|
Antisémitisme : racisme envers les Juifs & IsraëlCroix gammée sur une annexe du Mémorial de la Shoah à Paris- Une croix gammée a été taguée sur une annexe du Mémorial de la Shoah à Paris, dans le Marais (IVe arrondissement), a annoncé mercredi Bertrand Delanoë, maire PS de la capitale, en dénonçant "une atteinte à la mémoire des victimes du génocide"."Je tiens à dénoncer l'acte commis contre une annexe du... -
Articles connexes
78 commentaires
| Membre Juif.org
2 Mai 2025 - Le Figaro
2 Mai 2025 - Times of Israel
2 Mai 2025 - Kountrass
29 Avril 2025 - Le Figaro
4 Avril 2025 - Slate .fr
29 Avril 2025 par Blaise_001
28 Avril 2025 par Blaise_001
28 Avril 2025 par Guillemette
21 Avril 2025 par Claude_107
18 Avril 2025 par Claude_107
28 Juillet 2014
27 Juillet 2014
27 Juillet 2014
27 Juillet 2014
21 Juillet 2014
|
Dernière mise à jour, il y a 5 minutes
Lorsque Hitler décide l'extermination systématique des Juifs, à grande échelle, Rudolf Höß, alors responsable du camp, expérimente divers modes d'exécution. Le nombre de déportés augmente rapidement et il est chargé de trouver une application pratique à la solution finale. Son approche du problème est technique et pragmatique. Les exécutions sont jusqu'ici menées à l'arme à feu, les déportés fusillés au bord de fosses communes qu'ils ont eux-même creusées. D'autres prisonniers recouvrent les corps de chaux. Cette méthode est décrite par lui, lors de son interrogatoire après sa capture, comme peu efficace, lente, et coûteuse en munitions. Prenant modèle sur Treblinka, il fait construire deux petites chambres à l'extérieur du camp, où les déportés sont gazés par les gaz d'échappement d'un camion. Höß raconte que cette opération prenait du temps, que les SS chargés de l'opération abrégeaient souvent, et qu'une portion non négligeable des gazés se réveillaient alors qu'on les enterraient.
C'est en observant les précautions importantes que nécessite l'emploi d'un pesticide utilisé pour nettoyer les baraquements, que l'idée lui vient d'employer le Zyklon B dans ces chambres. Le Zyklon B était un pesticide connu et utilisé couramment dans l'armée allemande, le camp d'Auschwitz en possédait donc de grandes quantités en stock. Pour nettoyer un baraquement de la vermine qui l'infestait, il fallait en faire sortir tous les prisonniers, fermer hermétiquement toutes les ouvertures et répandre les cristaux de ce pesticide sur le sol. Après environ une demie heure, un soldat pénétrait dans le baraquement, muni de gants et d'un masque à gaz, pour ouvrir et ventiler la pièce.
Testé en septembre 1941, le produit se révèle mortel même en très petite quantité. Les SS ajoutent des ventilateurs, pour accélérer la ventilation après le gazage. Les corps des premières victimes recouvrant souvent les cristaux de Zyklon B qui réagissent à l'air, ils installent également des colonnes percées de trous, où le produit est versé depuis le toit par un soldat. Des fosses sont transformées en bûchers pour brûler les corps arrosés de gasoil.
Les SS utilisèrent alors dans le camp souche un bâtiment comprenant une chambre à gaz et un crématoire composé de 3 fours. Cette installation fut en service entre 1941 et 1942, avant d'être transformée en bunker de protection en cas d'attaque aérienne. Pour cette raison, le bâtiment n'a pas été détruit par les nazis. Le four crématoire actuellement visible y a été reconstruit après la guerre à partir du matériel original resté sur place.
En 1942, le camp vit également l'arrivée des premières femmes. Entre avril 1943 et mai 1944, les femmes juives servirent de cobayes pour des expériences de stérilisation pour le professeur Karl Clauberg. Le docteur Josef Mengele menait des expérimentations sur les détenus, s'intéressant particulièrement aux enfants jumeaux. Lorsque les prisonniers ne guérissaient pas assez rapidement, ils étaient alors tués par injection de phénol au cœur.
Il y a soixante ans, les 16 et 17 juillet 1942, 13.152 juifs parisiens, dont 4.115 enfants, étaient arrêtés par la police française au cours d'une opération baptisée cyniquement "vent printanier". La plupart d'entre eux mourront à Auschwitz.
Passée dans l'histoire sous le nom de "rafle du Vélodrome d'hiver", du nom du lieu où une partie d'entre eux ont été conduits avant leur transfert vers les camps d'internement de Drancy, Beaune-la-Rolande ou Pithiviers, cette vague d'arrestations ne fut ni la première, ni la dernière. Mais elle a été la plus massive.
Les premières rafles ont eu lieu le 14 mai 1941, les dernières au printemps 1944. En tout, 76.000 juifs de France ont été déportés vers les camps nazis, dont bien peu sont revenus.
4.500 policiers, selon les chiffres généralement retenus, 7.000 selon l'écrivain Maurice Rajsfus (dans "La rafle du Vel d'hiv", Que sais-je) ont pris part à l'opération des 16 et 17 juillet organisée à la demande des autorités d'occupation, mais sans leur participation. En outre une cinquantaine d'autobus de la compagnie du métropolitain ont été réquisitionnés avec leurs conducteurs.
La rafle devait en principe concerner les seuls juifs étrangers (la déportation des juifs de nationalité française viendrait plus tard) dont une liste avait été dressée mais les autorités françaises ont pris l'initiative d'y adjoindre les enfants, et devant l'insuffisance de la "prise" (la police tablait sur 22.000 arrestations) on s'est parfois montré peu regardant sur la nationalité.
La rumeur circulait depuis quelque temps d'une telle opération parmi la population juive, mais certains pensaient qu'elle ne concernerait que les hommes comme les précédentes, d'autres ne pouvaient pas y croire, la plupart de toutes façons n'avaient pas où aller.
La circulaire du directeur de la police municipale Emile Hennequin précisait que les opérations devaient être effectuées "avec le maximum de rapidité, sans paroles inutiles et sans aucun commentaire". Les enfants ne devaient pas être confiés aux voisins mais emmenés en même temps que les parents.
Les célibataires et les couples sans enfants ont été conduits directement au camp de Drancy, ouvert en août 1941, en vue d'une déportation rapide vers Auschwitz, tandis que les familles étaient dans un premier temps emmenés au vélodrome d'hiver.
Elles y resteront plusieurs jours dans des conditions épouvantables, car rien n'avait été prévu pour elles, ni sanitaires, ni eau, ni nourriture, ni matelas. Les gens, qui n'avaient eu le droit d'emporter que deux bagages dont un de vivres, s'entassaient sur les gradins parmi les pleurs des enfants et les odeurs d'excréments.
La collaboration de la police française à la chasse aux juifs décidée par les nazis dans la zone d'occupation avait été facilitée par la politique résolument antisémite adoptée par le régime de Vichy dès son installation: il instituait un "statut des juifs" le 3 octobre 1940, interdisait toute une série de professions (avocat, médecin, magistrat etc.) aux juifs, créait le 29 mars 1941 un "commissariat aux questions juives"...
En zone occupée le port de l'étoile jaune avait été imposée aux juifs le 7 juin 1942. Dès lors, pour ceux qui n'avaient pas eu les moyens de fuir, ou qui n'avaient pas pu éviter de se faire recenser en octobre 1940, il n'y avait plus d'échappatoire.
[ AFP - le 15-07-2002 ]
Sachez que certaines blessures ne se "zappent" pas...
....................................
Elisa, France n'aime pas les juifs.
Est-ce qu'elle s'aime ellle-même ? J'en doute !
Son manque d'empahtie est le signe d'une très grande blessure narcissique.
C'est ce qu'il y a sous l'indécence de ces propos.
..............................................................................