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Blog : Michel GarrotéLe pire président de l'histoire des Etats-Unis est à la Maison Blanche- Michel Garroté - Dans un article intitulé « Le pire président de l'histoire des Etats-Unis est à la Maison Blanche », article daté du mercredi 20 mai 2009, Guy Millière, pour Metula News Agency, se livre, une fois encore, à une très lucide analyse qui lui vaudra quelques ennemis supplémentaires, un motif suffisant pour reproduire intégralement son analyse ci-après : « Obama est le premier président des Etats-Unis essentiellement et fondamentalement hostile à Israël. Il est très difficile d'être premier ministre d'Israël. Particulièrement après les années où Ehoud Olmert a occupé ce poste et mené une politique erratique qui a laissé des traces. C'est tout spécialement difficile maintenant que Barack Obama est à la Maison Blanche. J'avais, suivant en cela l'avis de plusieurs commentateurs américains, considéré jusque là que Jimmy Carter avait été le pire président de l'histoire des États-unis. C'était exact jusqu'à une date récente : Obama a, en quatre mois, montré qu'on pouvait faire pire encore que Jimmy Carter. En ce court laps, Obama a permis au régime des mollahs de réaliser qu'il lui était possible de poursuivre son avancée vers l'arme nucléaire sans le moindre risque ; poussé le gouvernement pakistanais à abandonner une région du pays aux talibans, avant de lui demander de faire machine arrière ; distendu les liens de partenariat avec l'Inde, noués sous George Bush ; montré au Japon que les États-unis n'étaient pas prêts à le défendre face à la menace nord-coréenne ; fait savoir aux dirigeants de Pékin que l'administration américaine ne prêtait plus aucune attention à la situation des droits de l'homme en Chine, et déclaré, à plusieurs reprises, que les Américains avaient, humblement, beaucoup à apprendre de l'islam et du monde musulman. Je pourrais ajouter à la liste la promotion, en partenariat avec Hugo Chavez, d'un livre marxiste inepte d'Eduardo Galeano sur l'Amérique latine, un ensemble de décisions économiques engageant les États-unis sur la voie d'un socialisme à l'européenne, ou l'invitation, comme oratrice au dîner annuel de la presse, d'une comédienne gauchiste, militante de la cause lesbienne, Wanda Sykes. Cette dernière a beaucoup fait rire Barack et Michelle en souhaitant, en direct, la mort du commentateur conservateur Rush Limbaugh. Mais je ne veux pas faire un catalogue exhaustif des facéties dangereuses du nouveau président. En ce qui concerne Israël, Obama procède à des glissements progressifs vers la trahison, et, si des présidents ont, auparavant, eu des attitudes assez nettement anti-israéliennes, Obama est le premier président des États-unis essentiellement et fondamentalement hostile à Israël. Si l'on prend les propos tenus lors de la brève conférence de presse qui a suivi sa rencontre avec Benyamin Netanyahu, on peut noter, outre le ton général paternaliste utilisé par Obama, et au-delà de l'hypocrisie évidente de ce dernier, plusieurs messages nets, constitutifs d'une « doctrine Obama » en gestation. Parmi ceux-ci, le refus de fixer des dates limites aux pourparlers avec la République Islamique d'Iran, le refus de dire que l'option militaire reste sur la table (les seules menaces évoquées par Obama sont des sanctions supplémentaires, ce qui a dû faire beaucoup rire Ahmedinejad). La condamnation des mesures de surveillance étroite et de sanctions mises en ?uvre par Israël (accusé de ne laisser « aucun espoir aux Gazaouis ») ; les pressions pour que Netanyahu saisisse l' « opportunité historique » présente et fasse des « gestes sérieux », non pas vers l'avancée du processus de paix, mais vers « la paix » tout court, donc vers la création rapide d'un État palestinien. Dès lors qu'Obama a fait savoir, de manière redondante, qu'il était favorable au plan de paix arabe proposé par l'Arabie Saoudite, il n'est pas du tout difficile de savoir ce que la « paix » en question signifierait. Abba Eban avait parlé autrefois des frontières de 1967 comme des « frontières d'Auschwitz » : Obama est favorable aux frontières d'Auschwitz. Les États-unis, par ailleurs, viennent de réintégrer le Conseil des Droits de l'Homme des Nations Unies : oui, celui qui vient d'organiser la si remarquable conférence de Durban II à Genève. Ils entendent participer, dans le cadre de l'Onu, comme l'a confirmé récemment Susan Rice, dans la lignée de Rose Goettenmoeller, à un désarmement nucléaire et à une mise en ?uvre stricte de la non prolifération, dans le cadre de laquelle Israël se verrait demander des comptes, ce qui rompt avec quarante années d'accords entre Israël et les États-unis sur ce point. Très significativement, lors de son voyage vers l'Europe et l'Égypte, où il va lire, au Caire, sur son téléprompteur, début juin, un discours que je n'ose imaginer à l'avance, Obama ne passera pas par Israël. Lors de sa récente visite à Washington, Shimon Peres n'a, contrairement aux usages en vigueur et au minimum protocolaire, pas été invité à donner une conférence de presse en compagnie de son hôte, ce qui n'a pas été du tout une marque d'amitié : lui demandera-t-on passer par la porte de service la prochaine fois ? Lors des entretiens que Peres a eu avec Obama, Hillary Clinton a, semble-t-il, été invitée à ne pas venir (parce qu'elle serait trop « pro-israélienne », dit-on à Washington : c'est dire ce que sont les positions des autres). Les discours tenus à Peres sur les implantations israéliennes ont été si durs et si blessants, qu'il s'est, lui, le modéré d'entre les modérés, légitimement mis en colère. Ce qui rassure un peu est que le projet de deux Etats ne peut, au delà des formules verbales, avancer. En dehors des hurluberlus qui ont participé aux « accords de Genève » il y a quelques années, nul ne peut voir sérieusement comment Jérusalem pourrait être divisée : un immeuble pour le Hamas, celui d'à côté pour Israël, bien sûr' ». - Copyright Metula News Agency - 30 commentaires
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Faire d'Israël le nouvel ( et le seul ) ennemi des Etats-Unis ne serait pas ( à supposer que telle soit l'option vers laquelle s'achemine Obama ) chose gagnée d'avance. Et se heurterait, aux Etats-Unis mêmes, à une véritable levée de boucliers au Congrès, dans une parie de la presse et dans une bonne partie de l'opinion. Obama ( toujours à supposer qu'il le veuille ) ne pourrait pas longtemps cultiver l'ambiguïté et l'hypocrisie. Il devrait adopter clairement des positions franchement anti-israéliennes, s'en faire l'avocat auprès d'une opinion publique qui ne serait pas forcément prête à le suivre. Regarde les difficultés qu'il rencontre déjà sur certains points de son programme ( Guantanamo, par exemple ). Et la démonisation d'Israël, fût-elle progressive, est un
Et puis, j'en reviens à mon dada : tout ça pour quoi ? Pour tirer les marrons du feu au profit de l'Iran ?
Est-il si sûr, d'autre part, que les Etats arabes sunnites ( Egypte, Arabie séoudite etc. ) soient prêts à imposer à la seule puissance régionale capable de leur servir de bouclier et, au besoin, de bras armé contre les ambitions irano-shî'ites, qui les menacent très directement, une " diminutio capitis " telle que, sur le plan régional, il n'y aurait plus rien, militairement parlant, entre eux et l'hégémonie iranienne ?
Enfin, last but not least, et bien qu'Israël ne soit pas cet Etat cyniqque que ses adversaires se complaisent à dépeindre, Israël conserve les moyens militaires de paralyser les solutions qui le voueraient à une quasi disparition : si les Etats-Unis ne savent pas comment faire avec un Etat comme la Corée du Nord, a fortiori seraient-ils embarrassés au plus haut point avec Israël
Concernant Obama, je le crois très rusé. Et les pressions sur Israël ont très bien marché déjà un peu avant la fin du mandat de Sharon. Quant à Olmert and co, n'en parlons même pas! Je crois que le monde s'est très bien habitué à cela et qu'il leur faudra un certain temps pour comprendre que les temps ont changé. A trop tirer sur la corde elle se casse dit-on mais Israël doit s'arrêter avant que cela ne lui arrive. On a trop donné en vain, les tentatives de paix ont toutes échoué. Bibi a donc raison en disant qu'il faut changer de tactique
Il est évident que nous ne pourrons pas toujours être en guerre. Si on rajoute les 60 de la naissance d'Israël à plus de 2000 ans de diaspora, cela commence à faire long et je comprends le désir des israéliens de vouloir la paix et de faire tout pour çà. Mais ils ne la veulent pas à tout prix et ils sont aller à l'extrême limite où ils pouvaient aller sans faire disparaître le pays. et nous en sommes là. Et il y a une prise de conscience en Israël.
Si tu rajoutes à tout çà que ces 2000 ans d'exil, de dhimmitude, d'exterminations et de drames en tout genres ne sont pas encore digérés...
Comme le monde n'a pas encore - lui non plus - pris l'habitude de nous voir libérés de l'habit de sous hommes, voilà le résultat.
C'est pour çà que des hommes comme Libermann sont précieux. Décomplexés, abruptes dans leur propos, ils disent ce qui doit être dit.
Il faudra encore un certain temps pour que le peuple juif dans son ensemble prenne en main son destin sans se soucier du "qu'en ira-t-on"! C'est paradoxalement nécessaire je crois, qu'Israël soit en danger pour que devant l'évidence du danger et le refus d'une nouvelle Shoah, on soit capable de se dresser contre tous les diktats que l'on tente de nous imposer...
Bibi tient bon pour le moment. Il nous faut tous le soutenir. Qu'il sache que le peuple juif est uni (ce serait bien!!) derrière lui. Car il tient notre avenir à nous tous, entre ses mains. Les mois, et années qui sont devant nous sont cruciales
Yehuit
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