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Diplomatie : Israël & le Moyen-OrientErdogan met en garde contre une attaque israélienne sur l’IranDans une interview donnée au journal espagnol El Pais publiée lundi, le premier ministre turc répondait à une question portant sur une frappe préventive israélienne contre la République Islamique, disant : « cela aurait des conséquences imprévisibles que je ne souhaite pas même imaginer. »
Il a souligné que le différend entre l’Occident et l’Iran sur le programme nucléaire de ce dernier doit être résolu diplomatiquement, ajoutant que des sanctions économiques auraient un impact sur l’ensemble de la région.
« Ne quittez pas la table des négociations jusqu'à la fin du processus, » a-t-il déclaré. Dans le passé, la Turquie a offert sa médiation dans les négociations, mais les iraniens s’y étaient opposés.
Entre temps, le premier ministre a aussi critiqué les obstacles mis par la France et l’Allemagne sur la voie pouvant amener la Turquie dans l’Union Européenne, « lorsqu’il existe cinq millions de citoyens turcs en Europe. »
Il a déclaré à ce sujet : « nous ne perdons pas espoir, mais ce qu’ils essayent de faire est erroné. L’Allemagne et la France souhaitent modifier les règles et placer des conditions au-delà des normes européennes. »
Par ailleurs, les tensions entre la Turquie et Israël ont atteint un pic il y a deux mois, suite à « l’humiliation » de l’ambassadeur de Turquie en Israël par le vice-ministre des affaires étrangères Daniel Ayalon lors d’une réunion de réprimande.
Le premier ministre Benyamin Netanyahou a exprimé son soutien au ministre des affaires étrangères Avigdor Lieberman, et a déclaré que la Turquie se rapprochait de l’Iran, et qu’il trouvait cela déconcertant. Il a ajouté que ce processus avait commencé avant l’opération Plomb Durci et que selon certains responsables, Ankara approfondissait ses liens avec les pays musulmans parce qu’il n’avait pas encore été accepté dans l’Union Européenne.
« Il y a trois pays puissants au Moyen Orient qui ne sont pas arabes, » a-t-il dit. « Israël a toujours été ancré dans l’Ouest. L’Iran était autrefois pro-occidental, mais est maintenant le leader de l’islamisme radical. La troisième puissance est la Turquie, qui a été proche de l’Occident, mais qui, au cours des dernières années, a commencé à regarder vers l’Est, vers l’Iran, et c’est pourquoi sa chute systématique devrait tous nous inquiéter. » Articles connexes
36 commentaires
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Il y a 12 heures - Kountrass
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Il y a 10 heures par Jcl
8 Mai 2024 par Denis_014
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Dernière mise à jour, il y a 36 minutes
Dit Tout ce la; Reçep Tayyip Erdogan qui sans aucun scrupule fait bombarde des Kurdes sur le Territoire Syrien mème!!!
Il y a une relation familiale entre la dynastie Ottomane et les dynasties de la Maison du roi David. Une clée se trouve en AL Andalus. En Al Andalus et dans d‘ autres regions les grands philosophes et les grands medecins de l‘ Islam et du Judaisme etaient en parenté avec les differentes dynasties
Wolfgang de la famille Maimonide et Avicenna (Ibn Sina), le Calife, Maiso roi David
vous êtes persuadé que l'empire turc a sauvé nos ancêtres sépharades ?
si vous pouvez m'éclairer , j'apprendrais au moins que parmi les turcs , il y a quand même de braves gens , sans oublier naturellement les 2600 ans de présence juive au maghreb , et sans oublier également la présence de l'empire ottoman en palestine occupée justement par l'empire ottoman !
l'mpire ottoman a laissé derrière lui les héritiers de la haîne gratuite , aujourd'hui transformés en palestiniens vindicatifs et psychopathes avérés .
il est hors de question de sonner le shoffar en l'honneur des turcs , et d'en faire l'apologie !
erdogan est un traitre , c'est un islamiste , il trompe son monde dès l'instant que ce monde ne l'intéresse plus , il y a beaucoup de malhonnêteté dans son comportement opportuniste .
albert , il ne faut quand même pas oublier son comportement , alors qu'ehoud barak , s'est rendu sur place , ehoud barak a honoré la livraison de drônes , a présenté les excuses du gouvernement israëlien .
les turcs voyant qu'israël est rejeté par la communauté internationale a rejoint les ennemis d'israël , en interdisant même le survol de son territoire .
erdogan ne va quand même affirmer qu'il n'est pas au courant de cette affiche énorme , accrochée à une grue , montrant shimon pérès , la tête baissée , et erdogan , debout !
non et non , albert , la turquie n'est pas l'amie d'israël !
la turquie a été aidée lors du tremblement de terre par israël à izmir !
Une historienne allemande dévoile la propagande turque sur les juifs
De Harut Sassounian
Édité par The California Courier
Editorial de Sassounian du 4 juin 2009
Pendant des années, le gouvernement turc et ses propagandistes attitrés ont prétendu que tout au long de l’histoire les juifs ont été bien traités en Turquie.
Comme ces dernières années, la Turquie a subi une intense pression internationale pour reconnaitre le génocide arménien, les responsables turcs ont décidé de présenter une image plus positive de leur pays en forçant les leaders juifs locaux à émettre des déclarations publiques indiquant que leur communauté avait toujours vécu en paix et avait prospéré pendant des centaines d’années.
Les responsables juifs de Turquie se sont acquittés des diktats du gouvernement turc avec obéissance, afin d’assurer la sécurité de leur communauté et de sauvegarder leurs propres intérêts en affaires.
Cependant très peu de recherches ont été faites sur les conditions réelles de la communauté juive dans l’Empire ottoman et dans la République de Turquie. L’historienne allemande Corry Guttstadt a récemment comblé le vide en publiant une étude complète de 520 pages sur les actes répréhensibles de la Turquie pendant l’Holocauste. Le titre en allemand du livre est : “Die Turkei, die Juden und der Holocaust” (La Turquie, les Juifs et l’Holocauste). Basée sur des documents d’archives situées dans divers pays européens, l’étude a pu documenter le destin tragique des juifs de Turquie pendant l’Holocauste.
Dans une interview menée par Sonja Galler et postée sur le site www.Qantara.de, Guttstadt explique pourquoi la communauté juive de Turquie est passée de 150000 personnes pendant la Première Guerre mondiale à seulement 20000 aujourd’hui.
“Décrire l’Empire ottoman comme un ‘paradis multiculturel’ est absurde et non historique”, dit Guttstadt. “En tant que non musulmans, les juifs étaient sujets à des contraintes sans nombre. Comme les chrétiens, ils devaient payer un impôt et ils étaient obligés de se conduire de manière soumise envers les musulmans.”
Ayant été témoins du génocide arménien, les juifs étaient terrifiés à l’idée de subir le même sort. Pour garantir leur sécurité et leur survie, les juifs ont fait tout ce qui était possible de faire, y compris se convertir à l’islam, pour prouver qu’ils étaient des sujets turcs loyaux.
“La plupart des juifs se considéraient à l’origine comme des alliés du mouvement kémaliste et attendaient beaucoup de la nouvelle République”, explique Guttstadt. “Ces espoirs ont été rapidement balayés, parce que malgré leurs tentatives d’adaptation et leurs déclarations de loyauté, les juifs sont vite devenus la cible du nationalisme rigide de la jeune république. L’une des politiques définissant la nouvelle république était la ‘Turquisation’ de l’état, de l’économie et de la société”, déclare Guttstadt. Ce qui eut comme résultat que les juifs furent “successivement écartés d’un certain nombre de professions et de secteurs de l’économie. Ce qui a motivé de nombreux juifs à émigrer” de Turquie.
Dans la période de l’entre-deux-guerres, l’intolérance allait croissante en Turquie envers les juifs et les autres minorités. Selon Guttstadt, “des tracts antisémites comme ‘Le Protocole des sages de Sion’ avaient atteint la Turquie et avaient été traduits dans les années 1930. Suite à une visite en Allemagne, Cevat Rifat Atilhan, que l’on pourrait décrire comme le père de l’antisémitisme islamique en Turquie, a commencé à publier le journal antisémite, Milli Inkilap (Révolution nationale) à Istanbul, qui contenait des caricatures antisémites qui étaient directement tirées du journal nazi, Der Sturmer. Le ‘Protocole des Sages de Sion’ et ‘Mein Kampf’ ont été réédités maintes fois à ce jour. Les mesures nationalistes n’ont pas uniquement affecté les juifs, mais aussi les Kurdes, les Arméniens et les Grecs, et elles incluaient des relocations forcées, le soi-disant ‘impôt sur la richesse’— qui a conduit à la confiscation des biens de ceux qui n’étaient pas en mesure de payer les sommes astronomiques et arbitraires fréquemment exigées — ainsi que des camps de travaux forcés en Anatolie orientale.”
Avant la Première Guerre mondiale, près de 30000 juifs turcs se sont enfuis en Europe pour échapper aux traitements injustes et parfois brutaux qu’ils subissaient chez eux. Ils ne savaient pas qu’un destin encore plus tragique les attendait. En 1942, l’Allemagne nazie avait demandé à Ankara de faire partir ses citoyens juifs des territoires occupés par le Reich allemand, afin qu’ils ne soient pas rassemblés avec les autres juifs d’Europe. Ankara a cependant refusé de leur permettre de revenir en révoquant leur citoyenneté turque. Le résultat fut que plusieurs milliers de juifs turcs moururent après avoir été internés dans les camps de concentration allemands.
Guttstadt dévoile également le mensonge si souvent répété : la Turquie aurait fourni un abri sûr à de nombreux juifs européens pendant l’Holocauste. Elle déclare que certains consuls turcs dans des pays européens, qui sont intervenus pour obtenir la libération des juifs turcs incarcérés, ne l’ont pas toujours fait “pour des raisons purement humanitaires”, mais “pour se remplir les poches.”
Le livre révélateur de Corry Guttstadt devrait être traduit et publié en plusieurs langues principales afin d’exposer les politiques racistes et criminellement négligentes du gouvernement turc vis-à-vis de ses citoyens juifs pendant l’Holocauste.
©Traduction C.Gardon pour le Collectif VAN - 3 juin 2009 – 14 :10 - www.collectifvan.org
Article mis en ligne sur :
La Turquie, les Juifs et l’Holocauste
Lire aussi :
« Le mythe des Schindlers turcs » (journal turc Taraf)
Sondage : 64% des turcs ne veulent pas de Juifs pour voisins
C'est pas le cote antisemite du sionisme mais le coté judéophobe de ces sionistes.