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Israël : Défense au Moyen-OrientMavi Marmara : l'argent des "compensations" ira aux terroristesLa déclaration d'une "victime" du Mavi Marmara, disant qu'il fera don de l'argent des compensations israéliennes au Hamas et au Djihad Islamique, montre au monde quel type de personnes étaient à bord du navire, a déclaré mercredi un responsable du gouvernement israélien. Le responsable répondait à un rapport paru dans le journal turc Hurriyet Daily News disant qu'une des "victimes" de l'attaque israélienne contre le Mavi Marmara, l'extrémiste Mehmet Tunc, a déclaré qu'il ne toucherait même pas "une Lire Turque" de l'argent, mais en ferait don aux deux groupes terroristes. "Cela montre à tous ceux qui pensaient que les gens sur le bateau étaient des militants pacifistes et des droits de l'homme qu'ils étaient des purs et durs soutiens islamistes du Hamas et du Djihad Islamique," a-t-il dit. Un autre représentant du gouvernement a déclaré que, selon le cadre de la convention d'indemnisation qui a été discutée au cours des deux dernières années avec les turcs, les indemnités israéliennes ne seront pas versées directement aux familles des neufs extrémistes turcs tués sur le navire qui tentait de briser le blocus de la bande de Gaza, mais plutôt à un fond mis en place par le gouvernement turc. "Nous ne payons pas les indemnités à quiconque directement," a-t-il dit. Les responsables du conseil de sécurité national, Yaakov Amidror et Joseph Ciechanover, les représentants d'Israël à la commission Palmer des Nations Unies qui a enquêté sur l'incident du Mavi Marmara, doivent se rendre en Turquie jeudi prochain pour entamer les discussions sur le montant des indemnités à verser. L'équipe turque sera conduite par le vice-premier ministre Bulent Arinc et le sous-secrétaire du ministère des affaires étrangères, Feridun Sinirloglu, un ancien ambassadeur en Israël. Le ministre turc des affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, et Arinc ont rencontré mardi soir les familles des personnes tuées à bord du Mavi Marmara. Le Hurriyet a rapporté que le but de la réunion était de convaincre les familles de retirer une procédure judiciaire qu'elles ont commencé contre les soldats de Tsahal. Selon le journal, une fois la question de l'indemnisation réglée, les deux pays entameront le processus de nomination des ambassadeurs, avec le but d'échanger des ambassadeurs pour la fin juin. Des responsables diplomatiques israéliens n'ont pas voulu confirmer la chronologie, en disant que la nomination d'un nouvel ambassadeur prend du temps, et qu'aucune soumission interne aux affaires étrangères n'avait encore été publiée pour le rôle de prochain ambassadeur d'Israël à Ankara. Articles connexes
65 commentaires
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les relations entre deux pays comme la Turquie et Israël qui ont été dans le
passé des partenaires et amis.
Aujourd'hui, avec au pouvoir en Turquie les islamistes avec Erdogan comme
chef de fil, il faut s'attendre à une autre façon de communiquer avec eux.
Concernant les excuses et le dédommagement financier pour les morts des
extrémistes turcs si je les trouve déplacées, la réalpolitik ne sent pas toujours
bon! Alors, faisons avec !
Ce serait, plutôt à la turquie de s'excuser de permettre à ses "associations" qui recueillent des fonds pour le hamas, de prospérer en toute quiétude...
Les propos, peu équivoques d'erdogan sur les Juifs et le sionisme ne font que prouver que celui-ci n'est pas, un partenaire pour Israël. Aujourd'hui, il a besoin des Etats-unis, et Obama sait pertinemment qu'il peut faire pression sur lui pour obtenir ce qu'il attend...mais, il demeure antisémite et il le prouvera à la prochaine occasion...
Boker tov Edmond et Chavua tov.
Bravo tu commence à penser en à l'israelienne, effectivement il y a deux hypotheses celle du front syrien en vision du futur derapage de al asad, mais aussi, la recheche de base 'dacces et de repli si une attaque contre l'iran ce presisait.
Nous avons besoin de renouer nos anciennes aliance strategiques. et contrairement é ce que quelques idiot pense ce n'est pas de la faiblesse et encore moins de la betise, mais il y a toujours des imbeciles qui ne voient que l'action immediate et ne projettent pas sur le futur...
Cela étant, je constate, d'une part, que les excuses de " Bibi " sont formulées de manière je dirais minimaliste et hypothétique ( " si des erreurs ont pu causer etc. ... " ) : c'est le service minimum. D'autre part, les pressions de Barack Obama ont certainement été exercées aussi sur la partie turque. Et mon hypothèse serait que Barack Obama et John Kerry ( qui reprend, sur ce plan, la politique de Mme Hillary Clinton ) veulent avant tout reconstituer un " axe " Jérusalem - ( Amman ) - Ankara, moins, peut-être, sur un plan politique que sur un plan militaire, avec dans le collimateur la Syrie de Bachar El-Assad. Bon : ce n'est qu'une hypothèse ( appuyée sur la création - à laquelle je faisais allusion dans mon post d'hier soir, à 20 : 04 - d'un QG militaire d'urgence conjoint américano-israélo-jordano-turc ).