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Diplomatie : Israël & le Moyen-OrientNetanyahou dit que la Syrie était la raison principale pour avoir présenté des excusesLe premier ministre Benyamin Netanyahou a justifié samedi sa décision de présenter des excuses à la Turquie suite au raid de Tsahal contre le navire Marmara qui a tué neuf extrémistes turcs qui se dirigeaient vers la bande de Gaza. "Le fait que la crise syrienne s'intensifie constamment était une considération primordiale," a-t-il expliqué sur sa page Facebook. "La Syrie est en ruine, et ses stocks massifs d'armes avancées commencent à tomber entre les mains de divers éléments. Ce que nous craignons le plus, c'est que des groupes terroristes mettent la main sur des armes chimiques." Le premier ministre a indiqué qu'il a passé le Shabat à se reposer après une semaine chargée qui a débuté avec la prestation de serment de son nouveau gouvernement et s'est terminée par la visite du président américain Barack Obama. "Avant le Shabat, j'ai parlé au premier ministre turc. Trois ans après qu'Israël et la Turquie aient coupé leurs liens, j'ai décidé qu'il était temps de les restaurer. La réalité qui change autour de nous demande que nous réexaminions nos relations avec les pays de la région." "Au cours des trois dernières années, l'état d'Israël a lancé plusieurs initiatives pour résoudre la crise avec la Turquie." Netanyahou a expliqué que la situation en Syrie justifie une réévaluation des relations d'Israël avec la Turquie et a noté que la présence de terroristes du Djihad mondial sur la frontière syro-israélienne du Golan "crée de sérieux défis pour nos responsables de la défense." Il a en outre noté qu'Israël surveille de près la situation à la frontière et est prêt à répondre à tout développement. "Il est important que la Turquie et Israël, qui partagent tous deux une frontière avec la Syrie, soient en mesure de communiquer les uns avec les autres et cela s'applique également à d'autres défis régionaux. Par ailleurs, la visite du président américain Barack Obama et du secrétaire d'état Kerry a créé une possibilité de mettre fin à la crise. "C'est pourquoi, vers la fin de la visite du président américain, j'ai décidé d'appeler le premier ministre turc dans le but de résoudre la crise et réparer les relations entre nos deux pays." Le ministre de la défense, Moshé Yaalon, a déclaré qu'il appuie la décision de Netanyahou. "Le premier ministre a pris une décision responsable et le règlement qu'il dirige avec la Turquie ne contredit pas le fait que nous avons tenu notre position pendant trois ans," a-t-il dit dans un communiqué. "Les développements régionaux et la participation des Etats-Unis ont contribué à mettre fin à la crise. C'est un intérêt commun à la fois à Israël et à la Turquie." A l'inverse, l'ancien ministre des affaires étrangères, Avigdor Lieberman, a critiqué vendredi la décision, la qualifiant de "grave erreur". Plus tôt samedi, le premier ministre turc, Tayyip Erdogan, a dit que les excuses d'Israël "ont été faites comme nous le voulions." Parlant de la restauration des relations diplomatiques avec la nomination d'ambassadeurs, il a dit : "nous allons voir ce qui va être mis en pratique au cours du processus. Si ils avancent vers une voie prometteuse, nous apporterons notre contribution. Ensuite, il y aura un échange d'ambassadeurs." Articles connexes
65 commentaires
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les relations entre deux pays comme la Turquie et Israël qui ont été dans le
passé des partenaires et amis.
Aujourd'hui, avec au pouvoir en Turquie les islamistes avec Erdogan comme
chef de fil, il faut s'attendre à une autre façon de communiquer avec eux.
Concernant les excuses et le dédommagement financier pour les morts des
extrémistes turcs si je les trouve déplacées, la réalpolitik ne sent pas toujours
bon!
Ce serait, plutôt à la turquie de s'excuser de permettre à ses "associations" qui recueillent des fonds pour le hamas, de prospérer en toute quiétude...
Les propos, peu équivoques d'erdogan sur les Juifs et le sionisme ne font que prouver que celui-ci n'est pas, un partenaire pour Israël. Aujourd'hui, il a besoin des Etats-unis, et Obama sait pertinemment qu'il peut faire pression sur lui pour obtenir ce qu'il attend...mais, il demeure antisémite et il le prouvera à la prochaine occasion...
Boker tov Edmond et Chavua tov.
Bravo tu commence à penser en à l'israelienne, effectivement il y a deux hypotheses celle du front syrien en vision du futur derapage de al asad, mais aussi, la recheche de base 'dacces et de repli si une attaque contre l'iran ce presisait.
Nous avons besoin de renouer nos anciennes aliance strategiques. et contrairement é ce que quelques idiot pense ce n'est pas de la faiblesse et encore moins de la betise, mais il y a toujours des imbeciles qui ne voient que l'action immediate et ne projettent pas sur le futur...
Cela étant, je constate, d'une part, que les excuses de " Bibi " sont formulées de manière je dirais minimaliste et hypothétique ( " si des erreurs ont pu causer etc. ... " ) : c'est le service minimum. D'autre part, les pressions de Barack Obama ont certainement été exercées aussi sur la partie turque. Et mon hypothèse serait que Barack Obama et John Kerry ( qui reprend, sur ce plan, la politique de Mme Hillary Clinton ) veulent avant tout reconstituer un " axe " Jérusalem - ( Amman ) - Ankara, moins, peut-être, sur un plan politique que sur un plan militaire, avec dans le collimateur la Syrie de Bachar El-Assad. Bon : ce n'est qu'une hypothèse ( appuyée sur la création - à laquelle je faisais allusion dans mon post d'hier soir, à 20 : 04 - d'un QG militaire d'urgence conjoint américano-israélo-jordano-turc ).