Israël : Défense au Moyen-Orient

Les gouvernements de l'Union Européenne ont accepté mardi le principe d'étendre les sanctions contre l'Iran en ajoutant quelques 200 noms a une liste de personnes et d'entités ciblées dans le but d'augmenter la pression sur Téhéran et son programme nucléaire, ont indiqué des diplomates.

La décision sera formellement approuvée lors d'une réunion des ministres des affaires étrangères de l'UE le 1er décembre, ont-il dit.

"La procédure silencieuse est passée, c'est fait," a déclaré un diplomate européen parlant sous condition d'anonymat. Il faisait allusion à une procédure qui permet aux gouvernements de l'UE de conclure des accords sur les différentes politiques.

Les entreprises européennes se verront interdire de faire des affaires avec les entreprises et les organisations visées, tandis que les responsables seront soumis a un gel de leurs avoirs et une interdiction de visa.

Les diplomates de l'UE peuvent, en théorie, encore modifier la liste des entités visées au cours de nouvelles discussions dans les prochains jours, et la liste finale des noms sera rendue publique après approbation formelle.

En plus d'étendre la liste des sanctions, les gouvernements européens doivent également discuter des propositions de la France et de la Grande Bretagne pour des sanctions supplémentaires comme le ciblage de la banque centrale iranienne. La France souhaite également viser l'industrie pétrolière.

En cas d'accord, ces mesures pourraient aussi être formellement approuvées la semaine prochaine, selon des diplomates.

La France a déclaré mardi qu'il était difficile de persuader ses homologues européens de bouger sur sa proposition.

Lundi, les Etats-Unis, la Grande Bretagne et le Canada ont annoncé de nouvelles mesures contre les secteurs énergétique et financier de l'Iran, en réponse a un rapport de l'agence internationale de l'énergie atomique paru le 8 novembre suggérant que l'Iran a travaillé à la conception d'une bombe atomique et pourrait toujours y être occupé.