Avot : celui qui dit ce qui est à toi est à moi et ce qui est à moi est à moi : C'est un Rasha (=mauvais, méchant)).
Pour vivre, il faut être au moins en majorité de son comportement, à l'image de D. qui Lui donne sans cesse. Car ainsi, en L'imitant, on Le découvre et on se familiarise en quelques sortes avec ce qu'IL est. Et à notre mort, on se sent proche de Lui car ce comportement qu'on avait de donner est devenu notre seconde nature. Mais celui qui n'a jamais donner se sent étranger à D. et comment pourrait-il dans le monde de vérité, accepter un concept qu'il a tjrs méprisé :Celui de donner? Il ne peut donc accepter qu'il y ait un Donneur par excellence : Dieu! Donc comment peut-il vivre en Sa présence? C'est pourquoi, comme c'était son choix, son âme cesse d'exister puisqu'elle même est un Don gratuit à la base.

Ja Men, wir haben also eine grosse Verantwortung, da in unsere Torah Alles geschrieben ist, dass meine ich auch und wir muessen deshalb am besten leben. Noch einmal vielen Dank fuer all Deine Kommentare.
Envoyé par Hilda - le Mardi 1 Décembre 2009 à 14:44

Tout à fait d'accord avec vous Hilda...une très grande responsabilité qui demande beaucoup d'humilité, d'accueil et de générosité dans les pensées, dans les mots et dans les actions...