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Communauté JuiveL'abattage rituel juif en péril en Europe ?Les rabbins d'Europe redoutent que l'UE ne rende prochainement la procédure dite de la ''Shehita'' illégale. Dans deux mois, le Conseil des ministres de l'UE doit en effet se réunir pour débattre d'un projet de loi sur les droits des bêtes qui obligerait notamment à assomer un animal avant de l'abattre, une procédure interdite par la règlementation juive.
Si ce projet de loi était accepté, il interdirait également l'importation en Europe de viande abattue ''illégalement'', donc même celle en provenance d'Israël. 264 commentaires
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21 Juillet 2014
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Dernière mise à jour, il y a 46 minutes
J'ai par ailleurs précisé que je mange bio et n'utilise pas de maquillage dont les laboratoires ont fait des essais abominables sur les animaux.. Je suis donc dans le respect total et de la nature et des animaux.
Mais vous avez raison d'attirer l'attention sur ce que fait l'homme. Mais quand on voit ce qu'il fait subir à ses semblables êtes vous étonnée? Moi je suis écoeurée par la nature humaine.
Yehudit
Encore une fois avez vous visité les abattoirs rituels ???? Avez entendu les hurlements de terreur des animaux ??? avez vous vu les regards plein d'effroi ???
Votre peupoe est le mien aussi et mon grand père rescapé d'Auschwitz comparait ce qui est fait aux animaux avec ce qui lui a été fait. Voilà ou résidait sa grandeur, et votre courte vue et pensée; Quand on refuse de voir en l'autre ll'autre, on s'expose à en effet un jour ou l'autre a être nié en tant que l'autre. Essayez d'y réfléchir madame g'ganya.
Justement à cause de notre histoire, nous les juifs nous nous devons de considérer l'autre, et non pasde dire /ce ne sont QUE des animaux. Ils ne sont pas sur terre pour être à notre merci, et utilisés, torturés, et mangés. Nous devons partager la planète avec eux, et non pas leur voler d'abord leurs territtoires, et ensuite leur vie.
Num�ro 752 - 27.04.2009 - 3 Iyyar 5769
Irritation du ministre des Cultes
La revue éditée à l'occasion des 100 ans de la ville de Tel-Aviv, et distribuée par le maire, Ron Houldaï, aux ministres du gouvernement, a provoqué la colère de Yaakov Mergui, ministre des Cultes du parti Shas, pour ne contenir, selon lui, aucune mention de la vie juive ayant cours dans la grande métropole israélienne.
"Est-ce la marche de l'abomination (gaypride), qui constitue un des grands moments de Tel-Aviv ? Pourquoi n'y a-t-il aucun rappel des évènements juifs ?" s'est notamment indigné Mergui qui s'est plaint, également par écrit, auprès de la ministre de la Culture et du maire de la Ville.
"Je proteste contre le fait qu'il n'y ait aucune mention dans ce livre, sur les 100 ans de Tel-Aviv, de l'identité et des valeurs juives. Il s'agit d'une déformation choquante et outrageante" affirme le ministre qui ajoute également : "Même le contenu y est arrangé selon les mois du calendrier grégorien ! Et je demande où est donc la photo du grand rabbin de la ville ? Hormis le fait que les textes y soient rédigés en hébreu, tout celui qui consulte cette revue (…) peut se tromper et croire qu'il s'agit de Londres ou de Paris ! "
AVANT PROPOS
Cette étude a pour but de mettre en évidence les causes des désaccords et dissensions qui existent entre les différents groupes juifs, et surtout, tenter d'expliquer que ces divisions, importées et pérennisées en Israël, non seulement provoquent l'incompréhension du public, mais aussi entraîne le peuple dans une situation identique à celle qui prévalut lors des destructions des Temples ou de la Shoah!
D'autant plus que viennent se greffer des distorsions extrêmement graves au plan halakhique, chacun restant campé sur son interprétation de la Torah ! Alors que les rabbins n'ont jamais cessé de travailler depuis des millénaires pour tenter d'uniformiser la halakha sans jamais y parvenir !
Chaque groupe ne laisse aucune place aux autres et ne leur accorde même pas un semblant d'existence ! Un esprit totalitaire règne dans chacun d'entre eux qui est incompatible avec la Torah de Moshé, qui, comme le montreront des citations, interdit des comportements de ce genre !
Depuis toujours, le Talmud nous explique les causes des grandes catastrophes qui frappent Israël, comme la destruction du deuxième Temple ou les famines ou encore la sècheresse très actuelle depuis le commencement de la Shmitta 5708 (on présentera à ce propos, en annexe, une analyse des causes, selon le Talmud ) :
Traité Shabbat 139a : « On nous enseigne que R. Yossi B. Elicha a dit : "Si tu vois une génération subir des malheurs sans nombre, va enquêter sur les juges d'Israël car ils sont la cause de toute affliction qui s'abat sur Israël.
.ils battissent Sion au moyen de meurtre et Jérusalem au moyen d'iniquités. Ses chefs rendent la justice pour des présents, ses prêtres leur enseignement pour un salaire, ses prophètes prononcent des oracles à prix d'argent, et ils osent s'appuyer sur l'Eternel etc... (suite) ce sont tous des impies et pourtant ils comptent sur celui qui a créé le monde par sa parole. »
Est-ce assez clair ? Tous comptent sur Dieu mais se trompent sur la façon d'interpréter la Volonté divine ! Qui doit être absolument incorruptible !
Traité Baba Metsia 30a « Si Jérusalem a été détruite, c'est uniquement parce que les gens ont appliqué strictement la loi de la Thora ». Que devaient-ils faire d'autre ? Auraient-ils dû s'en remettre à des arbitres inexpérimentés ? Non, certes. Mais ils s'en sont tenus strictement à la loi de la Thora, au lieu de se soucier d'approfondir leurs jugements. »
Introduction
Cette étude est loin d'être complète mais elle pourra, pour ceux que cela intéresse et, surtout pour les séfaradim qui sont enrôlés dans des groupes religieux ashkénazim, leur permettre d'éclairer leur choix.
Il y a des quantités de documents dans toutes les bibliothèques qui complèteront avantageusement ce brossage.
Le Midrash rabba dit :
« Pourquoi n'est-il pas écrit à propos du deuxième jour, jour de la séparation des eaux d'en et de celles d'en bas « Elohim vit que c'était bon » à propos du deuxième jour Contrairement aux autres jours de la création. ? Réponse de Rabbi Yo'hanan au nom de Rabbi Yossé ben Halafta: Parce que ce jour la Géhenne fut créée.
Réponse de Rabbi Hanina : Parce que ce jour, la scission la division des semblables- des eaux Gen. 2: 2 fut créée, selon les mots « et qu'il sépare les eaux des eaux ». Si l'expression et « que c'était bon », ajouta Rav Tavyonni, est omise à propos d'une scission instaurant l'arrangement et la mise en place du monde, elle le sera d'autant plus pour une scission qui pourrait y apporter la confusion.
Autrement dit, toutes les formes de divisions laissent place libre à l'ange du mal !
Après plus de vingt siècles d'exil, les ténèbres de cet exil nous ont éloignés de façon beaucoup plus dramatique qu'on ne peut le penser de l'authenticité de la Torah.
Un texte du Zohar - qui nous explique peut-être pourquoi certains groupes orthodoxes en interdisent l'étude - nous éclaire sur ce point précis : parasha Ki tetsé, sefer Devarim, §64 :
« Et la quatrième klippah (obstacle, embûche), celle qui correspond au mot "téhom" est appelée "puits" dans lequel est tombé là-bas, le taureau." »
« C'est ce qui est écrit et veut nous enseigner le verset, en parlant de Yossef: "le taureau, son aîné,qu'il est majestueux! békhor choro, hadar lo!" (Deut.33/17)
Comme il est dit dans bereshyt, 37,24 "ils le jetèrent dans le puits" (wayishlikhou oto h- bor-ah) qui est "nokbah ra&ah" de l'obstacle (klippah) !" Et le puits était vide, il n'y avait pas d'eau dedans !" lui zakharXXX ? De la klippah ». « Mais il y avait seulement des serpents et des scorpions" : ceci caractérise le quatrième exil, qui sera vide, sans Torah! Qui est la génération des méchants (mem, L, alef) serpents et scorpions RMAYIm, comme des serpents et des scorpions !
De là, ils transformeront les paroles et les lois des Sages (divré 'hakhamim) en lois de mensonges (din cheker) ! Il est dit à leur sujet: hayou tsRYH larosh. »
Quelques explications : Yossef est ici appelé le taureau. Le mot téhom correspond à l'abime des premiers versets de la parasha Bereshit, dans lesquels il y a quatre mots qui sont les quatre obstacles (klipot) : tohou, bohou, 'hochekh et téhom (sujet développé dans le Zohar, ki tetséh, §63 ; les quatre obstacles correspondent aux quatre exils d'Israël prophétisés depuis Abraham, et le téhom, abîme, puits, est le symbole du quatrième et dernier exil d'Israël !
Le puits était vide, sans eau : l eau symbolise la Torah (autrement dit, téhom-bor, le "puits vide" dans lequel ils jetèrent Yossef, symbolise le dernier exil qui est marqué par le vide de Torah, puisqu'il n'y a pas d'eau, mais dans lequel il y avait des serpents et des scorpions qui symbolisent les méchants qui détourneront la Torah à des fins personnelles !)
§65 - :
« Il fit face d'un coté et de l'autre (Ko wakho) et il vit qu'il n'y avait pas d'homme (exode II, 12) d'Israël, parmi ces méchants qui sont dans la même génération (comme déjà dit) élé pcq ils sont des &erev rav !
Et ceci se sera à la fin de l'exil !
Oumichoum, zéh hakets shel haguéoulah, nokav &ad téhom rabah!
Qui est le quatrième exil, appelé téhom rabah. !
Et le berger fidèle (Moise), atah yoredet shamah, téhom (THWM), c'est la mort (en inversant les lettres, la mort, HMWT, s'écrit avec les mêmes lettres que téhom, thwm, w=waw)
Et il n'y a pas de mort si ce n'est la pauvreté, c'est à dire la pauvreté de la connaissance (cad, l'ignorance)
Wehary, il devient clair que les tannayim et les amorayim qui, tous, descendront pour toi dans l'abîme, c'est à dire dans le quatrième exil, pour t'aider !
Il n'est pas l'objet de ce travail d'entrer dans les détails de ce qui s'est passé pendant ces terribles exils, encore plus terribles pour les juifs d'Europe, et d'en analyser causes et conséquences.
Chaque juif doit arriver à une prise de conscience qui lui permette de réfléchir seul sur ce qui est exposé ici, de tirer des conclusions et, chacun à son niveau, de tout faire pour renouer avec la vérité originelle de la Torah de Moshé.
Un indice, pourtant : Dieu a crée l'homme enfermé dans ses désirs et instincts et, à l'aide des commandements, il lui ordonne d'en sortir et de maîtriser ses instincts et pulsions pour atteindre le plus haut niveau d'être, celui de l'amour du prochain.
Les questions que chacun doit se poser, et ce sera plus facile aux nouvelles générations et aux séfaradim qui n'ont pas connu les affres de l'exil chrétien et ses influences désastreuses, est : Suis-je en phase avec la Volonté de Dieu ? Suis-je certain de bien comprendre le sens des commandements d'amour du prochain ? Est-il permis à un juif d'avoir des ennemis puisqu'il nous est interdit de garder de la haine dans notre cour (parashat Kédoshim) ? Lesquels ? Comment pratiquer ce commandement sans rejeter d'autres Juifs pratiquants ou moins pratiquants mais honnêtes, faisant le bien et ne faisant pas le mal ?
Il faut définitivement établir que la doctrine nazie a été d'exterminer tous ceux qui n'étaient pas comme eux ! Quand à moi ai-je la puissance nécessaire pour accepter tous ceux qui sont différents de moi et de ce que je pense ? Qui suis-je pour être sur de ne pas me tromper ? N'ai-je pas une tendance à vouloir supprimer ou me séparer de ceux qui ne pensent pas comme moi ? pour que mon groupe socioreligieux et ma cacherout soient certains de l'emporter ?
Ai-je cet affreux réflexe de vouloir me séparer de tout ce qui ne me ressemble pas ou qui n'a pas encore atteint un degré de religiosité identique au mien ? Ou de ceux qui ne mangent pas la même cacherout que moi ?
Suis-je assez élevé dans l'étude de la Torah pour comprendre ce que rabbi Moshé Cordovero clame dans le Palmier de Déborah ?
« Voilà une mesure que l'homme doit adopter, je veux dire la patience [la même dont Dieu fait preuve vis-à-vis des humains]» et attendre patiemment que l'homme retourne en Téshouvah, tout comme Dieu lui même car on sait qu'Il ne punit pas les fautes immédiatement parce que justement Il attend cette Téshouvah que certains hommes exigent des autres PLUS QUE DIEU LUI-MEME, les jugeant uniquement avec rigueur sans aucune miséricorde ! (cause de la destruction du deuxième temple (Talmud baba metsia page 30, cité ci dessus)
Malgré tout ce que le peuple juif a subi pendant ces exils, il existe encore des juifs, incapables d'ailleurs d'expliquer les causes de la Shoah, qui se permettent de juger les autres avec une dureté qui se confond souvent avec la haine (les « religieux » entre eux, aussi selon leurs obédiences) sans en avoir la capacité et sans être eux-mêmes au niveau puisqu'il n'y a toujours pas de Sanhédrin !
Notre passé de juif en exil et, de plus, la nature humaine à laquelle nul n'échappe, font que les divisions, les ego, les haines, les désirs et orgueils conduisent les hommes à toutes les formes de rejets dont les limites extrêmes sont la haine, la jalousie, la recherche d'honneurs et de richesses jusqu'à la gloire et l'inscription de leur nom dans l'histoire, ce qui conduit à des violences, des crimes et des guerres !
Néanmoins, lorsque ces divisions fratricides se font à cause des interprétations différentes de la Sainte Torah, on est obligé de se poser des questions sérieuses!
En effet, quelles sont les raisons dont l'importance est telle que des juifs, tous se prétendant de la même Torah, finissent par devenir des ennemis ? La seule réponse qu'on puisse trouver est un manque d'amour et de compréhension de la Torah, et comme corollaire son utilisation à des fins personnelles, ce qui est non seulement interdit et idiot mais fixe les limites intellectuelles de ceux qui la manipulent !
Or, l'heure de la fin de l'exil est en train de se terminer et, soit ces gens accepteront de se retirer pour laisser place aux intègres, soit ils le comprendront à leur corps défendant : le temps de l'humilité, de l'intégrité et de l'incorruptibilité et les exigences du peuple sur ces points se précisent tous les jours un peu plus.
Le peuple, composé pour la majeure partie de 'hozrim tshouvah, ne se reconnaît pas dans toutes ces divisions et manipulations et exige la vraie Torah, celle qui leur a fait faire teshouvah, c'est-à-dire celle de la vérité de la Guéoulah et du retour et pas celle de la main mise de groupes qui prouvent par leurs divisions et haines qu'ils distillent qu'ils ne sont pas les héritiers des Sages du Talmud!
Pourtant, tous ces groupes sont à peu près sincères (par rapport à leurs convictions relatives) : ils observent shabbat, suivent les mêmes règles de cacherout et de nidda etc. !
Ils étudient (plus ou moins justement) tous la même Torah, les différences résidant dans les techniques d'études et dans les interprétations et les conclusions différentes quant à la pratique religieuse et très souvent sur des détails secondaires !
Mais parfois sur des points énormes et terribles dont le plus incroyable et non des moindres est la non reconnaissance de l'Etat d'Israël : on a vu des personnages « religieux »très en vue pendant la seconde intifada prendre partie contre la Alyah !
Depuis toujours il y a eu désaccord sur la pratique de telle mitswa, mais les échanges se faisaient dans un climat de respect et au nom des cieux (léshem shamayim : Shammaï et Hillel) et cela se traduisait toujours par l'énoncé d'une halakha !
Mais au fur et à mesure qu'on s'est éloigné du Don de la Torah, et des exils, nous n'avons plus été capables de faire des halakhot fiables: c'est ce que dit le Talmud traité Shabbat p. 138b :"..Mais comment comprendre (dans ce cas) on sera errant pour chercher la parole de l'Eternel, et on ne la trouvera point ? [il faut entendre qu'] aucune halakha, aucune Mishna ne pourra être établie avec certitude.": il est clair, devant l'incapacité totale des rabbins à établir une halakha unique, claire et simple que la majorité des juifs pourront suivre dans l'union, que cette sentence du Talmud s'applique à l'époque actuelle !
Plus près de nous, nous avons vécu des divisions dramatiques qui font que la société juive est composée de groupes quasiment ennemis !
Pour comprendre la situation actuelle, il faut faire un peu d'histoire. Nous allons brosser rapidement le tableau des différents groupes de juifs européens au moyen âge, en essayant de faire ressortir certains antagonismes idéologiques.
Ces divisions subsistent toujours aujourd'hui. Elles démontrent par leur simple existence que la Torah n'est pas le Don divin, ni la vérité absolue qu'ils disent être et repoussent les Juifs loin de la vraie pratique. En effet, si elle était cette vérité qu'ils annoncent détenir, cela se saurait et tous les Juifs seraient regroupés dans une seule famille, celle de l'amour du prochain!
La division relève du Satan ! (voir citation en exergue)
Je voudrais dire une seule chose à tous ces gens : l'imprimerie existe depuis plusieurs siècles et il y a même la télévision et Internet : les gens ne sont plus ignorants ; ne vivant plus dans l'obscurantisme et dépendants des connaissances d'un seul rabbin ! Ne vous en déplaise, nous sommes allés à l'école, nous avons appris à lire et écrire, à réfléchir aussi sans être obligés de demander au rabbin des autorisations pour déménager ou voyager : nous pouvons, nous devons exercer notre libre arbitre !
Qui dit libre arbitre dit fauter obligatoirement ! Et un monde sans faute n'aurait aucun sens !
Ceux qui arrivent encore à soumettre des juifs ne soumettent que des ignorants qui ne pourront avoir aucune action déterminante, et qui, au contraire, lorsqu'ils découvriront qu'ils se sont fait abuser au nom de la Torah seront un danger pour ceux qui les soumettent aujourd'hui avec des arguments fallacieux.
Les juifs éclairés ne se soumettent qu'aux Ecritures saintes.
Pour la partie historique développée ci-après nous avons utilisé des extraits du dictionnaire encyclopédique du judaïsme (Cerf, Robert Laffont)
En prenant pour base le 'Hassidisme, nous allons parler aussi des mitnaguedim, de la haskala des libéraux et des massorati. Ces groupes recrutent chez les séfaradim. Signalons qu'à côté de ces groupes eux-mêmes divisés en une multitude, existent les séfaradim et les karaïtes (très minoritaires mais qui n'ont jamais disparu depuis des millénaires ! Ces juifs pratiquent les 613 mitswot selon la Torah écrite. Ils n'ont jamais reconnu l'autorité du Talmud.
Il faut ici faire une remarque d'une extrême importance : Le judaïsme séfarade est depuis toujours orthodoxe et n'a pas besoin de signes extérieurs pour le montrer, et de plus, il recèle une dimension qu'aucun autre groupe ne possède, la patience ; il applique les halakhot de la Téshouvah qu'exprime parfaitement Rabbi Moshé Cordovero dans son livre « le Palmier de Deborah » :
Le judaïsme séfarade ne rejette personne car c'est Dieu qui nous demande d'attendre patiemment que les fauteurs retournent en téshouvah, comme LUI, béni Soit-Il attend patiemment et ne les punit pas immédiatement, lorsqu'ils fautent.
Nous voyons des juifs qui se substituent à Dieu et jugent, clouant au pilori ceux qui sont différents d'eux-mêmes ! On a même entendu des juifs se disant religieux, proclamer que Hitler n'avait pas fini son travail et qu'il aurait dû tuer les juifs non religieux !
Le rejet des présumés fauteurs conduit à la création d'un tas de groupes et sous groupes qui finiront par se détruire, car, comme le dit le midrash cité plus haut la division c'est la Satan.
Nous disons « présumés » car dans le cas du 'hassidisme, c'est par rapport à une opinion qui n'est pas forcément bonne que les mitnaguedim ont excommunié des 'hassidim !
Le 'Hassidisme:
Mouvement hassidique moderne : c'est un mouvement populaire de renouveau religieux qui poursuivait l'objectif de mettre à la portée du plus grand nombre la mystique juive dont la source est le Zohar.
Il fut fondé au XVIIIè siècle en Podolie (Carpates) par le rabbin Israël ben Eliezer Baal Chem Tov (1698-1780) (connu sous son acronyme de «Becht»). Ceux qui le considéraient comme leur guide spirituel formaient un groupe mystique parmi d'autres qui poursuivait l'idéal de hassidout «intégrité», mais ces derniers, ou bien se dispersèrent ou bien finirent par rejoindre leur havourah qaddicha « sainte compagnie».
Depuis l'époque du Baal Chem Tov, le hassidisme a toujours été indissociable de la notion de saint homme jouant le rôle de chef spirituel et priant pour ses disciples.
Deux de ses disciples ont été les principaux artisans de l'énorme succès de ce mouvement après la mort du maître en 1780 :
-R. Jacob Joseph de Polonnoye, le premier a laissé une ouvre écrite, Toledot Yaaqov Yossef, recueil des paroles du Baal Chem Tov, a servi de modèle à d'autres ouvrages rédigés dans l'esprit du hassidisme ; et
-R. Dov Baer, le maggid de Mezeritch, qui fut le véritable fondateur du mouvement. Il rassembla autour de lui un remarquable groupe de disciples qui, à leur tour, allaient devenir des maîtres en Volhynie, en Pologne, en Russie et en Lituanie, malgré l'opposition des mitnaguedim, les rabbins traditionalistes et dirigeants de communautés pour lesquels la doctrine hassidique n'était qu'imposture et hérésie.
Les excommunications des 'hassidim :
Vers la fin du XVIIIe siècle, les hassidim furent l'objet d'édits d'excommunication (hérem) dans plusieurs grands centres juifs d'Europe orientale, tels que Brody et Vilnius. A la tête de l'opposition lituanienne se trouvait Eliyah ben Salomon Zalman, le gaon de Vilna; intraitable, celui-ci déclina l'offre de réconciliation proposée par deux chefs hassidiques, Menahem Mendel de Vitebsk et Chneour Zalman de Lyadi.
Cette lutte acharnée prit un tour encore plus pénible après la mort du gaon de Vilna, lorsque les deux camps en appelèrent aux autorités russes pour contrer leurs adversaires. Il n'était pas rare non plus de voir des parents mitnagguedim accomplir les rites du deuil (chivah) de leurs fils quand un de leurs fils devenait 'hassid !
[Il y eut aussi des responsables religieux qui, en leur temps, mirent des 'hérem (anathème, mise à l'index, exclusion du mynian etc..) sur Maimonide, R.Hayim Moshé Luzzato, R. Abraham Aboulafia.! Sans parler du « cas Spinoza » qui n'a pas fini de faire couler de l'encre.
Notre objet n'est pas d'analyser ce phénomène qui est remarquable parce que ces 'hérem ont été prononcés contre des géants du judaïsme et ici, contre un mouvement hassidique qui, malgré tout, fut un vrai raz-de-marée et a ramené des millions de juifs à la Torah, ce que les « 'harédim » n'ont pas su faire: quelques questions, néanmoins, sautent aux yeux, compte tenu de la qualité des condamnés :
Fut-ce le triomphe de l'obscurantisme?
Comment a-t-on pu « 'hérémisé » certains des plus grands penseurs juifs de tous les temps ?
Et comment a-t-on pu « 'hérémisé » un groupe aussi majoritaire que le hassidisme ?
Sans parler de la qualité de certains de leurs chefs !
Y a-t-il une relation entre ceux qui ont mis au 'hérem Rambam et ceux qui ont mis au 'hérem les Loubavitch et autres Braslaw ou Santz ? et laquelle ?
Les divisions actuelles qui trouvent leurs sources dans ces anciennes dissensions ont-elles encore des raisons d'être à notre époque du miracle du retour des exilés en Israël?
Et pourquoi ont-elles été importées en Erets Israël ?
Sont-elles entretenues ? Par qui et pour quoi ?
Ces divisions cachent-elles peu ou prou des intérêts financiers que dissimule mal la concurrence sans merci que se livrent les différentes "marques" de cacherout ?
Chaque tsaddiq ou rebbe (aussi Admor) avait sa propre «cour» où venaient séjourner ses disciples, afin d'être près de lui, notamment à l'occasion des fêtes. Au début, c'était en général un disciple éminent qui prenait la succession du rebbe quand celui-ci venait à mourir; par la suite, cependant, la transmission héréditaire de la charge instaura le «tsaddiqisme» dynastique. Les luttes étaient souvent féroces entre dynasties rivales, et à l'intérieur de chacune, pour la succession.
En dépit de sa nouveauté, le hassidisme apparaît moins comme une philosophie entièrement inédite du judaïsme que comme la mise en relief de certaines idées présentes dans la Bible, la littérature talmudique et surtout le Zohar et la kabbale. (DEJ)
C'est un mouvement de mysticisme populaire.
S'il contient une part de vérité - se présentant à l'origine comme une révolte contre l'intellectualisme desséché des rabbins, le hassidisme réussit effectivement à promouvoir, chez de nombreux Juifs, la joie (simhah) et l'enthousiasme (hitlahavout) dans la prière. (ref : D.E.J)
Bien qu'il prit son essor dans les couches populaires, le hassidisme, dès son éclosion, eut aussi un côté élitiste. Certains courants, notamment, s'adressaient à des «mystiques extatiques pas toujours contrôlés ni contrôlables » prêts à se laisser conduire par le tsaddiq jusqu'à des sommets de sainteté. La littérature hassidique rapporte de nombreux témoignages des tensions considérables qui existaient entre ces deux visées. D'une part, il était fréquemment répété que tout ce que Dieu exigeait du hassid était la simple foi; de l'autre, les exigences d'une haute spiritualité et d'une vie de sainteté ne pouvaient s'adresser qu'à un petit nombre.
Les Mitnaguedim
Prétendent que l'étude de la Mystique doit passer par des années de Guemara, presqu'exclusivement la partie halakhique, et ne doit commencer qu'à 40 ans et ne tolérant aucune autre interprétation.
Ils combattirent et combattent toujours le hassidisme, (et aussi le sionisme religieux) aussi bien sur le terrain communautaire que théologique.
Quitte à braver des géants de la Torah comme le ARI, Rabbi Moshé Cordovero qui disent que l'étude de la mystique (sous certaines conditions développées par le R. M. Cordovero dans son livre Or Néérav - traduit en français chez Verdier par Ch. Mopsik : « douce Lumière ») doit impérativement se faire à partir de 20 ans, page 93., argument repris par Rabbi Hayim Moshé Luzzato, cité par le Rav Morde'khai Chriki dans son livre RaM'HaL - le flambeau de la Cabale Ed Ram'hal. Page 31.
Ils étaient aussi opposés à l'adoption d'un nouveau rite de prières et reprochaient aux hassidim de se tenir à l'écart de l'ensemble de la communauté en formant de petits cercles. Ils y voyaient une menace pour l'autorité sans partage du qahal (ensemble de la communauté) où siégeaient les rabbins et autres dirigeants communautaires constituant l'establishment.
Un scandale éclata lorsque, défiant l'interdiction prononcée par leur rabbin (mitnagued), de jeunes hommes mariés abandonnèrent femme et enfants pour passer plusieurs mois à la cour d'un rebbe (hassid). En l'occurrence, il s'agissait d'un conflit d'autorité entre le rebbe 'hassid et le rabbin mitnagued. Plus tard, le rebbe devint si influent qu'il participa de manière déterminante à la nomination du nouveau rabbin.
Par ailleurs, les premiers hassidim avaient pris l'habitude d'utiliser, pour l'abattage rituel, des couteaux affûtés à la pierre, ce que les mitnaguedim jugeaient contraire à la Halakha. Les hassidim organisèrent donc leur propre chehitah (abattage rituel), privant ainsi le qahal d'une importante source de revenus !!
Bref, les mitnaguedim faisaient tout pour discréditer le hassidisme et le faire passer pour un mouvement de rébellion contre la communauté.
Il semble que ce soit malheureusement le cas encore aujourd'hui !
Et si on se fie aux analyses des causes de la perte de la Mairie de Jérusalem par les « religieux » (nov 2008), on constate que non seulement la guerre mitnaguedim-hassidim bat son plein, mais que les désaccords profonds existant depuis des siècles entre les 'hassidim eux-mêmes, est plus vive que jamais !
Le 'hassidisme connut une expansion si rapide que, au début du XIXe siècle, il avait probablement conquis plus de la moitié de la population juive d'Europe orientale qui était en train de s'égarer et qu'ils ont sauvée.
Pour les mitnaguedim, l'étude de la Torah, acte suprême de la pratique religieuse, était un devoir indépendant de ses éventuelles motivations; de plus, il était impossible de concentrer ses pensées sur Dieu tout en étudiant. Ainsi, les hassidim étaient accusés de mépriser le savoir et ses détenteurs, de flatter les goûts des masses ignorantes.
Après la destruction des grandes communautés européennes, la plupart des rebbe rescapés de la Choah s'installèrent en Israël ou aux Etats-Unis, en prenant soin de conserver le nom de la ville où leurs ancêtres avaient établi leurs cours. Les plus connus encore actifs aujourd'hui sont les hassidim de Belz, de Bobova, de Gour « Geren », de Klausenburg-Santz, de Satmar, de Vizhnits, ainsi que les Loubavitch (Habad), et les « Braslav »
Chacun de ces groupes, ainsi que leurs ennemis jurés, les mitnaguedim, pensent tous que leur vérité est la seule juste !
Chacun détient certainement une partie de Vérité et une partie d'erreurs et comme disait, en substance, le Rav Kook, c'est de l'union de toutes les composantes dans ce qu'elles ont de bien et de moins bien, de vrai et de moins vrai, qu'on pourra faire jaillir la Lumière de la Torah sur Israël.
Il est clair aussi que chaque groupe, comme chaque individu, répond à une loi naturelle qui est le refus de la perte des prérogatives et la volonté de domination !
Ce rejet de tout ce qui n'entre pas dans leur système est une constante puisque, après toutes les excommunications décrites, ils s'attaquent en ce moment à tous les groupes qui vulgarisent la Cabale : Extrêmement brièvement, on sait le 'hérem qui a été décrété contre la vente de Zohar en France et son enterrement et, récemment, il y a eu dans le journal l'Impact du 16 novembre 2007, une nouvelle preuve de la volonté d'hégémonie des mitnaguedim :
Après que des rabbins aient influencé la direction de ce journal pour qu'il cesse de publier des articles sur la Cabale, le rav Michaël Laitman de la yéshivah Bnei Baroukh a été obligé de se justifier citant des grands rabbins qui pensent, au contraire, que l'époque de la Guéoulah est celle du dévoilement des secrets de la Torah par l'étude de la Cabale!
Il a cité, entre autres, le Rabbin Yéhouda Ashlag (Varsovie 1884- Jérusalem 1954), l'auteur d'une traduction du Zohar de l'araméen à hébreu, le Soulam, avec son commentaire magistral, rabbin et kabbaliste, qui a fondé une école de diffusion de la Cabale aux masses, poursuivie par ses disciples qui le mettent à la portée de presque tous ceux qui le souhaitent.
Cette école ne faisant que reprendre les affirmations de rabbi Shimon bar Yo'haï qui dit : « malheur à ceux qui ne verraient que le sens littéral dans l'Ecriture ! » (Zohar III - 152 / II 98b- 99b)
Il y aurait bien plus à dire pour être complet sur ce chapitre de la Cabale, pour éclairer les lecteurs ; afin qu'ils se fassent une idée eux-mêmes, la plus objective possible tenant compte de faits historiques précis et non basés sur des «choses racontées et dont la source n'a pas été vérifiée ».
Donc, il apparaît clairement que, naturellement, chacun cherche à dominer et refuse toute domination, mais les mitnaguedim ne furent pas les seuls à s'opposer au 'hassidisme.
La Haskalah :
Dans la Russie du XIXè siècle, les partisans de la Haskalah (le mouvement juif des Lumières, voir ci dessous) stigmatisaient l'obscurantisme des hassidim et de leurs rebbe, accusant ces derniers d'encourager leurs adeptes à rejeter toute forme d'éducation profane et à s'en remettre aux prières du tsaddiq au lieu de prendre des mesures concrètes pour soulager les masses juives de leur misère et de leurs souffrances.
Toutefois, comme les maskilim les plus radicaux abandonnaient peu à peu l'observance des préceptes religieux et s'en prenaient également aux rabbins traditionnels, les hassidim et les mitnaguedim ne tardèrent pas à s'unir pour défendre la tradition contre la Haskalah devenue leur ennemi commun.
C'est finalement ce qui empêcha le 'hassidisme de se couper du reste d'Israël et de se transformer en véritable secte. Ainsi, ce mouvement, né d'une révolte contre les normes socioreligieuses établies, finit-il par devenir ultraconservateur en matière de doctrine et de pratique.
Le mouvement juif des Lumières, la Haskalah, né des divisions issues des antagonismes entre mitnaguedim et 'hassidim et de l'obscurantisme régnant jusqu'à aujourd'hui à l'exil et aux oppressions, dans lesquels un conservatisme immuable les enfermait, ce même conservatisme, qui, plus tard, provoqua l'apparition d'autres mouvements.
La Haskalah permettait aux juifs une plus grande ouverture sur les sciences dites profanes; les persécutions qui durent depuis des siècles commencèrent à s'alléger avec la Révolution française et les défenseurs non juifs des droits de l'homme.
Un certain nombre d'idées nouvelles sont véhiculées par la Haskalah :
- dans l'éducation des enfants doivent être intégrées des disciplines profanes
- les juifs doivent connaître la langue du pays où ils vivent
- le judaïsme et l'histoire juive doivent être étudiés en profondeur..
- l'étude de l'hébreu doit être encouragée
- dès lors que les juifs ne sont plus confinés physiquement et spirituellement en ghetto, la religion juive doit s'adapter aux conditions nouvelles du monde moderne.
- les juifs doivent abandonner les activités traditionnelles - usure, petit artisanat. et se réorienter vers des métiers plus productifs et plus concrets, tels que agriculture et travail manuel.
La Haskalah donna naissance à un mouvement universitaire juif et des grands génies tels que Einstein, Freud, Marx. Ce n'est pas rien !
On constate ainsi la nécessité historique de tous ces groupes qui se constituent dans les antagonismes, selon un principe inhérent à la Création elle même.
Le retour en Erets Israël après 20 siècles d'exil devrait ouvrir l'intelligence de ces groupes afin qu'ils comprennent tous leur nécessité dans leur complémentarité.
Et ce point acquis, reconstituer l'unité dans la diversité autour de notre arbre de vie commun à tous, La Torah.
Ces divisions ont eu des conséquences graves que chacun peut imaginer mais il généra des nouveaux courants religieux
Judaïsme conservateur (conservative) parfois appelé : massorati
Le rabbin Zacharias Frankel (1801 -- 1875), éminent savant rabbinique et directeur du Séminaire théologique juif de Breslau, ne pouvant s'identifier ni au judaïsme réformé, ni au judaïsme orthodoxe qu'il jugeait désuet, crée ce mouvement religieux. Il pensait que l'orthodoxie rejetait l'érudition critique et l'investigation scientifique du judaïsme tout en approchant la Halakha (ensemble de lois couvrant la pratique religieuse) de manière rigide.
R. Frankel plaide pour un moyen terme entre un judaïsme réformé laxiste et une orthodoxie monolithique rigide allant parfois jusqu'à l'obscurantisme.
Il prônait le maintien de la Halakha mais adaptée aux nécessités de l'époque. Donc, accepter une méthodologie critique avec un point de vue historiciste : il considérait le judaïsme comme résultant de processus historiques ayant subi les influences des pays et des religions qui l'ont hébergé.
Frankel était fortement attaché au retour à Sion est au rétablissement politique de la nation juive bien avant toute forme d'émergence du sionisme politique.
Ce mouvement a été lent à se faire une place en Israël et sa croissance n'a pas été comparable au développement important enregistré aux États-Unis, au Canada ou encore en Amérique du Sud.
Le judaïsme réformé
Courant religieux qui considère que la loi écrite n'est pas immuable dans sa pratique et qu'elle devait être adaptée aux exigences et à l'esprit du temps.
C'est un mouvement important qui, du fait de la période de sa naissance et des arguments qu'il développa, exerça une attraction intellectuelle sur des cerveaux de première importance et sur de grandes personnalités telles qu'Edmond Fleg, Jules Isaac, sans réussir à les intégrer.
Ce mouvement, comme toutes ces divisions, est né du rejet par les autres groupes d'une partie des juifs qui ne s'identifiaient pas à eux, ou qui cherchaient à imposer un pouvoir de type théocratique à tendance totalitaire, du fait de leurs propres divisions fratricides !
Le judaïsme néo orthodoxe
Tendance idéologique au sein de l'orthodoxie qui allie à l'observance méticuleuse des lois et des coutumes une attitude positive envers la société moderne et la culture occidentale. Les premiers dirigeants, Isaac Bernays de Hambourg (1792 -1849) grand rabbin de Hambourg et Jacob Ettlinger d'Altona (1798 - 1871), rabbin et érudit halakhiste, tous les deux universitaires, purent avoir une forte influence sur les jeunes juifs de langue allemande. Au début, ces orthodoxes « modernistes » provoquèrent une division dangereuse qui se traduisit par un fossé entre extrémistes religieux de gauche et de droite. Néanmoins, au milieu du XIXe siècle la néo orthodoxie gagna des adhérents. Son premier porte-parole et idéologue fut le très célèbre rabbin Samson Raphaël Hirsch (1808 -- 1888) : il exprima son programme religieux et pédagogique dans une doctrine intitulée : « la Torah en harmonie avec la culture laïque » (Torah 'im derekh erets)
Il est urgent aujourd'hui de tout faire pour dépasser ces séparations importées d'exil et d'un autre temps et construire l'union en surmontant nos rancours et haines et en ne s'attachant qu'au miracle inouï, inimaginable du RETOUR DES EXILES.
Bref, en respectant exactement toute la Torah et pas une partie seulement comme le font ceux qui ont importé la Torah de l'exil !