Diplomatie : Israël & le Moyen-Orient

@ tous. Je suis effaré de voir combien de mes contradicteurs se complaisent dans un univers d'illusions !
1) J'ai bien dit qu'en 1947-48 nous avions chassé OU FAIT FUIR 700.000 arabes. Peu importe notre niveau de responsabilité. Le fait est que la naissance d'Israël a eu pour conséquence de faire 700.000 sans abri. Nous ne pouvons nous payer le luxe d'en faire deux à trois millions de plus. Non seulement ce serait inhumain, mais ce se serait pas toléré par l'opinion internationale.
2) Arguer de "nos droits" sur la Judée-Samarie n'est basé que sur la Torah. La Torah n'est pas un document notarié opposable aux goïm. Une population établie sur un territoire depuis plusieurs siècles a sur ce territoire au moins autant de droits qu'une population qui en était restée éloignée pendant 2000 ans. Les seuls droits que nous ayons sur la terre d'Israël, ce sont ceux que nous avons acquis en la mettant en valeur au point qu'elle est capable aujourd'hui de faire vivre douze à quinze fois plus d'habitants qu'il y a 70 ans. Il y a place aujourd'hui pour les deux peuples. Et puisque la cohabitation entre ces deux peuples est impossible, il convient de partager le pays en deux états. Que ce futur état arabe soit indépendant ou qu'il fusionne avec la Jordanie, c'est leur affaire.

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3) Des déplacements massifs de populations comme ceux que connut l'Europe de l'est en 1945 n'ont pu avoir lieu qu'au milieu des remous provoqués par l'effondrement de l'Allemagne, dans le cadre des accords de Yalta, sous la pression de Staline et la complaisance de Roosevelt. A eux deux, ils constituaient le "Jupiter" de l'époque. Israël aujourd'hui ne joue pas dans la même cour.

Petite remarque : L'existence des arabes ne date pas de la création de l'Islam. Le peuple arabe est aussi ancien que le peuple juif. La Torah elle-même le fait descendre d'Ismaël, fils d'Abraham et d'Agar. Nous sommes cousins.

Bonjour, Harry. Je voudrais prolonger mes posts d'hier en posant une question. La plus désastreuse présidence américaine ( avant celle, encore plus désastreuse, de Barack Hussein Obama ) avait été celle de l'antisémite doucereux Jimmy Carter. C'est au nom des " Droits de l'Homme " que Jimmy Carter, conseillé par cet autre antisémite qu'est Zbigniew Brzezinsky, avait lâché le shah d'Iran, ouvrant ainsi la voie à la mollarchie. Ce désastre, concrétisé par l'affaire des otages retenus dans l'ambassade américaine de Téhéran, avait eu pour contre-coup heureux une réaction patriotique aux Etats-Unis et l'élection de feu Ronald Reagan en 1980. ( Et l'on n'oubliera pas que celui-ci avait fini par avoir, notamment par une audacieuse politique d'armements, la peau du système communiste soviétique ). Peut-on espérer que la politique lamentable de Barack Hussein Obama entraîne une réaction du même type ? - Je n'en jurerais hélas pas. Mais sait-on jamais ?

Bonjour Edmond. Je partage sur l'essentiel vos remarques sur la médiocrité de Jimmy Carter et sur l'aspect lamentable de la politique d'Obama. Mais quel rapport avec notre sujet et avec les échanges qui précèdent ?

C'est sous Carter (et plus ou moins malgré lui) que Begin et Sadate ont su faire la paix. Le jour où la paix se fera avec les palestiniens, elle se fera entre dirigeants sincères et responsables des deux peuples, quel que soit le président des Etats-Unis.

Mais je maintiens que cette paix ne pourra se faire que sur le principe des deux états (ou, si vous préférez, sur le principe de la séparation géographique entre les deux peuples).

Bonsoir, Harry. Votre dernière phrase avec son principe de séparation géographique me fait penser à ce que demandait naguère Amos Oz : " Aidez-nous à divorcer " ( ou, en substance, quelque chose comme ça ).