Israël : Défense au Moyen-Orient

Edmond , vous parlez de Marcel Dassault , et bien lui , c'est un juif honteux armi tant d 'autres ...et Dassault ce n 'est pas son vrai patronyme !!!

Famille [modifier]
Il est le fils de Marcel Dassault duquel il a hérité du groupe Dassault (voir aussi Dassault aviation). Alors qu'ils s'appelaient Bloch, ses parents, son frère et lui furent arrêtés par la Gestapo puis internés à Montluc et ensuite à Drancy. Son père fut déporté à Buchenwald en août 1944 pour avoir refusé d'apporter aux Allemands son savoir-faire aéronautique. Les Dassault furent sauvés huit mois plus tard par Marcel Paul, membre du Parti Communiste Français, et Albert Baudet.

Marié, il a 4 enfants : Olivier Dassault est député (UMP) à l'Assemblée Nationale; Laurent Dassault, 52 ans, est chargé des investissements du Groupe Dassault dans le domaine de la viticulture, il est également Président du Conseil d'Artcurial ; Thierry, 46 ans, se spécialise dans l'intelligence économique ; Marie-Hélène, 39 ans, est responsable de la communication et du mécénat, et son mari, Benoît Habert, 41 ans, est Directeur Général Adjoint du Groupe Dassault, en charge de la stratégie et du développement
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Ma chère Jacqueline Shalom,

Tu est vraiment géniale, tu est toujours à l'affût de la bonne nouvelle, merçie à toi et à tes jolies envoies qu tu ma fait, comment dire, j'ai eu la gorge nouer, et une larme à coulée de mes yeux, tellement que tu ma envoyez 49 Ans en arrière, Merçie c'est gentil de ta part, ca fait du bien, un gros bisous pour remerciement ♥♥♥ Shalom Simon

A Jacqueline,

Je me souviens avoir eu cette conversation avec un collègue de travail qui dénonçait les fortunes juives, citant ,entre-autres, Marcel Dassault.

Mais M. Dassault s'est converti au Christianisme lui avais-je répondu. J'eus droit à cette réponse : un Juif, converti ou pas, reste toujours un Juif.

Reste à savoir si ce postulat est flatteur ou insultant pour les Juifs convertis.


A Edmond,

N'avez-vous pas le sentiment que l'Amérique est en train de négocier un dangereux virage qui n'exclut pas le lâchage pur et simple d'Israël ?

William, bonjour. En effet, les signaux font presque tous signe dans le mauvais sens. Le dernier en date est la relaxation de la journaliste irano-américaine accusée d'espionnage au profit des Etats-Unis. tant mieux, certes pour cette jeune femme. Mais, de son arrestation il y a quelques semaines à sa relaxation hier ou avant-hier, en passant par son procès et sa condamnation, on a le sentiment d'un montage bien ficelé pour démontrer que le temps est au dialogue avec les Etats-Unis. Le second signe fort dans ce sens serait l'élection, le 12 juin, non pas d'Ahmadinejad, qui pourrait bien à cette occasion être mis sur la touche, mais de quelqu'un chargé d'incarner la figure du " modéré " de telle sorte qu'Obama pourrait arguer de ce changement en f

( suite ) en faveur de son propre retournement.

Mais l'Iran ne se laissera pas leurrer. Ce qu'il veut, c'est l'hégémonie régionale - au besoin à travers un condominium irano-américain. Les tentacules qui'il pousse ailleurs ( Somalie, Erythrée, Soudan, Tchad ... ) montrent qu'il a les dents très longues. Muni de l'arme nucléaire, il deviendrait, pour tout le monde ( y compris les Etats-Unis ) un partenaire exigeant et très difficile à manier. L'alliance objective ( car c'en serait une ) avec le shî'isme conquérant impliquerait la rupture de facto des anciennes alliances ( pays sunnites ou à direction sunnite ; Israël ) et, probablement, la réduction d'Israël à très peu de choses sous la menace directe et indirecte de l'iran nucléaire et de ses alliés locaux ( Syrie, Hamas, Hezbollah ). Je me rappelle qu'on prêtait à un ministre français de haut rang, en 1994, la solution suivante, au moment où, ici et là, on s'apprêtait à composer avec Milosevic : réduire la Bosnie au " grand-duché de Sarajevo " . La politique américaine serait peut-être bien de réduire Israël, dépouillé du Golan, de la Judée-Samarie et de Jérusalem-Est, à une sorte de " grand-duché de Tel Aviv " .
Reste à savoir si ces politiques sont praticables, sont autre choses que vues de l'esprit. Et si Israël ne conserve pas les moyens militaires ( voire politiques, via une alliance - à première vue surprenante , mais dans le domaine politique, beaucoup de choses surprenantes peuvent se produire ... - avec

( suite ) les Etats arabo-sunnites menacés, tout autant qu'Israël, par l'expansionnisme irano-shî'ite ) de faire échouer ces constructions assez fantasmagoriques ... Reste à savoir aussi de quel oeil des pays comme l'Inde, la Russie, la Chine verraient l'émergence d'une zone impériale irano-shî'ite à fort potentiel expansionniste. Et ... la cuiller de Barack Obama est-elle assez longue ? ...

C'est pourquoi rien n'est joué. " Bibi " Netanyahu, Avigdor Lieberman, Ehud Barak vont avoir à conduire l'action d'Israël dans les conditions de loin les plus difficiles depuis l'indépendance.

Bonjour Edmond et merci d'avoir l'amabilité de vous prêter à cet échange. Dans mon précédent mail, mon bonjour a brillé par son absence et je me sens un peu honteux. Acceptez mes excuses que j'adresse également à Jacqueline dont j'apprécie le naturel et la bonne humeur.
Hélas, votre analyse conforte globalement la mienne. Le pire est envisageable. La redistribution des cartes par l'administration américaine me paraît très aventureuse. Le peuple américain la suivra-t-il jusqu'à faire l'impasse sur son légendaire rêve ? Probablement, en tout cas, tant que durera la crise et que les regards seront dirigés vers les banques arabes.

Il y a encore trop d'inconnues dans l'équation mais, d'ores et déjà, on peut dire qu'à la lumière des derniers bouleversements stratégiques, Israël serait bien inspiré de tirer les leçons de sa naïveté. Autant que faire se peut, ce pays doit s'efforcer de trouver le moyen de se libérer de toutes les tutelles qui portent atteinte à sa souveraineté.

Je pense que l'éventualité d'une alliance objective avec les Etats arabo-sunnites n'est pas à écarter mais, le cas échéant, se ferait plus vraisemblablement dans le secret des chancelleries. Quelles seraient les dispositions de la Chine, de l'Inde et de la Russie vis-à-vis d'un Israël sorti du Giron US ? Je reste cependant convaincu qu'Israël saura se montrer raisonnable sans toutefois capituler. N'étant pas dans le secret des D.... en de nombreux domaines, nous ne pouvons que nous permettre de puiser dans l'atavisme juif pour garder une confiance inébranlable. le combat d'Israël est juste et honorable. J'en veux pour preuve le miracle qui s'opère sous nos yeux au grand dam de l'espèce.

Cordiales salutations.

Merci de votre réponse, William, aussi intéressante que courtoise. Sur un point, permettez-moi un doute, ou, en tout cas, une question : il est certain qu'en temps de crise, les capitaux accumulés dans les banques arabes peuvent susciter, aux Etats-Unis, bien des convoitises et bien des complaisances et, après tout, on a bien vu l'Europe passer, à partir de 1974, sous les Fourches Caudines des exigences arabes, après la guerre du Kippour et le choc pétrolier qui s'en était suivi.

Mais, d'une part - et quoique, selon le mot du destructeur du Temple, l'argent n'ait pas d'odeur et que, par conséquent, l'argent arabe soit aussi bon à prendre qu'un autre - les banques arabes pèsent-elles aussi lourd, dans les équilibres financiers et monétaires de l'Amérique, que, disons, les réserves chinoises ?

D'autre part, il n'est pas dit que des banques arabes, précisément, et non persanes, liées aux Etats arabo-sunnites, voient d'un si bon oeil un réalignement de l'Amérique qui conduirait ce pays à faciliter les ambitions shî'ites.

Mais il est certain que l'équation comporte encore beaucoup d'inconnues.


Les Etats-Unis ont l'habitude de parler en maîtres. Et, quoique Barack Obama prenne grand soin de jouer partout le rôle de l'auditeur attentif et soucieux d'écouter les avis d'autrui et d'en tenir compte ( la fin de l'unilatéralisme tant vilipendé ici du temps de Bush ), cette pantomime ne vaut guère à l'endro

( suite ) à l'endroit d'Israël à qui l'on tient au contraire un langage très roide qu'il n'avait plus entendu, de la part des Etats-Unis, depuis des décennies.

Mais qu'il lui était arrivé d'entendre, néanmoins, de la part des Etats-Unis, dans certaines circonstances : par exemple en 1956, au moment de l'expédition de Suez; ou encore lorsque l'audacieuse contre-offensive d'Ariel Sharon mettait, en 1973, les armées israéliennes à quelques pas du Caire.

Dans ces deux cas, les armées israéliennes étaient à l'offensive. Aujourd'hui, elles seraient sur la défensive. Mais sait-on jamais ? Le potentiel militaire d'Israël est aujourd'hui considérablement plus important qu'en 1956, et même qu'en 1973. Notamment le potentiel nucléaire. Certes, à côté, par exemple, des quelque vingt mille têtes nucléaires russes, la force nucléaire israélienne ( les évaluations vont de 80 à 400 têtes ) peut paraître dérisoire. Mais ni plus ni moins, toutes choses égales d'ailleurs, que la force de frappe française comparée à celle des deux Grands dans les années 70 - et c'est là qu'il faut se souvenir de la doctrine des généraux Poirier, Beaufre, Ailleret : la dissuasion dite " du faible au fort ", qui est de nature à " sanctuariser " Israël en mettant les choses au pire. Il n'est pas indifférent - je vais être très cynique - qu'Israël dispose, de ce fait, d'un " pouvoir de nuisance " considérable à l'échelle de la région. Il suffit de songer au casse-tête que