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Diplomatie : Israël & le Moyen-OrientDe quoi l'Iran a-t-elle peur'L'Iran revêt une certaine ambivalence. Parfois, on a vraiment l'impression qu'il y a deux Iran. D'un côté, on a un pays engagé dans un combat nucléaire, qui fait l'objet d'examens par des experts de sécurité et attire toute l'attention de la presse de la Maison Blanche. C'est cet Iran-là qui a fait l'actualité, la semaine dernière, lorsque Barack Obama a révélé l'existence d'un nouveau réacteur nucléaire secret. Mais, en même temps, il y a un autre Iran. Un pays, pour ainsi dire, totalement différent, où les militants des droits humains font avancer la démocratie et où des journalistes prennent désormais la liberté de faire des photos furtivement avec leur téléphone portable. Et c'est cet Iran-là qui a fait l'actualité, la semaine dernière, lorsque des manifestants ont transformé un défilé anti-Israël, contrôlé par le gouvernement, en une manifestation spontanée contre le gouvernement. En général, ceux qui s'intéressent à ce second Iran se préoccupent peu du premier et vice- versa. De plus, ces deux catégories de personnes semblent parfois presque antagonistes. Par exemple, lors des manifestations qui se sont déroulées dans tout l'Iran après l'élection présidentielle du 12 juin, beaucoup d'analystes bien-intentionnés ont exhorté le président américain à prendre ses distances par rapport aux émeutes et aux émeutiers, au moins en partie parce qu'une intervention de sa part risquait de compromettre les négociations sur le nucléaire. D'ailleurs, ce choix semblait convenir à Barack Obama, un homme rationnel s'il en est, qui cherche visiblement à éviter tout remue-ménage, désordre ou agitation émotionnelle. La Maison Blanche a alors décidé de traiter avec l'Iran décrit par les experts en matière de sécurité et de laisser l'autre Iran se débrouiller tout seul. Les questions liées aux droits de l'homme et à la démocratie en Iran, ce sont des dossiers intérieurs, avaient conclu les conseillers d'Obama. Ils ont donc réitéré leur proposition de rencontrer les dirigeants iraniens. Cette proposition n'a rien donné, bien sûr. Car l'Iran, ce n'est pas deux pays! Et les responsables qui prennent des décisions relatives au programme nucléaire de l'Iran sont aussi ceux qui ordonnent l'arrestation, la torture et le meurtre des dissidents. Le comportement des décideurs iraniens dans leur pays reflète leur façon de se conduire sur la scène internationale. Il est en effet peu probable qu'un régime qui dit et répète publiquement que ses opposants sont des larbins américains et des espions anglais change de ton et coopère avec les Etats-Unis ou la Grande-Bretagne. En même temps, un régime qui subit une énorme pression politique et voit fléchir sa légitimité n'est guère dans la situation idéale pour innover en matière de diplomatie. Peu de chances, donc, qu'il mette fin à son programme nucléaire bientôt. C'est un cas désespéré, me direz-vous. Pas si sûr... Car le fait que l'Iran soit bel et bien un seul pays implique que l'Occident dispose de certains instruments de politique étrangère en Iran qui n'ont pas encore été véritablement étrennés. Ces derniers jours, un très grand nombre d'experts a recadré le problème iranien: une fois qu'on admet officiellement que l'Iran projette de construire une bombe nucléaire, il n'y a pas cinquante solutions. On peut lui infliger des sanctions, sans certitude aucune quant à leur efficacité. Autrement, on peut effectuer des frappes aériennes, mais sans être sûr qu'elles détruiront toutes les installations nucléaires de l'Iran (puisque beaucoup semblent cachées dans des montagnes). Enfin, on peut lui faire la guerre, et ce serait une catastrophe. Très peu d'experts envisagent d'autres solutions. Au fond, de quoi ont vraiment peur les dirigeants de l'Iran' Je suis sûre qu'ils ne tremblent pas devant la perspective des sanctions ou des bombardements aériens. Téhéran pourrait compenser un boycott économique avec l'aide du Venezuela ou, pourquoi pas, de la mafia russe. Par ailleurs, une attaque sur le territoire iranien risquerait de contribuer au maintien au pouvoir du régime et à son renforcement. En revanche, ce que les gouvernants iraniens doivent redouter au plus haut point, c'est une campagne de promotion des droits humains soutenue et bien financée. En effet, que se passerait-il si nous faisions savoir au régime iranien que son obstination à vouloir acquérir des armes nucléaires ne nous laisse d'autre choix que de renforcer le financement des groupes de dissidents exilés, de faire entrer en douce de l'argent dans le pays, d'inonder les radios et les télés d'émissions en faveur de l'opposition et, surtout, de ne pas tarir sur les innombrables crimes perpétrés par la République islamique d'Iran' Comment réagiraient le président Ahmadinejad ou le Guide suprême, Ali Khamenei, si dans sa prochaine conférence de presse, Barack Obama brandissait une photo de Neda (la jeune fille assassinée par les forces de l'ordre iraniennes)? Et s'il le faisait à chaque conférence de presse' Je parie que l'élite gouvernementale en serait bien plus décontenancée que si elle n'avait plus accès à des machines allemandes ou des tomates néerlandaises importées. Je sais bien que certains lèveront les yeux au ciel et rétorqueront - comme l'a fait l'administration Obama cet été - qu'une campagne agressive contre les violations massives des droits de l'homme en Iran donnerait au régime l'occasion de crier à l'«ingérence étrangère» et d'assimiler ses opposants à des espions étrangers. Et alors, qu'y aurait-il de nouveau là-dedans' Il le fait déjà! Les principales mesures envisagées risquent de provoquer un désastre. Il serait donc dommage de ne pas essayer cette option. Anne Applebaum Traduit de l'anglais par Micha Cziffra Image de une: centre suspecté d'enrichir l'uranium à Qom. REUTERS/DigitalGlobe/Handout Articles connexes
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Hélène a "tapé en plein dans le mille". Je m'explique: maintenant que les abrutis insoncients occidentaux de rendent compte ENFIN que ce sale type est un danger, et pas seulement pour Israêl, "on" commence à le marginaliser, le diaboliser, et lui faire porter le chapeau "juif" pour pouvoir l'accuser commodément de tous les maux de la planète, puisque, on le sait bien, n'est-ce-pas," tout ce qui va mal dans le monde, c'est la faute des juifs".
Inutile d'aller chercher + loin l'explication. Tout ce que ce nabot fait et dit de mal, c'est encore, et toujours la faute des juifs, puisqu'il "serait" juif lui-même!!!par l'opération du saint esprit, sûrement....
AM ISRAEL HAY
PS: nous sommes tous confronté devant ce vaccin H1N1 et nous continuerons tous a nous battre contre ce que nous voyons arriver c-a-d " la vaccination obligatoire " nous disons NON.
Qu'Ahmanijenad ait DES ORIGINES JUIVES on sen fou comme
de l'an 40 car il a maintenant démontré son appartenance à la
communauté chiite et son zèle contre le judaïsme est la seule
chose que je retiens.
La guerre interne des enturbannés et leurs acolytes pour le
pouvoir doit nous laisser imperméable!
Seul, le destin d'ISRAËL nous importe.
Sinon je suis à 100 % d'accord avec Hélène.
Hag Saméha à tous
Les méthodes des terroristes deviennent de plus en plus sophistiquées. Al-Qaïda est capable de commettre des actions suicides à l’aide de bombes introduites à l'intérieur même du corps du kamikaze, selon un article publié lundi dans «le Figaro» et qui s'appuie sur une note secrète de la DCRI (Direction centrale du renseignement intérieur).
Le premier attentat de ce type s'est produit pour la première fois le 28 août en Arabie Saoudite. Abul Khair, un islamiste recherché, se présente au palais du prince Mohammed bin Nayef, responsable de la lutte antiterroriste. L’homme vient se rendre et implorer la clémence du prince, mais lorsqu'il s’approche, il actionne son téléphone mobile et se fait exploser. Mohammed bin Nayef s’en sort avec quelques égratignures. Son visiteur est, lui, éparpillé dans la pièce.