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De plus, il n'y a pas à ma connaissance, une mitsvah explicite de se rapprocher des autres Nations. Notre boulot nous concerne nous et nous seuls.
Envoyé par Men - le Mardi 3 Novembre 2009 à 11:19

Chroniques 1, 16, 24 - Proclamez parmi les peuples sa gloire, Parmi toutes les nations, ses merveilles,
Chroniques 1, 16, 8 - Rendez hommage à l’Eternel, proclamez son nom, Publiez parmi les nations ses hauts faits.
Psaumes, 49, 2 - Ecoutez ceci, vous toutes, ô nations, soyez attentifs, vous tous, habitants du globe,
Psaumes, 47, 10 - Que les plus nobles d’entre les nations s’assemblent le peuple du Dieu d’Abraham!

L’expression « peuple élu » se dit en hébreu : ‘am segoula (« peuple de prédilection »).

Elle figure à quatre reprises dans la Tora :
Chemoth 19, 5 : « Et maintenant, si vous écoutez Ma voix, et gardez Mon alliance, vous me serez une prédilection parmi tous les peuples, car toute la terre est à Moi. »
Devarim 7, 6 : « Car tu es un peuple saint pour Hachem, ton Dieu, c’est toi qu’a choisi Hachem, ton Dieu, pour Lui être un peuple de prédilection, parmi tous les peuples qui sont sur la surface de la terre. »
Devarim 14, 2 : « Car tu es un peuple saint pour Hachem, ton Dieu, et Hachem t’a choisi afin que tu sois pour Lui un peuple de prédilection, parmi tous les peuples qui sont sur la surface de la terre. »
Devarim 26, 18 : « Et Hachem t’a choisi aujourd’hui pour être pour Lui un peuple de prédilection, comme Il t’a parlé, et pour que tu garde tous Ses commandements. »


Voici les propos du Rav Élie Kahn :

Il y a deux approches principales concernant l'election du Peulple Juif, l'une affirmant que ce peuple a été choisi pour les mérites de ses ancêtres, à commencer par Avraham, puis Ytsh'ak (et non Ismael) puis Yaacov (et non Essav).

Une seconde approche affirme que c'est pour certaines qualités naturelles du Peuple Juif que celui-ci auraut été choisi. Selon Rabbi Yehouda Halevy, il s'agit d'une potentialité prophétique; selon le Rav Kook, d'une sensibilité morale particulière.

Personne ne parle de supériorité du Peuple Juif et de droit qu'il aurait sur d'autres nations. On parle au contraire d'un supplément de devoirs, et de responsabilité accrue par rapport au reste de l'humanité.
Tout homme ayant rempli ses obligations aura droit aux félicités futures. Il suffit donc pour un non juif d'observer les septs lois noahides.

Pourquoi avoir élu un peuple qui doit lui observer tous les commandements de la Tora ?

Pour que ce peuple puisse conduire l'humanité, par son exemple, vers un plus haut degré de spiritualité et de moralité.

Le rôle du Peuple Juif n'est pas de convertir tous les êtres humains au judaïsme, mais de faire prendre conscience à l'humanité entière de la nécessité de servir D'ieu et de mener une vie morale en observant les sept lois noahides.

Nous devrions effectivement faire plus d'efforts pour répandre cette bonne parole. Je suppose que cela ne se fait pas entre autre parce qu'il y a énormément de juifs à remettre sur le droit chemin avant de s'occuper des non juifs

Sans vouloir froisser qui que ce soit...Voici quelques réflexions qui n'ont pas pour but de "jueger" qui que ce soit mais plutôt de rendre hommage aux juifs qui acceptent humblement cette "élection" si mal comproise de part et d'autre.

Le sentiment de superiorite attise la colere des autres, peut-etre pour des raisons bien-fondees. L'idee que le peuple elu serait meilleur par nature qu'un autre peuple est une interprétation de l'homme.
La Justice de D.ieu, de toute évidence, nous échappe...elle est d'un autre ordre que celle que nous concevons avec nos esprits finis. L'election dans la tradition juive est une election de devoir et non de droit, elle impose a celui qui est elu des obligations et non des dispenses.

La haine ou la jalousie n'est pas une consequence necessaire de l'election. Elle revele plutot l'incapacite des acteurs en presence a accepter l'idee que certaines personnes par leurs actes et pensees, par l'effort et la volonte, s'accrochent à un projet et le developpent pour eux et esperent le faire passer a leur posterite.
L'election n'est pas le probleme de D.ieu, c'est le probleme de l'homme.

De sorte qu'on retrouve parmi les nations des Justes qui respectent les 7 Lois Noahide et parmi les juifs des "non-justes" qui ne respectent pas les 7 lois Nohaïde, lois qui sont inscrites dans la Torah, à l'intention des nations ...et des juifs, bien entendu...

Elie, quand tu dis :
"Il apparaît clairement que celui qui fait les mitsvot par ce qu’on le lui commande est à un niveau supérieure de celui qui les fait de manière spontanée" tu fais appel au concept de : Gadol Hametsouvé vé'Ossé mi shéEyno metsouvé vé 'Ossé = Il est plus grand celui qui est obligé de faire et qui fait que celui qui n'est pas obligé de faire et qui fait. Si tu réfléchis, c'est d'une grande logique car celui qui n'est pas obligé mais qui fait quand même, se dit dans son for intérieur : quand j'en aurais marre, j'arrêterai! et il n'y aura aucune conséquence pour lui car de toute façon, il n'y a pas de salaire à la clé (ou si peu vu qu’on ne lui a rien demandé). Mais celui qui fait en étant obligé, ne peut pas se dire ça. S’il fait, cela signifie qu'il se soumet à la volonté de Hachem et pour cela, son salaire sera grand car parce qu’on exige de lui qu’il fasse quelque chose, en compensation il y aura récompense. Le Rambam développe la notion inverse dans un souci de récompenser « l’intention de quelqu’un qui a déjà un niveau très élevé de proximité avec Hachem» et qui du coup ferait de façon intéressée (lolishma) puisqu’il en conçoit le salaire (qui est la perfection ultime). Alors que l’autre qui est plus bas, ne comprenant pas ce qu’il a à gagner, il le fait de façon désintéressée (lishma).

Mais fondamentalement, le Rambam n’est pas contre le fait que le plus grand est celui qui est obligé. Ça se démontre très bien dans la vie de tous les jours : Si il y a un qui étudie et qu’un autre le voit, l’autre peut se dire : c’est sympa son étude, je vais m’y joindre (car il croit qu’il est libre de faire ce qu’il veut = il ne se croit pas obligé). Mais si le premier lui dit : Tu fais bien de venir car de toute façon t’es obligé. Alors l’autre n’a plus envie d’étudier car il se sent contraint. D’où il est bien plus grand s’il continue d’étudier malgré tout. Ainsi qu’il est dit « Léfoum tsara agra » : En fonction de la peine = le salaire.

Elie, « Quel est le rôle d'Israël parmi les nations? »
De nos jours, plus grand-chose car les Nations sont totalement perverties sur les notions de service divin.
Le seul rôle valable pour Israel est de s’éloigner des pratiques des Nations qui vont contre la Torah (c’est-à-dire de faire Techouvah). Il faudrait que les Juifs reviennent sur eux-mêmes et comprennent qu’en dehors de la Torah, il n’y a rien. Alors seulement peut-être seront-ils un exemple bénéfique pour les Nations mais tant qu’Israel cherchera à imiter les Nations ou à chercher à leur plaire, l’échec des relations Israel-Nations sera total. Nous, notre domaine, c’est la Torah et nous ne pouvons exceller que là. A l’inverse, les Nations seraient totalement démunies pour appliquer la Torah mais elles peuvent être très sensibles à sa perfection. Encore faudrait-il pour cela que les Juifs sachent l’appliquer correctement car sinon, les Nations vont se moquer de nous et donc, de la Torah.
En clair : Le rôle d’Israel parmi les Nations est bien de vivre selon les préceptes de la Torah.

COMMENT LE HAMAS DONNE T ' IL LE DROIT A LA PAROLE A DES GAMINS ? dont ils se foutent totalement , les
enfants sont endoctriner dans le terrorisme et la haine des juifs ...les enfants sont manipulés par les adultes à qui ils font un lavage de cerveaux ....QUE FAIT L ' UNICEF ET LES DROITS DE L 'HOMME ??? l ' ONU , l ' UE
trouvent ça normale que des enfants servent d 'enfants soldats dans ces pays là ? quelle sale mentalité ces muzz ...

« Si comme le talmud semble le dire les nations ne sont plus astreintes à observer les 7 mitsvot noahide depuis le moment où D’ a donné la torah à Israël. »
Oui, ça c’est très dur pour les Nations ! Mais il faut savoir que ça ne concerne que les nations dans leur globalité mais en revanche, individuellement, chaque Non-juif peut toujours s’il le désire, accepter sur lui les 7 Lois noahides ; Dès qu’il aura décidé cela, ça lui sera alors transformé à ce moment comme une obligation pour lui de faire les 7 Mitsvot et pareillement aux Juifs, il aura alors une récompense immense à la hauteur de l’effort qu’il aura développé sur ces 7 Mitsvot.

droit de l ' enfant UNICEF
La Convention relative aux droits de l'enfant rassemble en un seul document les droits formulés dans d'autres instruments internationaux. Elle en donne une définition plus complète et énonce un ensemble de principes directeurs qui ont une influence fondamentale sur la conception que nous avons des enfants.

Cette compilation et cette clarification des droits de l'enfant définissent les conditions et les mesures nécessaires pour permettre à tout être humain de réaliser tout son potentiel. Outre qu'ils posent les principes fondateurs sur lesquels repose le respect de tous les droits, les articles de la Convention identifient les ressources spécifiques, les compétences et les contributions requises pour que les enfants puissent survivre et se développer au mieux de leurs capacités. Ces articles exigent aussi la prise de mesures qui visent à protéger les enfants de la négligence, de l'exploitation et des mauvais traitements.

Tous les enfants ont les mêmes droits. Tous les droits sont liés en eux et ont une importance égale. La Convention insiste sur ces principes et rappelle que les enfants doivent respecter les droits des autres, notamment ceux de leurs parents. De même, la compréhension qu'ils peuvent avoir des questions soulevées dans la Convention variera en fonction de leur âge. Aider les enfants à comprendre leurs droits ne veut pas dire que les parents doivent les pousser à faire des choix dont ils ne peuvent pas saisir toutes les conséquences, en raison de leur jeune âge.

La Convention reconnaît expressément que la responsabilité d'élever les enfants revient en priorité aux parents. Le texte encourage les parents à parler à l'enfant de l'exercice de ses droits "d'une manière qui corresponde au développement de ses capacités" (article 5). Les parents, qui savent intuitivement à quel stade de développement se trouve leur enfant, le feront naturellement. Les questions qu'ils aborderont, les réponses qu'ils donneront, ou les méthodes qu'ils utiliseront varieront selon que l'enfant à 3, 9 ou 16 ans.

Euh... Hélène, excuse-moi mais je n'avais pas encore lu ton post sur le Rav Kahn quand j'ai voulu répondre à Elie.
Ben en fait, je suis 100% d'accord avec ce que R. Kahn a écrit et je te dis merci d'avoir apporté de l'eau à mon moulin