|
Diplomatie : Israël & le Moyen-OrientBarghouti veut une action populaireL’ancien dirigeant du Fatah en Judée a déclaré dans une interview depuis la cellule de sa prison que les négociations de paix avec Israël ont échoué, les palestiniens doivent maintenant lancer des campagnes populaires et médiatiques pour obtenir leur état.
Toujours actif et populaire malgré cinq ans derrière les barreaux, ce terroriste de 50 ans est vu par certain comme le Nelson Mandela palestinien, l’homme qui pourrait galvaniser un mouvement national divisé, mais ce seulement si il est libéré par Israël.
Avec les négociations américaines au point mort, Barghouti déclare qu’il n’existe aucune justification à la séparation qui existe entre le mouvement Fatah et les islamistes qui gouvernent la bande de Gaza.
« Je ne crois pas qu’il existe de différence fondamentale entre le Fatah et le Hamas, » déclare Barghouti, très populaire lors des deux intifadas, les soulèvements contre Israël par les palestiniens depuis 1987.
Reconnu coupable de meurtre pour son rôle dans des attaques contre les israéliens, Barghouti a été emprisonnée à vie par Israël en 2004, au cours de la seconde intifada qui avait éclaté en 2000.
C’est de sa cellule de prison qu’il a répondu par écrit aux questions posées par Reuters et livrées par son avocat.
Avant son arrestation, Barghouti était vu comme un successeur possible de Yasser Arafat en tant que leader palestinien – une position assumée actuellement par le président palestinien Mahmoud Abbas depuis la mort d’Arafat en 2004.
Bien que derrière les barreaux, il est toujours populaire et considéré comme un possible successeur d’Abbas, sans héritier apparent.
« A l’ombre de l’échec des négociations et en l’absence de partenaire israélien pour la paix, la stratégie nécessaire est de d’abord mettre fin à la division (entre Fatah et Hamas) et de restaurer l’unité nationale, » dit Barghouti.
« Il n’existe aucune raison au monde qui empêcherait la réconciliation nationale, en particulier à la lumière des derniers développements et des négociations bloquées, » dit-il.
La division entre les palestiniens, que Barghouti appelle un « crime contre la nation », s’est produite lorsque le Hamas a pris le contrôle de la bande de Gaza par la force en 2007, brisant le mouvement national.
Il a prié instamment le Hamas de signer le plan de réconciliation proposé par les égyptiens et de permettre ainsi la tenue des élections présidentielles.
Interrogé s’il se présenterait aux présidentielles, Barghouti a déclaré : « quand la réconciliation nationale sera accomplie et qu’il y a un consensus pour la tenue d’élection, je prendrai la décision appropriée. »
Barghouti purge cinq peines de prison à vie, et n’a donc aucune chance de devenir le prochain leader palestinien, sauf peut être en cas d’échange de prisonniers. Articles connexes
29 commentaires
| Membre Juif.org
Il y a 2 heures - i24 News
Il y a 2 heures - Times of Israel
Il y a 9 heures - Le Figaro
23 Mai 2025 - Le Monde diplomatique
22 Mai 2025 - Le Monde diplomatique
23 Mai 2025 par Blaise_001
23 Mai 2025 par Blaise_001
20 Mai 2025 par Aboubakry_001
20 Mai 2025 par Claude_107
20 Mai 2025 par Claude_107
23 Mai 2025 - Torah-Box
23 Mai 2025 - Torah-Box
4 Mai 2025 - Le Monde Libre
4 Mai 2025 - Identité Juive .com
28 Juillet 2014
27 Juillet 2014
27 Juillet 2014
27 Juillet 2014
21 Juillet 2014
|
Dernière mise à jour, il y a 11 minutes
C'est vraiment le début de la fin de notre civilisation...
AM ISRAEL HAY
ecouter cette vidéo dont j ' ai mis le lien ci-desus ...c 'est vachement bien ...vous aurez tort ne ne pas l ' écouter
Car ne nous y trompons pas, la retraite imminente de Mahmoud Abbas risque à coup sûr de défaire toute la direction palestinienne. En dehors de l'actuel président, personne en effet ne semble avoir aujourd'hui la capacité, ni même la volonté nécessaire pour s'imposer comme un interlocuteur crédible face à l'Etat hébreu. Le Congrès du Fatah organisé l'été dernier n'a pas permis de faire émerger la moindre figure charismatique à même de prendre le relais de Mahmoud Abbas que ce soit parmi les représentants de la vieille garde en exil comme chez les plus jeunes d'ailleurs.
Marwan Barghouti est l’unique et seul qui peut et doit remplacer Mahmoud Abbas. Car il est l'un des rares aujourd'hui à pouvoir sans aucun doute assumer ce rôle. Mais les Israéliens l’ont bien compris depuis fort longtemps, c’est pour cela qu’ils le font croupir ignoblement en prison. Il purge actuellement une peine de prison à vie en Israël. Quant à Mohamed Dahlan, ce droitier proche de Mahmoud Abbas, sa réputation d'intransigeant ne fait certainement pas de lui l'homme providentiel capable d'aller négocier un accord de paix avec Israël.
Dans ces conditions, le danger, et bien c'est de voir les islamistes profiter de la brèche ainsi ouverte. C'est sans d'ailleurs la raison pour laquelle Mahmoud Abbas ne jettera pas l'éponge avant les prochaines échéances électorales. Selon la Constitution, et en cas de démission, ce serait en effet au président du Parlement de prendre sa place. Or depuis la victoire du Hamas au précédent scrutin de 2006, cela reviendrait tout simplement à donner les clefs de la maison palestinienne aux islamistes et ce sur l'ensemble du territoire, Cisjordanie comprise. Un autre scénario reste toutefois possible : la dissolution de l'Autorité palestinienne. Nombreux sont ceux notamment au sein de l'opposition qui considère en effet cette autorité comme un gouvernement inféodé aux israéliens.
qu 'en pensez-vous ? c 'est grâve non ???
Président de l'Autorité palestinienne [modifier]
À la mort de Yasser Arafat en novembre 2004, Mahmoud Abbas remporte l'élection présidentielle du 9 janvier 2005. Trois jours avant, il avait déclaré : « Je suis obligé de poursuivre la politique de Yasser Arafat. Je suis lié au dernier discours d'Arafat devant le Conseil constitutif — du 18 août 2004 — S'il s'agit d'un discours extrémiste, comme certains le prétendent, je suis également extrémiste, mais en fait je ne le suis pas. Je l'ai relu et je peux vous confirmer que les propos d'Arafat sont logiques et pragmatiques et que j'y adhère complètement ». Il prend ses fonctions dès le 16 janvier. Ariel Sharon déclare que la condition sine qua non à tout progrès vers la relance d'un processus politique est « l'arrêt total du terrorisme » c’est-à-dire de toutes les phases de la résistance à l'occupation, y compris de la lutte contre l'armée d'occupation et contre les colons, ainsi que l'écrasement de toutes les organisations décrites comme "terroristes" par Israël, « Il s'agit d'actes sur le terrain et non pas de paroles en l'air. »
Dès le 13 janvier, dans la semaine même de l'élection, des activistes palestiniens tuent six Israéliens dans une attaque contre le poste-frontière de Karni entre Israël et la bande de Gaza. L'attentat est revendiqué, comme une action conjointe, par les Brigades Izz al-Din al-Qassam, par la branche militaire du Hamas, par les Bataillons de Saladin, par les Brigades des martyrs d'Al-Aqsa, un mouvement de la mouvance du Fatah, le propre parti de Mahmoud Abbas. Le poste-frontière de Karni est particulièrement stratégique, car il est le seul point d'entrée des marchandises qui ravitaillent la bande de Gaza et les 1,5 million de Palestiniens qui y vivent.