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Diplomatie : Israël & le Moyen-OrientLes gazaouis pas du tout impressionnés par la flottilleIsraël explique depuis un certain temps que le désir de briser le blocus de la bande de Gaza est dénué de tout fondement, car il est possible de transférer les biens essentiels à Gaza via les passages contrôlés. Cette affirmation a reçu un renfort inattendu jeudi, de la part des gazaouis eux-mêmes.
Lors d’une conversation avec le site israélien Ynet, des hommes d’affaires palestiniens ont exprimé leur critique contre les organisateurs de la flottille, disant qu’ils manquaient leur cible, puisque le problème principal n’est pas la circulation des marchandises vers Gaza, mais les exportations depuis Gaza.
« La flottille n’apporte rien qui arrivera à l’homme de la rue, » explique Salah Ayash, propriétaire d’une manufacture de textiles dans la bande, qui, jusqu’au début du mois, travaillait avec des labels de mode israéliens qui produisaient leurs marchandises dans son usine.
« Je pense qu’ils pourraient apporter des médicament, mais je ne suis pas certain de ce qu’ils apportent, si ils apportent quelque chose. La seule chose importante de notre point de vue n’est pas l’importation des biens, mais leur exportation, » a déclaré Ayash, ajoutant qu’il n’y a aucune pénurie à Gaza.
Mohammad Tilbani, qui possède une usine de bonbons et de biscuits à Deir al-Balah, explique que la plupart de son travail est basé sur les exportations. « 60% de la production de mon usine était destiné à la Judée Samarie, aujourd’hui je produis beaucoup moins, car la production est exclusivement pour le marché de la bande de Gaza. »
Le mouvement Gisha a critiqué lui aussi les organisateurs de la flottille en disant qu’ils se trompent. « Gaza n’a pas besoin de plus d’aide humanitaire. Il n’y a qu’un seul moyen de permettre le développement à long terme du développement économique des habitants de Gaza, tout en maintenant les besoins sécuritaires légitimes d’Israël, et c’est la suppression de le limitation sur le transfert de marchandises soumis à des contrôles de sécurité individuels, » a déclaré Sari Bashi, le directeur de Gisha.
Les hommes d’affaires de Gaza disent toutefois qu’ils ne sont pas opposés à la flottille : « ce n’est pas que nous ne soutenons pas la flottille, nous voulons juste les deux. Non seulement l’entrée des marchandises, mais aussi leur exportation, afin que l’économie soit réhabilite, et que les gens puissent revenir travailler dans les usines, » a déclaré Tilbani.
Le coordinateur des activités gouvernementales dans les territoires palestiniens présente un tableau plus optimiste. Lors d’une séance d’information mercredi, le major-général Eitan Dangot a dit qu’Israël est en phase finale d’approbation d’un package d’exportation supplémentaire pour la bande de Gaza.
Dangot a noté qu’Israël travaille en coordination avec l’Union Européenne et les représentants palestiniens pour exporter des produits comme les pommes de terre et les tomates vers la Jordanie, et que le travail de préparation sera bientôt achevé, ouvrant la porte au début des exportations.
Il a souligné que l’année dernière, Israël a permis l’exportation de plusieurs dizaines de tonnes de fleurs et de centaines de tonnes de fruits et légumes de la bande de Gaza vers les marchés européens. Selon Dangot, les exportations ont cessées parce que c’était la fin de la saison, et en raison du fait que certains produits ne respectaient pas les normes européennes. Articles connexes
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http://www.eli-d-ashdod.com/article-israel-deconseille-aux-journalistes-d-embarquer-sur-la-flottille-77946491.html
Eli d'Ashdod
GARDEZ BESANCENEAU et ne le renvoyez plus en France.
Ils se débrouilleront à Neuilly avec leur courrier...
Flottille - Ils viennent pour tuer
Ahikam Moshé David, Eli Berdenstein et Amit Cohen – Maariv
Revue de la presse israélienne du service de Presse de l’ambassade de France en Israël
mardi 28 juin 2011
La flottille qui doit prendre prochainement la mer en direction de Gaza était considérée jusqu’ici comme plus amicale et tranquille que celle du Marmara. Mais des informations parvenues récemment à Tsahal dressent un tableau très différent. Selon les services de renseignement, les bateaux transporteront des produits chimiques et notamment de l’acide sulfurique afin de blesser gravement les soldats de Tsahal qui accueilleront les militants. Parmi les passagers il y aura au moins deux hauts responsables du Hamas et des membres de l’IHH, l’organisation responsable de la flottille précédente.
Quatre bateaux devant participer à la flottille se trouvaient hier en Grèce : un américain, un espagnol, un italien et un canadien. Un bateau français est lui parti de Corse et se joindra aux autres dans les prochains jours.
Des responsables militaires ont révélé hier que, lors de réunions en vue de la flottille, des militants ont affirmé que « dans le cadre de cette flottille, de nombreux soldats de Tsahal seront tués » et que ceux qui tenteront de stopper la flottille se heurteront à des actions violentes. Les informations concernant la présence de produits chimiques ont surpris les responsables militaires et les soldats devront s’entraîner à faire face à une telle menace.
Tsahal a également découvert qu’à bord des bateaux se trouveront des activistes directement liés au Hamas. Parmi eux, Amin Abou Rashed, un des organisateurs néerlandais de la flottille, qui dirigeait la fondation caritative du Hamas aux Pays-Bas avant que celle-ci soit fermée par les autorités pour son implication présumé dans le financement d’activités terroristes, et Mohammed Ahmed Hanon, militant du Hamas qui dirige l’ABSPP, une fondation qui finance des organisations terroristes.
Le Premier ministre Netanyahu a réuni hier le cabinet restreint de sécurité pour une nouvelle réunion de préparation en vue de la flottille. Au terme de cette seconde réunion, les ministres ont approuvé le plan d’action de la marine avec un ordre clair : Ne pas permettre aux bateaux de briser le blocus de Gaza en usant, si nécessaire, de la force.
Ca commence à devenir très marrant, cette histoire ...