Antisémitisme : racisme envers les Juifs & Israël

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dans l'administration, mais de les y laisser. Politique qui vaut aussi pour l'armée, où, à côté de gaullistes comme le général Leclerc ou le futur général Jacques Massu, nombre d'officiers supérieurs vichystes poursuivent leur carrière ( Juin, de Lattre de Tassigny, et nombre d'autres ... ).
Pour De Gaulle, la priorité était de reconstituer au plus vite l'unité politique du pays autour de lui, de manière à restaurer pour la France une position internationale indépendante et puissante , entre l'URSS et les Etats-Unis. D'où l'essor du mythe complaisamment cultivé d'une France quasiment tout entière résistante, et l'oblitération d'éléments gênants pour ce mythe, comme la véritable guerre civile du printemps et de l'été 44 ou comme la question du rôle joué par certains ( comme Maurice Papon, et, plus généralement, l'administration, la gendarlerie et la police ) dans la traque des Juifs.

Il y a, dans l'histoire de la Résistance, des éléments troubles ou énigmatiques. Jean Moulin, par exemple, a été donné - mais il est difficile d'imaginer que ce soit par De Gaulle, dont il était le représentant personnel auprès des mouvements de résistance, qu'il cherchait à unifier précisément sous obédience gaulliste. L'affaire du maquis du Vercors - qu'on peut considérer, par ailleurs, comme l'un des épisodes de cette guerre civile que j'évoque ci-dessus - comporte aussi des éléments troublants.
Quant aux moeurs pédophiles que tu prêtes à De Gaulle, Moshé, rien ne les accrédite en-dehors de ton imagination. Tu incrimines aussi Maurice Papon, " organisateur " , selon toi, " de ces débauches " . Là encore, je suppose que tu serais bien en peine d'apporter le moindre élément précis à l'appui de tes dires. Papon est un personnage suffisamment sinistre ( de son rôle à la préfecture de Bordeaux sous l'Occupation à sa responsabilité dans les événements d'octobre 1960 à Paris ) pour qu'il n' y ait pas besoin d'en rajouter.

Sacré Moshé !

Voilà qu'il voit encore des pédophiles de partout ! ;-)

Heureusement que des personnes érudites comme Edmond savent répliquer poliment et avec de vrais arguments à ses propos fabriqués par son intellect quelque peu torturé...

Bonjour Edmond,

Il fallait s'attendre à ce que cette histoire finisse ainsi, par un film, mais au delà de cette sordide affaire, il faut mesurer l'impact auprès des populations, rappelons que DSK est un présidentiable, et que jusqu'à ce jour, la thèse d'un complot demeure hautement plausible...

Hollande doit son siège à nafissatou diallo...

Très bien dit Edmond_002,
Je me souviens bien de cette période, tu retraces la stricte vérité.
Le général CHARLES DE GAULLE c'est lui le premier résistant, par sa force de caractère il a tenu tête au Président des USA qui voulait le remplacer par le général GIREAUT
1961 les forces de police ont riposté pas en jetant des civils dans la seine ceci c'est fait en 1957 sous le gouvernement Socialiste de Mr Guy Mollet, voila comment cela est arrivé j'ai vu cette époque à Paris, le FLN de France assassiné les policiers, nous les soldats permissionnaires tous les commissariats avaient un mur en béton devant l'entrée, le FLN tirait des rafales de MAT49/51 et lançait des grenades tuant civils et policiers, les forces de l'ordre ont refusées dans les arrondissements sensibles et Nanterre de patrouiller, le gouvernement de Mr Guy Mollet a fait venir d'Algérie pour remettre de l'ordre dans Paris et sa banlieues un régiment de parachutistes dont j'avais un camarade de travail dedans et un régiment de Harkis, j'ai vu les patrouilles de 12 soldats un sous off- trois paras- et huit Harkis, j'ai assisté dans trois arrestations, que je pourrais raconter, cela a duré deux semaines et les policiers et soldats en permission pouvaient être en tenus sans se faire assassinés.
Je dis merci à nos braves parachutistes et Harkis.d'avoir pacifiés Paris et Nanterre.

Tu dis la vérité Hervé_015

excuser moi pour les conjugaisons je vais trop vite et vu mon âge!!!

Bonjour, Hervé. Ah mais, je n'exclus pas qu'il y ait eu une sorte de complot pour écarter DSK, moins peut-être de la candidature à la présidence française que du FMI où, peut-être, il risquait de déranger beaucoup.
Je veux pour preuves de ce que, peut-être bien, il y a eu volonté d'écarter DSK plusieurs éléments. Le premier est la séquence des arguments ad hominem et leur graduation : 1 / - On reproche à DSK d'utiliser une voiture de luxe ; 2 / - Quelques temps après, on lui reproche de se faire couper des costumes de luxe ; 3 / - C'est enfin l'affaire du Sofitel de New York.
Le deuxième élément est que DSK a été arrêté et jeté en prison d'une manière extrêmement dégradante, avec, peut-être, des menaces ( rappelons-nous les photos et l'air traqué qu'on lui voyait ) ; pas du tout, donc, comme le haut personnage qu'il était, mais plutôt comme quelqu'un dont il s'agit de salir décisivement et définitivement l'image ; et jeté en prison dans une prison de très sinistre réputation : or - et c'est là ce que je veux pointer - à peine eut-il annoncé qu'il démissionnait de la présidence du FMI qu'il fut changé de prison, comme si on voulait le récompenser d'avoir démissionné ...

Bonjour, Michel. Oui, Roosevelt, quels qu'aient été ses qualités et ses mérites par ailleurs, ne misait pas sur la France Libre et De Gaulle, mais sur ceux qui, au sein du régime de Vichy, seraient susceptibles de basculer au moment où les Etats-Unis interviendraient ( ce qu'ils firent en novembre 1942 ). L'amiral William D. Leahy, ambassadeur des Etats-Unis à Vichy, mettait en oeuvre cette politique qu'il contribuait à définir. Et, après le débarquement en Afrique du Nord, l'amiral Leahy, qui avait quitté Vichy en avril pour prendre le poste de chef d'Etat-Major de Roosevelt, conseillait de s'appuyer sur l'amiral François Darlan. Lorsque celui-ci fut assassiné par un jeune royaliste, Fernand Bonnier de la Chapelle, probablement manipulé par des milieux gaullistes ( car, Michel, malgré toute l'admiration que tu as pour De Gaulle, il ne faudrait pas faire de celui-ci un naïf ni un chevalier Bayard ... ), l'amiral Leahy conseilla à Roosevelt de mettre en place le général Henri Giraud, qui était très représentatif de ces milieux vichystes attentistes, hostiles à la France Libre et à De Gaulle ( Par exemple, Giraud était partisan du maintien du Statut des Juifs et de ne pas rétablir le décret Crémieux qui avait donné la nationalité française aux Juifs d'Algérie, en 1870 - On sait le rôle de José Aboulker, par exemple, dans la préparation de l'accueil des Américains en novembre 1942 ). Mais la complexité de la situation politique ne doit pas être sous-estimée : par exemple,

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José Aboulker et ses amis - qui n'ignoraient rien de l'antisémitisme du général Giraud - lancent cependant, après s'être rendus maîtres d'Alger, un appel radiodiffusé au nom de celui-ci, sans doute sous la pression ou pour se ménager les bonnes grâces de Robert Murphy, consul des Etats-Unis à Alger.
Quant à la situation à Paris à l'automne 1960, mes propres souvenirs recoupent en partie les tiens : les attentats du FLN contre les permissionnaires et contre les policiers ( je revois dans ma tête les murets de béton devant les commissariats et les agents munis de mitraillettes ). Mais je crois qu'il ne convient pas de se masquer l'extrême brutalité de la répression du 17 octobre 1961 contre des cortèges de manifestants non-armés. Le rôle des paras et des harkis que tu évoque concerne plutôt la période 1957-1958, non octobre 1961, où c'est la police parisienne qui agit, Maurice Papon étant préfet de police. Tant les statistiques de la police elle-même que celles ds hôpitaux permettent de voir que le nommbre de morts nord-africains double ou même triple au mois d'octobre par rapport aux mois qui précèdent et qui suivent.