English Version Force de Défense d'Israel sur Internet
Inscription gratuite
AccueilInfos IsraelBlogs Juifs et IsraéliensVidéo IsraelOpinions : monde Juif et IsraelLe MagTOP SitesLa BoutiqueJuif.org TV

Vidéo

Radio J renonce à inviter Marine Le Pen

Radio J, qui voulait briser un tabou en invitant ce dimanche la présidente du Front National Marine Le Pen, a annulé ce rendez-vous sous la pression d'associations juives qui pensent que le Front national reste un parti "antisémite et raciste".
404 commentaires
edmond si pour toi, ca IMPORTE PEU QUE LEON BLUM FUT DEPORTE A BUCHENWALD DU FAIT QU'IL AIT EU DROIT A UN TRAITEMENT DE " FAVEUR " alors il n'y a vraiment plus RIEN A DIRE NI RIEN A ESPERER DE BON POUR LES YEHUDIM
QUI RESIDENT ENCORE EN FRANCE AUJOURD'HUI ! et ca vous parait INCONCEVABLE que je me montre virulente dans mes propos ? SUIS-JE SUR UN SITE YEHUDI OU NON ?

JE PENSE A TOUS CEUX QUI TENTAIENT DE REVEILLER, DE SECOUER, D'ENTRAINER AVEC EUX LEUR FAMILLES, LEURS AMIS AFIN DE LES SAUVER DU FLEAU NAZI EN FUYANT L'EUROPE et l'inertie de bon nombre d'entre-eux qui ATTENDIRENT L'ETOILE SUR LE COEUR ET LES LOIS QUI ALLAIENT SUIVRE!

c'est en essayant d'obtenir l'enumeration de ces lois que je suis tombee sur PETAIN ! et sa biographie........



http://judaisme.sdv.fr/perso/blum.htm


Léon BLUM
1872 - 1950
par Lazare Landau
Extrait de l'Almanach du KKL-Strasbourg 5753-1993 (avec l'aimable autorisation des Editeurs)

Léon Blum est né le 9 avril 1872 à Paris d’une vieille famille juive originaire de Westhoffen. Son père, commerçant aisé, tenait un magasin de nouveautés très coté. Il tenait pour son fils à des études de haut niveau. Léon Blum parcourut avec brio le cursus honorum des études de Droit, à la Sorbonne. Il fit remarquer très tôt son talent littéraire et son esprit indépendant. En 1906 il publiait En lisant : réflexions critiques ; de 1905 à 1911 : Au Théâtre , en quatre volume ; en 1914, une biographie de Stendhal ; enfin, en 1907 : Du mariage qui fit quelque bruit en raison de ses idées très peu conformistes. Dans le domaine de sa spécialité universitaire, il fut admis au Conseil d’Etat où il atteignit la plus haute fonction, celle de Maître des Requêtes.

Communistes et Socialistes
Animé d’une conscience aigüe de ses responsabilités de juif, il s’engagea dans le combat pour Alfred Dreyfus dès que le scandale antisémite éclata. Entraîné par le courant dreyfusard et son admiration pour Jean Jaurès il adhéra au Parti Socialiste en 1899. Il fut élu député, pour la première fois, en 1919. Il participa très activement au Congrès Socialiste de Tours, en 1920, qui devint le théâtre d’une dramatique polémique entre socialistes fidèles à la doctrine française et socialistes convertis au communisme, sous l’influence de la révolution russe de 1917. Le Parti communiste russe avait envoyé à Tours des délégués qui y firent une active propagande. De toutes ses forces, Léon Blum combattit les communistes, tels Marcel Cachin et André Marty. Le débat s’acheva par un vote. Les communistes majoritaires mirent la main sur l’ Humanité fondée par Jean Jaurès. Ils firent sécession pour créer un nouveau parti : le "Parti communiste français". Cependant, Blum encourageait ses amis à garder leur fidélité au socialisme humaniste et réformiste. Il les adjurait de rester avec lui pour "garder la vieille maison". En 1992, après la désintégration de l‘U.R.S.S. et l’interdiction du Parti communiste en Russie, ce serait une ironie facile de souligner qui avait raison, à Tours, en 1920. Les communistes ne pardonnèrent jamais à Blum.


Le Front Populaire
Blum soutint, en 1924, le Cartel des gauches d’Edouard Herriot. Député de Narbonne en 1929, il fut réélu, brillamment, en 1932 et en 1936. Après l’émeute des ligues de Droite, le 6 février 1934, tous les partis de gauche antifascistes, s’étaient groupés dans un cartel renouvelé, le Front Populaire. Celui-ci gagna les élections en 1936. A l’intérieur de ce Front, le Parti Socialiste devançait ses associés : la direction du gouvernement lui revenait.

Léon Blum subit cette année-là, l’une des plus grandes épreuves de sa vie de juif : les partis de droite se déchaînèrent contre lui. Charles Maurras inspirateur de L’Action Française écrivit: "c’est en tant que Juif qu’il faut voir, concevoir, entendre, combattre et abattre Blum". Ses amis firent chorus. Une tentative d’attentat confirme la violence des meneurs. D’ailleurs, tous les Juifs tremblent en France, sans qu’on puisse les taxer de lâcheté! (...) Blum ne veut pas fuir ses responsabilités ; ni le danger. Il forme son gouvernement le 5 juin et devient le premier Juif à assurer la direction du gouvernement de la France. Le 6 juin, il présente son Cabinet à la Chambre des Députés.

C’est Xavier Vallat, député de Droite, proche de l’Action française , qui lance l’attaque la plus blessante :

"Votre arrivée au pouvoir marque incontestablement une date historique. Pour la première fois, ce vieux pays gallo-romain va être gouverné par un juif. J’ose dire à haute voix ce que le pays pense en son for intérieur ; il est préférable de mettre à la tête de ce pays un homme dont les origines appartiennent à son sol... qu’un subtil talmudiste."
Blum n’avait jamais lu une seule ligne de Talmud, mais il réagit vivement à l’outrage. Blême, il veut d’abord quitter la salle. Ses amis le retiennent. Il répond, plus tard, qu’il ne se targue, ni se cache d’appartenir à "une race" qui doit à la Révolution française la liberté et l’égalité humaines.


La guerre et le procès de Riom
Après une année très difficile, Blum démissionne le 21 juin 1937. Il revient à l’Hôtel Matignon, pour une présidence éphémère en mars 1938. C’est l’époque de l’Anschluss. Nul ne paraît en mesure d’arrêter les progrès d’Hitler triomphant. En 1940, après le désastre militaire qui frappe la France, le gouvernement de Vichy le défère à la Cour de Justice de Riom en qualité de "responsable de la défaite". Devant ce tribunal créé contre lui, il confond le Maréchal Pétain.

Celui-ci décide, par "décision" du 7 avril 1942, de suspendre les séances de la Cour de Riom, et, en même temps condamne Léon Blum à la prison à vie. D’avril 1942 au 31 mars 1943, il sera détenu à la maison d’arrêt de Bourrasol. Fin mai 1943, des officiers allemands pénétrent dans sa cellule. Vichy le livre à Hitler : il est déporté au camp de concentration de Buchenwald. Survivant par miracle, il accueille les libérateurs américains en mai 1945. Le cauchemar hitlérien est fini.

Septuagénaire, il revient au pouvoir en 1946 et gouverne à nouveau la France pendant un mois. Son rôle essentiel consiste alors à négocier aux Etats-Unis un important crédit pour assurer le relèvement du pays.

Il se retire ensuite à Jouy-en-Josas près de Versailles où il mourra le 30 mars 1950 à l'âge de 78 ans.



Solidarité juive et sioniste

Constamment absorbé par la politique intérieure française, Léon Blum n’a jamais négligé la solidarité juive, particulièrement vis-à-vis du mouvement sioniste.
En 1928, en coopération avec de grands dirigeants inspirés comme Arthur Rubinstein et Edouard Bernstein, il a créé le "Comité Socialiste pour la Palestine". Sur l’initiative de Haïm Weizmann, il entre au Comité élargi de l’Agence juive et y prend la parole à Zurich en 1929. Dès 1919 il s’était entremis auprès de son ami Philippe Berthelot pour obtenir la levée de l’opposition française au mandat anglais sur la Palestine.

En 1937, il accepte que son nom soit donné à une localité juive en Palestine : elle s’appelle Kfar Blum. En novembre 1938 à la demande des organisations sionistes il prononce devant la LICA un réquisitoire contre la doctrine hitlérienne. En 1947, il agit auprès des dirigeants travaillistes anglais pour obtenir, en Palestine, une décision favorable aux Sionistes. A Georges Bidault, Ministre des Affaires Etrangères, il écrit le 25 novembre 1947 une lettre pressante pour demander un vote favorable de la France pour la création de l’Etat Juif.

Si nous cherchons une profession de foi de Léon Blum nous la trouverons dans son hommage à Haïm Weizmann :

"Juif français, né en France d’une longue suite d’aïeux français, ne parlant que la langue de mon pays, nourri principalement de sa culture, m’étant refusé à le quitter à l’heure même où j’y courais le plus de dangers, je participe cependant à l’effort admirable miraculeusement transporté du plan du rêve au plan de la réalité historique, qui assure désormais une patrie digne, également libre à tous les Juifs qui n’ont pas eu comme moi la bonne fortune de la trouver dans leur pays natal. J’ai suivi cet effort depuis que le Président Weizmann me l’a fait comprendre. Je m’en suis toujours senti fier et j’en suis plus que jamais solidaire".
Que dire de plus ? Tout commentaire affaiblirait la portée d’un tel texte, symbole de foi d’un grand Juif, d’un grand Français.



sur ce, laila tov ! juste le temps de me remettre de ma surprise ou encore decouvrir le fin mot de cette (decouverte) !
Envoyé par jocelyne d'ganya - le Mardi 29 Mars 2011 à 23:24
En passant dieudonné se rend chez Khadafi et il se plait à véhiculer que les juifs ont tués Jésus. Ce FOU FURIEUX est l'ami de la famille Le Pen et interrogée à son sujet Marine Le Pen "RESPECTE" ses opinions.

Moi , ça me suffit ! ...et ça m'écoeure... Pour ceux et celles qui veulent des preuves de ce que j'avance, faites aller vos moteurs de recherche, c'est hyper accessible !
Envoyé par Hélène - le Mardi 29 Mars 2011 à 23:24
J'vais quand même lire les derniers posts, histoire de m'instruire un peu !

Et merci encore William pour la superbe vidéo ! Sourire
Envoyé par Hélène - le Mardi 29 Mars 2011 à 23:26
Comme toute la fine équipe est sur ce fil....

http://www.chezmaya.com/pps/leconcivilisation.html

C'est un hors sujet mais fort sympa.
Envoyé par William_010 - le Mardi 29 Mars 2011 à 20:00

comme le signale helene, merci william pour ta video, elle remet immediatement les idees en place.

ca calme immediatement ou presque...... lol.

Envoyé par jocelyne d'ganya - le Mardi 29 Mars 2011 à 23:44
jocelyne fais plus court s'il te plait,j'ai l'impression de lire un roman,et je deteste lire un roman sur un ecran,a ce sujet un bon livre,une histoire vrai et poignante"le livre d'annaelle"suivi du livre inachevé,je ne l'ai pas terminé,et je vais mettre longtemps a le lire,le grand rabinjoseph sitruck dit d'elle
elle nous parait etre une confirmation des textes des sages relatifs a la reincarnation de l'ame qui peut selon le talmud revenir sur terre pour achever un cycle precedent;
il dit aussi que ses connaissances en torah sont significatives et il est clair qu'elle ne les tient pas de sa vie terrestre;
je le lis de temps en temps,c'est lourd a lire et a comprendre,difficile;un livre a lire
Envoyé par Elie_043 - le Mardi 29 Mars 2011 à 23:48
Hélène, bravo c'est ça qu'il faut, faire dans la qualité plutôt que la quantité.

Ton com a disparu, mais j'ai trouvé une vidéo dans ce sens:

http://www.dailymotion.com/video/x72540_marine-le-pen-parle-de-dieudo_news

On comprend alors que marine n'a même pas la carrure pour afficher le FN comme un parti honnête et encore moins à l'aise dans ses baskets.

J'aurai aimé entendre radioJ insisté sur ce genre de question.

Toutefois Hélène, si tu as le lien concernant "marine respectant les opinions de dieudonné", ce serait gentil.
Envoyé par Elie_010 - le Mercredi 30 Mars 2011 à 00:09
je le lis de temps en temps,c'est lourd a lire et a comprendre,difficile;un livre a lire
Envoyé par Elie_043 - le Mardi 29 Mars 2011 à 23:48

merci infiniment elie, vraiment MERCI ! tu as raison, c'est, j'en suis sure, un livre A LIRE si j'en crois cet extrait...

encore un C/C je sais je suis incorrigible milles excuses elie ;

Les Lumières du chamach
Discours d'Annaëlle lors de son 9ème anniversaire 19 Kislev 5760 - 28 Novembre 1999
En tout il me ressemblait : je ne parle pas, il parlait très peu ; je ne marche pas, il se déplaçait en faisant des S de tout son corps ; je ne mange pas, il finissait à peine les restes du kiddouch de shabbat et ne se nourrissait, en semaine, que de pain, de laitages et d'eau. Tout le monde l'appelait Gamarnou, il était le bedeau d'une synagogue disparue dans une Pologne universelle qui aurait pu tout aussi bien se trouver en Hongrie. Aujourd'hui, personne ne le connaît plus, car la guerre a fini, au bout des camps, d'effacer sa trace.
En ce temps-là, la ville dont je veux parler était prospère. On l'appelait même la Petite Jérusalem, les Juifs y étaient heureux. Le commerce y était florissant, tant ils y étudiaient la Torah. Connaître le sidour par cœur, avoir appris le Houmach avec les grands commentaires de Rachi, était en ce temps-là aussi courant que d'exercer le métier de coiffeur ou de menuisier. Les piliers de notre monde parlaient avec les mots du Talmud, qui était comme une partie d'eux-mêmes, à tel point que chacun d'eux, semblait-il, aurait pu l'avoir écrit.
Ces Rabbi H'iya, ces Rabbi Yoh'anan, ces Rabbi Akiva, étaient des quincailliers, des médecins, des notaires, que sais-je encore. De temps en temps, l'un d'eux ne répugnait pas à aller " donner un coup de main " bien utile chez le commerçant qui en avait besoin.
Gamarnou, lui, était le seul idiot du village. Il ne savait ni lire, ni écrire, ses paroles étaient des cris. Pour gagner ce pain qu'il ne mangeait même pas, on l'avait chargé de plier les taliths à la maison d'étude, de remettre les livres à l'endroit dans la bibliothèque, de balayer les détritus laissés par les enfants dans la salle de prière, de commander le shabbes goy qui n'écoutait qu'à moitié et, comme si tout cela n'était pas suffisant, de garder les petits dans la cour du h'eder.
Aux premiers jours de Kislev, Gamarnou était pris d'une joie fébrile à l'approche de cette mitzva dont il guettait la venue avec une grande impatience : redonner de l'éclat à la grande hanoukia d'argent ciselé à la perfection qui représentait l'arbre aux pommes, mesurait environ un mètre de haut et dont le métal avait terni subissant la patine du temps. Gamarnou la faisait tant reluire - il finissait de la polir, au grand dam du rav, avec les pans de son talith - qu'il n'était plus besoin d'allumer les bougies pour voir une grande flamme en entrant dans la synagogue.
Dès que survenaient des problèmes, à la moindre poussière de misère qui tombait sur le peuple d'Israël, Gamarnou s'écriait en levant les bras au ciel : " Quand Machia'h sera là, ces ennuis seront finis pour nous (Gamarnou) ! " Il symbolisait un peu les prémices de l'arrivée du Messie. Il partit comme il était venu, et tout son corps ne fut plus qu'huile sainte pour enflammer la hanoukia. Sur sa tombe, on inscrivit " Lampe sainte " et l'on raconte qu'au plus profond des nuits, quand les enfants se hasardaient autour des champs attenants au cimetière, ils pouvaient y voir une flamme monter vers le ciel, peut-être comme cette colonne de feu qui accompagna le peuple juif dans sa traversée du désert. Gamarnou était le simple chamach d'une petite ville qui n'est plus.

Aujourd'hui, j'allume mes neuf bougies. Savez-vous qu'il ne faut jamais les souffler, car c'est éteindre un peu de l'air divin qui est notre inspiration. Il est un autre chamach dont je voudrais parler, et c'est le plus grand. Il s'appelle Moché. Et il a allumé une menorah de 600 000 âmes. D'un côté il y a Moché, de l'autre il y a Gamarnou simple et universel. De ces deux chamachs, nous ignorons lequel brillera le plus.
Chacun sait que Hanoucca commémore un temps miraculeux où une petite fiole d'huile servit à allumer la menorah du Temple huit jours durant. Nous parlons toujours de ces huit lumières, jamais de la neuvième. C'est pourtant notre Gamarnou, et c'est aussi Moché. Car qu'est-ce qu'un chamach, qu'est-ce que la neuvième bougie de Hanoucca, sinon celle qui permet d'allumer toutes les autres, celle qui nous éclaire, qui nous enseigne le plus? Le proverbe dit : " Car le commandement est lampe, la Torah lumière et chemin de vie et leçon de morale. " Mais, chère Rav, chére famille, chers amis, chers enfants et élèves, qu'est-ce que la lampe ? Le proverbe répond : " La lampe de D.ieu, c'est l'âme de l'homme qui examine toutes les chambres du ventre. " Un grand maître, dont ma date de naissance correspond à sa libération des geôles russes, et qui marque le Roch Hachana de la hassidout, nous dit encore : " C'est un récipient où l'on fait couler de l'huile. " C'est donc l'huile qui fait la lampe. Le rabbin continue : " L'huile n'est pas lumineuse : la mèche qui tombe dans l'huile s'éteint. Pourtant, c'est grâce à elle que la flamme brûle ; il suffit de très peu d'huile pour que la mèche flambe et elle s'éteint dès qu'il n'y en a plus. " On peut en dire autant de la mitzva, qui nourrit les lumières de la sagesse.

Cette fête de Hanoucca, grâce à D.ieu , inspire beaucoup les Juifs. Ils y trouvent un peu de ce merveilleux inhérent à l'enfance et à ses lumières. Moi, je chéris tout particulièrement deux fêtes : Souccot, parce qu'on y construit une cabane, ce qui ressemble à un jeu d'enfant, et parce que c'est la seule mitzva qui nous recouvre entièrement. Hanoucca, parce que je suis née dans les halos de cette lumière-là.
J'ai neuf ans et vous tous qui êtes autour de moi, vous êtes comme un grand cœur éclairé. Si D.ieu m'a mise sur Terre telle que vous me voyez, c'est que je suis la neuvième bougie, un de ces chamachs dont la mission est d'allumer le cœur de chacun. On dit qu'une toute petite lumière peut repousser l'obscurité la plus profonde. On dit aussi que l'anniversaire est un grand jour de réparation, que c'est un Roch Hachana individuel. Vous voilà tous ensemble, ce soir, réunis autour de la petite lumière qui se nomme Annaëlle. Vous êtes mon plus beau cadeau, vous êtes les lumières de l'amour et de l'amitié qui m'éclairent en cet instant.
Je suis, je disparais, je suis la lumière des lumières... Le chamach n'a pas d'existence propre. Peut-être même qu'il n'existe pas, mais ce vide, c'est lui précisément qui crée le plein. Chacun ce soir doit avoir la pensée la plus pure, maintenant, pour qu'apparaisse ce chamach supérieur, l'oint de D.ieu , Machia'h. Puisque nous sommes encore à l'ombre de la paracha Vayichlach, rappelons que c'est pour une fiole d'huile que Jacob retourna sur ses pas, rendant ainsi possible le combat avec l'ange. Car cette fiole contenait l'huile dont il frotta la pierre érigée lors du rêve de l'échelle, celle-là même que D.ieu lui donna du ciel, qui servit à l'onction de David et servira à celle de Machia'h.

Il suffirait de faire une seconde de silence pour entendre les pas de Machia'h, de fermer les yeux pour que le noir intérieur nous éclaire de la lumière supérieure de la Torah, de la lumière du chamach, celui qui s'annule en D.ieu, pour que se révèle enfin à nous la lumière de l'Ein Sof Baroukh Hou, celle du premier jour que D.ieu mit de côté, tant elle était puissante, dans les lettres noires de la Torah. Chacun à son degré peut la voir en ce moment, chacun étant le chamach de l'autre. N'oubliez pas : chaque fois que vous allumerez la première bougie de Hanoucca, l'instant de Machia'h se reconstituera.
Un jour, les deux fêtes qui me sont le plus chères, Souccot et Hanoucca, n'en feront plus qu'une. C'est le jour où, chacun des tzaddikim invités - Abraham, Itz'hak, Yacov, Iosseph et Moché - ayant décliné l'honneur de réciter le kiddouch, David, Machia'h en personne, à la fois roi et chamach du Roi des rois, sous la grande soucca construite avec la peau du Léviathan, embrasera l'âme de chacun à la lumière divine de la Torah.
Soyez bénis et puissions-nous tous avoir le mérite, maintenant, de recevoir le Roi Machia'h ; Amen.


Annaëlle Chimoni


Envoyé par jocelyne d'ganya - le Mercredi 30 Mars 2011 à 00:24
Lisez donc le programme du Front National sur la politique étrangère et appréciez les "notions de colonies juives et de territoires occupés et nulle mention du nom même d'Israel et ne faites pas semblant de ne pas voir ;le FN RESTE ET DEMEURE UN PARTI ANTI ISRAELIEN
Envoyé par Hélène - le Mercredi 30 Mars 2011 à 02:51
jocelyne,que rajouté a cette lecture que je viens de faire,elle n'a que 9 ans,et elle ecrit comme une personne qui a toute une vie de savoir et d'etudes,tu comprends pourquoi cette lecture est difficile pour moi,j'ai 65 ans des cheveux blancs,parfois des douleurs dues a mon age,je cours souvent pour faire de ci de la une affaire,et elle a 9 ans et la sagesse d'une vie entiere a etudié les livres saints,comment fait t'elle?
je n'ai jamais feté hannoucah en pensant comme elle a cette flamme,elle est la neuvieme flamme dont la mission est d'allumer le ceur de chacun;
hier je ne voyais que toi a qui l'ecrire,et tu as relancée l'histoire d'annaelle,celui ou celle qui lira ces commentaires peut etre ouvrira ce livre,mettra peut etre longtemps a le lire,peut etre pour ne pas le finir vite et comprendre chaque mot de chaque phrase,ainsi annaelle aura accomplie je le crois sa mission,etre tous reunis autour de cette flamme,il est necessaire de lire ce livre,prendre le temps sans etre presser,on lui doit cela,merci pour ce c/c,pour une fois j'aurai aimé qu'il soit plus long;
Envoyé par Elie_043 - le Mercredi 30 Mars 2011 à 05:53
Bonjour Elie,
J'ai lu le lvre d'Annaëlle. A te lire, j'en suis à me dire que j'ai dû le lire trop vite. Je le retrouve et je m'y replonge !

Bonjouer Hélène,
Il ne fait aucun doute que le FN est anti-Isarélien. Et c'est évidemment une raison de plus pour ne pas voter pour ce parti.
l'hypocrisie et l'injustice de cet anti-israélisme sont méprisables car relayant l'antisémitisme vulgaire et primaire qui est omniprèsent dans la quasi totalité des tendances idéologiques et/ou religieuses.
Envoyé par William_010 - le Mercredi 30 Mars 2011 à 09:06
Ajouter votre commentaire !
Adresse email :
Mot de passe :
Votre commentaire : 0/1500 caractères
Ajouter le smiley Sourire Ajouter le smiley Rigole Ajouter le smiley Choqué Ajouter le smiley Clin d'oeil Ajouter le smiley En colère ! Ajouter le smiley Embarrassé Ajouter le smiley Tire la langue Ajouter le smiley Star Ajouter le smiley Triste
Vous devez être membre de Juif.org pour ajouter votre commentaire. Cliquez-ici pour devenir membre !
Membre Juif.org



Tags Vidéo



Dernière mise à jour, il y a 59 minutes