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Communauté Juive

Dix grands maitres d’Israël en Lituanie et en Biélorussie

Dix grands maitres d’Israël en Lituanie et en Biélorussie - © Claude Garcia

Le projet semble fou : faire voyager à la veille de Rosh Achana, les dix plus grands maitres d’Israël en Lituanie et en Biélorussie afin qu’ils prient pour les donateurs de Koupat Ha’ir sur les tombes du Gaon de Vilna et du Hafets Haim.

De Bné Brak à Vilna

Ils sont âgés, certains ont du mal à se déplacer, d’autres n’ont même jamais pris l’avion, et tous sans exception ont de lourdes responsabilités.

A la tête des plus prestigieuses yéchivot du pays, ces hommes qui ont consacré leur vie à l’étude et  à la prière ont cependant répondus présents lorsque Koupat Ha’ir les a contactés. Le but de la mission : faire un voyage de 24 heures au bout du monde, à la veille de Rosh Achana, pour aller réciter sur la tombe des deux plus grands maitres du judaïsme les noms des donateurs. Un projet exceptionnel voulu par les organisateurs afin de renforcer le lien entre Koupat Ha’ir et les milliers de juifs dans le monde qui soutiennent une œuvre exceptionnelle.

La réponse est immédiate. En quelques jours, ces érudits - véritables piliers de la vie juive moderne- sollicités à toute heure de la nuit et du jour pour rendre leurs réponses et opinions hautement respectées, se libèrent.

Le rav Shlezinger (Rosh Yechivat Kol Torah) quitte ainsi  1000 élèves, le Rav Bronstein (Rosh Yechiva de Kyryat Meleh) ‘abandonne’ 400 élèves tandis que les Rav Dinner, Gross, et Stern doivent s’absenter du Beth Din qu’ils président avec toutes les questions urgentes à trancher en cette veille de Rosh Achana…

Et pour tous, la mobilisation est évidente comme le dira sans ambigüité le Rav Arie Finkel (Rosh Yeshivat Mir-Brahfeld) lors de son intervention dans l’avion : « pourquoi j’entreprends un tel voyage ? Pourquoi ! Koupat Ha’ir a besoin d’argent ! »

Il faut dire que plus que tous les autres,  les grands maitres ont conscience de l’importance du projet. Le pèlerinage doit en effet intervenir le jour anniversaire de la création du monde, le lendemain du Yartseit du Hafets Haim et surtout 5 jours avant Rosh Hashana.

Un moment propice à la prière que les rabbanims veulent dédier à l’ensemble des donateurs au point de faire un voyage éreintant qu’ils n’auraient peut être pas fait pour eux ou pour leurs proches… Un geste généreux à la hauteur de celui des donateurs qui, par leur Tsédaka, sauvent chaque mois des milliers de familles juives de la misère et du malheur.

Quand l’avion atterrit, et que les rabbanims posent le pied sur le tarmac de l’aéroport de Vilna, accompagné de leur secrétaire, l’émotion est déjà perceptible. Et ni le vol, ni le trajet en bus ne semblent pouvoir émousser la force inexplicable qui habite ces puits de connaissance.

Une fois sur les lieux, les prières entrecoupées de pleurs témoigneront de la sincérité de leur recueillement ; et plus émouvant que tout, ces listes remplies de noms que les grands maitres tiennent dans leur main, et sur lesquels ils font courir leur doigt pour ne manquer aucun d’entre eux. Un exemple d’intégrité et de don de soi qui marquera longtemps l’entourage de ces  extraordinaires rabbanims.

 

 Quand la frontière se ferme, et que les portes du ciel s’ouvrent…

Vilna se trouve en Lituanie et Radine en Biélorussie : 2 pays qui n’entretiennent pas franchement les meilleurs rapports mais qui ont cependant en commun des frontières. Une situation délicate que les organisateur de Koupat Ha’ir ont pris soin de préparer avec les ambassades afin d’éviter toute complication. Le premier passage se passe très bien, mais à la frontière biélorusse le garde frontière fait signe aux 3 cars de se ranger sur le côté. Ce dernier monte ensuite dans véhicules et prévient que si une personne descend du car elle sera arrêtée…

Une heure, puis deux et trois passent. La tension dans les cars augmente, faut-il faire demi-tour ? Pourquoi les responsables de Koupat Hair ne réagissent-ils pas? Et que font-ils depuis trois heures au fond du car au téléphone en train d’écrire sur des feuilles…

Ils retranscrivent tout simplement les noms des donateurs transmis aux bureaux de Koupat Ha’ir après le départ… Seulement quelques minutes après ce minutieux travail, les cars démarreront brusquement sans que le garde frontière ne donne aucune autre explication…

« Shema Israël » retentit à Radine

En entendant que des grands rabbanim d’Israël arrivaient, la communauté juive de Biélorussie composé d’une centaine de personnes  s’est rassemblée pour les accueillir. Les fidèles ont nettoyé le cimetière, repeint la tombe du Hafets Haim, et installé un éclairage, puis ont attendu jusqu'à minuit l’arrivée des rabbanim. Lorsque ces derniers sont arrivés une grande émotion s’est emparée de la petite communauté, qui est timidement restée de côté pendant que les grands maitres priaient avec ferveur. A l’issue des prières, la joie s’est emparée du groupe qui a dansé avec les rabbanim dans une joie indescriptible.

Et soudain, les jeunes se sont mis à chanter une chanson en russe, les plus âgés ont alors commencé à pleurer, il s’agissait du Shema Israël en russe…

76 après le décès du Hafets Haim et après la quasi disparition de la communauté juive locale,  le Shema Israël retentissait à nouveau à Radine .

 

 

Le rav Ron Chaya a participé au voyage de Koupat Ha’ir à Vilna. Il témoigne de l’intensité de ce moment unique :

Rav Ron Chaya  : « Koupat Ha’ir est dans le Ciel une des plus grandes plaidoiries pour le peuple d'Israël »

 

Pourquoi était-ce important, pour vous, de participer à ce voyage ?

Rav Ron Chaya : J'avoue qu'au début, j'ai beaucoup hésité. C'était trois jours avant Roch Achana, donc pas vraiment le moment de faire des voyages de tourisme. Pendant la dernière ligne droite avant le grand jugement annuel, il faut se concentrer, fait attention à tout ce que l'on dit, tout ce que l'on fait. Ne pas perdre une seconde.

Partir en voyage, c'est toute une expédition! On revient fatigué. Comment allais-je arriver au jour de Roch Achana puis entamer les 10 jours de pénitence après une nuit blanche dans les avions et dans les bus?... Puis j'ai appris que venaient à ce voyage les plus grands responsables de yéshivot d'Israël et que le vénérable rav Shlesinger Chalita, directeur de la yechivat kol torah, âgé de plus de 75 ans, avait lui-même posé la question au rav Steinman Chalita, à savoir s'il était conseillé de faire ce voyage. Le rav Steinman lui a répondu « quoi de meilleur que de venir le jour du jugement avec le mérite non seulement des personnes pour qui tu vas prier mais sachant que tu encourages par ce voyage des juifs à donner, faisant ainsi bénéficier tous les milliers de pauvres qui recevront la tsedaka. »

Et le rav Steinman a conclu « est-ce léger à tes yeux de venir avec tous ces mérites-là le jour du jugement? ».

Alors, je me suis dit, si le rav Schlesinger, qui a une yechiva bien plus importante que la mienne, qui sera certainement beaucoup plus fatigué que moi après un voyage pareil et qui est certainement beaucoup plus occupé que je ne le suis, se libère de tout pour aller prier en faveur des donateurs de Koupat Ha’ir, y a-t-il encore lieu à hésiter?

D'après le livre Kol HaTor, il semblerait que le Gaon de Vilna était le Machia'h ben Yossef... Imaginez! Aller sur la tombe du Machia'h ben Yossef !! Et en compagnie de qui ? Des plus grands rabbins de notre génération...

Les organisateurs de Koupat Ha’ir ont demandé qu’un taanit dibour (jeûne de la parole) soit observé durant tout le voyage. On ne parlait de rien d'autre que de Torah. Dès le décollage de l'avion, dans le bus, et jusqu’à la  tombe de ces grands tsadikim, n’ont été prononcées que des paroles de thora !

Je suis persuadé que ces tsadikim eux-mêmes, le Gaon de Vilna, le 'Hafets 'Haim n'ont pas reçu souvent de visite pareille: autant de géants de la Torah réunis pour prier  ensemble sur leur tombe.

Je suis convaincus qu'à la veille de ce jour du Jugement de l'année 5770, ils ont tout fait pour que ces prières montent et soient acceptées par le trône de Gloire.

En tout cas, il est clair que je ne connais pas beaucoup de performances aussi réussies pour que les prières soient reçues et tout cela pour aider les pauvres, les malades et les veuves, et ceux qui cherchent leur âme sœur.  Tous ceux qui se sont inscrits pour qu'on rappelle leur nom sur la tombe des tsadikim ont ainsi été bénéficiaires, non seulement de l'immense mitsvah de Tsedaka mais aussi de prières extraordinaires, quoi de plus beau?

D’après les témoignages, l’émotion était considérable au moment des prières sur les tombeaux du Gaon de Vilna et du Hefets Haïm. Racontez-nous.

Rav Ron Chaya : L'émotion n'est pas une chose qui dépend de nous. Rationnellement on peut se demander en quoi le fait que quelques personnes viennent prier près d'une tombe doit-il susciter l’émotion? Pourtant il y a bien eu une émotion extraordinaire. Personnellement j'ai pleuré abondamment, chose que, bien évidemment, personne ne peut faire de façon artificielle. Comment arrive-t-on à une émotion pareille? Tout simplement par la présence de la sainteté. La sainteté du lieu, des tombes de ces prestigieux rabbins – les plus grands rabbins ashkenazes de ces derniers siècles - conjugué avec la présence auprès d'eux de quelques rabbins parmi les plus grands de notre génération, réunis ensemble pour le bien d'Israël.

Il est clair que les anges étaient là, et que la Chekhina (présence divine) était présente, ce que tous les participants ont ressenti et qu’ils ont retranscrit par des larmes et de l'émotion.

 

Confirmez-vous que les noms des donateurs de Koupat Ha’ir ont été lus avec intensité ?

Rav Ron Chaya : Je le confirme! J'ai vu de mes propres yeux comment les grands d'Israël lisaient patiemment avec concentration et plein d'intention le nom de chacun des donateurs de Koupat Ha’ir, ainsi que leur requête.

Et vous, personnellement, qu’avez-vous ressenti ?

Rav Ron Chaya : Bien sûr, comme je vous l'ai déjà dit, l'émotion mais aussi le mérite pour moi, jeune petit rabbin, de se trouver auprès des grands noms de la Torah en présence des âmes du Gaon de Vilna et du 'Hafets 'Haim. Grace à ce voyage, Jérusalem et Bné Brak se sont unies à Vilna et Radine, bastions de la Torah pendant des siècles, afin de réveiller la Miséricorde divine à l’égard de son peuple. Et je suis convaincu que ces prières ont été reçues. Non seulement grâce au mérite des grands tsadikim qui ont prié, non seulement par le mérite des illustres Gaon de Vilna et 'Hafets 'Haim, mais aussi et surtout par le mérite de la mobilisation générale de tous les donateurs qui ont donné la tsedaka à Koupat Ha’ir. Une opération qui tient du génie car elle a profité à tous ses protagonistes : les donateurs, ceux qui reçoivent la tsedaka, les rabbins qui ont prié, la Chekhina et la guéoula (délivrance) car il est connu que la guéoula arrivera par le mérite de la tsedaka.

 

Pourquoi tant de Maîtres de notre génération soutiennent-ils Koupat Ha’ir?

Le Gaon de Vilna lui-même a dit que la plus grande mitsvah de la Torah est de donner la tsedaka, et tous les maîtres de notre génération qui soutiennent Koupat Ha’ir  assurent que tous ceux qui donnent la tsedaka à Koupat Ha’ir sont bénis. Certains voient des rédemptions extraordinaires et il y a même des cas de miracle. Koupat Ha’ir est hors du temps et ne peut s’expliquer rationnellement. Je suis convaincu que Koupat Ha’ir est dans le Ciel une des plus grandes plaidoiries pour le peuple d'Israël.  On m'a raconté dernièrement que durant la première guerre du Golfe, le rav 'Haim Kanievsky Chalita avait assuré qu'aucun skud ne tomberait sur Bné-Brak et tout à coup, il y a eut un grand « boom », faisant trembler toute la ville. La femme de rabbi 'Haim l'a réveillé, en lui disant « un skud est tombé sur Bné-Brak », il lui répondit « impossible! ». Elle lui rétorqua que c’était tombé tout près ! Il lui dit alors: « c'est impossible, c'est tombé près, mais pas dans Bné Brak. Si je pouvais ouvrir tes yeux tu verrais, dans le ciel au dessus de la ville, tout le 'hessed et toute la Torah qui recouvrent Bné Brak. Aucun skud ne peut traverser ce bouclier aérien. ».

A l'époque, Koupat Ha'Ir n'existait pas. Mais il est vrai que depuis que Koupat Ha’ir existe, le 'hessed qui entoure Bne Brak et les autres villes saintes d'Israël n'a fait qu'amplifier. Dès lors, peut-on imaginer la protection divine qu’une opération telle que ce voyage – qui a permis à des milliers de juifs de donner la tsedaka - procure à chacun des donateurs de France ou d'ailleurs?

L’occasion de remercier encore une fois le tout puissant et les organisateurs de Koupat Ha’ir de m'avoir associé à cette épopée extraordinaire de 'hessed et de protection du peuple d'Israël.

 

Pour tous ceux qui souhaiterait en savoir encore davantage sur ce voyage,  le film est disponible ci-dessous ou sur simple demande a Koupat hair au 0-800-525-523 ou encore sur le site internet www.koupathair.com

1 commentaire
Quel périple incroyable pour sauver des frères, Bravo Koupat Hair !!!
Envoyé par Nat - le Mercredi 9 Décembre 2009 à 16:12
Membre Juif.org





Dernière mise à jour, il y a 11 minutes