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Israël : Défense au Moyen-Orient"Arrêtez les bavardages sur un raid contre l'Iran"Les informations sur un possible raid contre l'Iran et les progrès du programme nucléaire iranien continuent de dominer l'agenda politique, en particulier lors de la réunion dimanche du cabinet ministériel. Le ministre de la protection de l'environnement, Gilad Erdan, s'en est pris au président du comité de la défense et des affaires étrangères, Shaoul Mofaz, qui a critiqué les membres du cabinet. "Je crois que tout ce bavardage endommage gravement l'état d'Israël," a déclaré Erdan. "Evidement, nous ne voulons pas gonfler le débat. Quand j'ai lu les déclarations telles que celles faites par Shaoul Mofaz, je me demande si il se souvient que lors des primaires de Kadima en 2008, il avait dit qu'une attaque contre l'Iran était inévitable, et avait provoqué une importante hausse du prix du pétrole dans le monde." "Maintenant, il s'oppose soudainement à un raid. Toute personne responsable doit garder le silence et laisser les décideurs gérer les choses." Le ministre Michael Eitan a appelé ses collègues ministres et les autres responsables à cesser de faire des déclarations publiques sur la question. "La loi limite les paroles des fonctionnaires qui sont au courant des informations relatives à la sécurité de l'état, et cela s'applique aussi dans ce cas," a-t-il dit. Il a critiqué l'ancien chef du Mossad, Meir Dagan, qui a également abordé la question publiquement en disant que les ex-responsables doivent également garder le silence. "Je ne crois pas que les mesures de précaution nécessaires aient été maintenues." Néanmoins, Eitan note que le discours public est légitime. "Les opinions sont autorisées à êtres exprimées dans une démocratie," a-t-il dit. Des attaques militaires contre le programme nucléaire iranien pourraient créer une "déstabilisation totale" de la région, a déclaré dimanche le ministre français des affaires étrangères, Alain Juppé, en disant que la France préfèrerait un durcissement des sanctions. "Nous pouvons encore renforcer les sanctions pour faire pression sur l'Iran, et nous allons continuer dans cette voie, car une intervention militaire pourrait créer une situation totalement déstabilisante pour toute la région," a dit Alain Juppé sur la radio Europe 1. "Nous devons tout faire pour éviter l'irréparable," a-t-il dit. La semaine dernière, le président Nicolas Sarkozy a critiqué ce qu'il a appelé le "désir obsessionnel" de l'Iran de développer des armes nucléaires et a déclaré que la France ne resterait pas les bras croisés si Israël était menacé. Articles connexes
67 commentaires
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Envoyé par Guillaume_006 - le Lundi 7 Novembre 2011 à 07:43
J'explique mieux,je veut dire que les iraniens ont tellement peur qu'ils aboient comme des chiens menacés...
Plus besoin, pour les membres du gouvernement israélien et de la Knesset qui auront à se prononcer sur une éventuelle attaque contre les installations nucléaires iraniennes, d’attendre un rapport préalable émanant de l’armée de l’air israélienne.
Dès à présent, ils ont à leur disposition tous les scénarios possibles d’une attaque contre l’Iran, avec tous les risques que cela comporte et toutes les chances de réussite, grâce à l’étude menée par Abdullah Toukan et Anthony Cordesman, du Centre d’études stratégiques et internationales de Washington [1].
La publication d’un texte aussi lucide, détaillé et exhaustif sur les options offensives d’Israël est une première. Ce rapport de 114 pages expose l’ensemble des informations disponibles sur les capacités militaires d’Israël et son programme nucléaire, ainsi que sur les développements nucléaires et les défenses aériennes de l’Iran, et sur l’inventaire des missiles dans chacun des deux pays.
Après avoir passé en revue tous les cas de figure d’une attaque contre l’Iran, Toukan et Cordesman concluent : "Une offensive israélienne contre les installations nucléaires iraniennes est possible, (mais) elle serait complexe et hautement risquée et rien ne garantit que la mission dans son ensemble se solde par un succès."
Le premier problème soulevé par les auteurs concerne les services secrets, ou plutôt leurs lacunes. D’après eux, "on ignore si l’Iran dispose d’installations secrètes d’enrichissement d’uranium". S’il existe des installations inconnues des agences de renseignement occidentales, le programme iranien d’enrichissement d’uranium pourrait bien s’y poursuivre en secret, alors même qu’Israël bombarderait les sites connus - l’opération serait donc nulle et non avenue. De manière générale, les auteurs du rapport estiment qu’une attaque contre l’Iran ne se justifie qu’à condition de mettre fin au programme nucléaire iranien ou de le stopper pour plusieurs années. Or c’est là un objectif difficile à atteindre.
Les services secrets sont également divisés sur la question cruciale de savoir quand l’Iran disposera de l’arme nucléaire. Les Israéliens affirment que la bombe sera prête entre 2009 et 2012 ; les Américains, eux, repoussent l’échéance à 2013. Si les prévisions des Israéliens sont justes, la fenêtre d’opportunité pour une intervention militaire ne tardera pas à se refermer. Quoi qu’il en soit, tout le monde est unanime sur le fait que nul n’osera attaquer l’Iran une fois qu’il sera en possession de l’arme nucléaire.
Etant donné que des dizaines d’installations nucléaires sont éparpillées sur l’ensemble du vaste territoire iranien, et qu’il n’est pas possible de les attaquer toutes d’un coup, Toukan et Cordesman envisagent l’option consistant à n’en frapper que trois, celles qui "forment le maillon central de la chaîne du combustible nucléaire nécessaire à l’Iran pour produire du matériel fissile à des fins militaires".
La destruction de ces trois sites-là suffirait à paralyser le programme nucléaire iranien pour plusieurs années. Il s’agit du centre de recherches nucléaires d’Ispahan, de l’usine d’enrichissement d’uranium de Natanz et de l’usine de production d’eau lourde d’Arak, destinée à la production d’uranium. Or il n’est pas sûr qu’Israël se lance dans une offensive aussi lourde de conséquences pour frapper seulement un petit nombre d’installations, sans aucune garantie d’interrompre ainsi la nucléarisation iranienne pour une durée significative.
** REFLECHISSONS TOUT DE MEME,DANS CE COIN DU MONDE ,IL Y A BEAUCOUP DE **MENTALES**
Shelma
ILS NE REFLECHISSENT PAS AUX RETOMBES
RADIO ACTIFS SUR ***TOUT LE PROCHE ORIENT ET AU DELA**
Shelma
Le président israélien Shimon Peres a averti samedi qu'une attaque était "de plus en plus vraisemblable" contre l'Iran. "Les services de renseignements des divers pays qui surveillent (l'Iran) s'inquiètent et pressent leurs dirigeants d'avertir que l'Iran est prêt à obtenir l'arme atomique", a affirmé Shimon Peres à la seconde chaîne privée de la télévision israélienne. "Il faut se tourner vers ces pays pour qu'ils remplissent leurs engagements. Ce qui doit être fait, et il y a une longue liste d'options", a-t-il encore dit.
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Shimon Peres a tenu ces propos alors que l'AIEA (l'Agence Internationale pour l'Energie Atomique) doit publier le 8 novembre un rapport sur le programme nucléaire de l'Iran, que les experts israéliens jugent "alarmant". Le chef de la diplomatie israélienne Avigdor Lieberman a estimé que ce rapport prouvera "au-delà de tout doute" les objectifs militaires du programme nucléaire iranien. Il a émis l'espoir que l'Iran serait frappé d'une nouvelle série de sanctions internationales. Selon le quotidien israélien Haaretz, le rapport de l'AIEA aura "une influence décisive" sur le gouvernement israélien.
Israël disposerait de 200 ogives nucléaires
L'hypothèse d'une frappe préventive d'Israël contre les installations nucléaires de l'Iran a repris corps ces derniers jours, à la faveur de fuites organisées vers les médias d'un débat qui divise les membres du cabinet de Benjamin Netanyahu. Le ministre israélien de la Défense Ehud Barak a démenti lundi des informations selon lesquelles il aurait d'ores et déjà décidé avec Netanyahu d'attaquer l'Iran. Mais, il a ensuite ajouté qu'"il peut se créer des situations au Moyen-Orient dans lesquelles Israël devra défendre ses intérêts vitaux de façon indépendante, sans avoir à s'appuyer sur d'autres forces régionales ou autres". Selon Haaretz, la majorité des 15 membres du cabinet israélien de sécurité est pour l'heure opposée à une attaque contre l'Iran. Seule cette instance peut arrêter une décision aussi grave.
Beaucoup de responsables israéliens soulignent qu'Israël n'est pas en mesure de lancer une telle opération sans la coordonner préalablement avec les Etats-Unis et sans le feu vert de ces derniers. L'opinion israélienne est divisée pratiquement à égalité entre partisans (41%) et opposants (39%) d'une attaque contre les installations nucléaires iraniennes, selon un sondage. Israël est considéré comme une puissance atomique dans la région mais n'a jamais confirmé ou démenti disposer du feu nucléaire. Selon des sources étrangères, il disposerait d'un arsenal de 200 ogives nucléaires et des vecteurs adéquats pour les larguer.
Les militaires ont à résoudre le problème fondamental de l'éloignement des sites visés des bases aériennes israéliennes. Ils savent qu'ils ne pourront disposer d'aucune aide de la part des Américains qui désapprouvent par avance l'opération et qui ne veulent pas subir les foudres de leurs alliés arabes.
La distance à parcourir par les avions de chasse, conçus pour de faibles distances, constitue un blocage technique car les cibles potentielles se situent entre 1.500 et 2.300 kilomètres de la frontière israélienne et le ravitaillement en vol à lui seul ne résout pas tous les problèmes. L'Iran, qui se sait menacé depuis plusieurs années, a conçu des systèmes de protection de ses usines, a éparpillé ses programmes nucléaires en différents lieux et a même développé des systèmes de remplacement, des «backup», en cas de frappe militaire. L'existence d'un nouveau site d'enrichissement près de Qom suffit à le démontrer.
Une attaque pourrait retarder le programme nucléaire comme le souligne le Secrétaire à la défense américain Robert Gates mais serait dans l'impossibilité de le stopper. Par ailleurs les Américains ont alerté les Israéliens sur le fait que le survol de pays arabes entrainerait leur réprobation et que leur action serait condamnée fermement à la fois par les pays arabes modérés, même s'ils en seraient peut-être officieusement satisfaits, par la Russie, la Chine et la majorité des pays européens. Cela n'inquiète pas outre mesure Israël qui n'a pas l'habitude de tenir compte des mises en garde quand son existence est menacée. Il existe un consensus en Israël sur le fait que l'émergence d'un Iran nucléarisé avec le régime actuel à Téhéran est une menace mortelle.
Mais je voudrais revenir sur un point. Vous vous appuyez sur l'étude d'Anthony Cordesman et Abdullah Toukan. Cette étude a été publiée par le CSIS ( " Center for Strategic and International Studies " ) en mars 2009, environ deux mois après la prise de fonction de B. Obama. C'est--à-dire qu'elle reposait sur des matériaux collectés en 2008. En trois ans, les données ont évolué et se sont, pour une part, modifiées. Les données politiques, par exemple : le rapport Cordesman-Toukan est antérieur au discours du Caire d'Obama. Les données géo-politiques