Israël : infos Société

Depuis 1992, une association au grand cœur défie la pauvreté en faisant bénéficier des milliers de familles dans la détresse du soutien du grand public. Le Vaad Harabanim fait le lien entre ceux qui veulent donner et ceux qui ont un besoin pressant de réconfort. Cette éclatante solidarité qui illumine le peuple juif donnera une nouvelle preuve de sa vitalité le 7 février, lors d’une soirée de soutien exceptionnelle organisée à Paris. 

Une des premières actions que mena le Vaad Harabanim le caractérise bien : c’était après un terrible attentat, après que des veuves et des orphelins aient dû faire face à l’horreur, que l’Assocation n°1 de tsedaka, avec Rav Azriel Auerbach à sa tête, permit à des personnes totalement démunis matériellement et moralement de retrouver une vie « normale ». Grâce à l’intervention de Rabbanim zélés, les victimes de l’attentat purent trouver réconfort et soutien matériel. Forts du constat que l’action avait été utile, les Rabbanim des différentes villes d’Israël mirent en place des comités de quartier afin de soutenir tous les Juifs en détresse.

« Un récent rapport du Bitoua’h Leoumi (la sécurité sociale israélienne), rapporte qu’un Israélien sur huit vit sous le seuil de pauvreté. Pour remédier à ce problème grave, le Ministère des Finances a récemment déclaré que le secteur associatif et caritatif permettait de venir en aide aux exclus, et d'amenuiser les tensions sociales. C’est notre vocation et notre ambition : réduire la fracture sociale et venir en aide au plus grand nombre », explique Rav Michaël Gerlitz, l’un des responsables du Vaad Harabanim. 

Des bénévoles qui ne connaissent pas de limite 

Aider les personnes en détresse nécessite une énergie et un dévouement extrême. C’est pourquoi les bénévoles du Vaad Harabanim n’épargnent aucun effort afin de soulager la souffrance de leurs frères. Dans chaque ville, dans chaque quartier, des hommes et des femmes visitent des malades, apportent un soutien matériel et moral aux veuves et aux orphelins, se soucient des besoins de chacun et comblent les attentes de tous.

En amont, les Rabbanim constituent des dossiers, prennent des renseignements sur les familles en difficulté afin que l’argent des donateurs parvienne à ceux qui en ont vraiment besoin. « Notre action sur le terrain s’effectue sur plusieurs plans mais nous restons concentrés sur notre objectif afin qu’elle soit le plus efficace possible. Notre réseau de bénévoles ressemble un peu aux milliers de veines qui irriguent le cœur. Sans elles, aussi petites et « anodines » soient elles, l’organe vital ne pourrait fonctionner. Les fonds dont nous disposons grâce à la générosité du public sont le cœur de notre association et les bénévoles qui agissent sur le terrain afin de soulager tout Juif qui souffre ressemblent aux artères. »

Rav Gerlitz sait de quoi il parle : cette année, grâce à ses efforts et à ceux des autres acteurs du Vaad Harabanim, ce sont plus de 15 000 familles soutenues, 105 fonds spéciaux créés et 8000 bons d’achat distribués. L’Association aide tous ceux qui doivent affronter les vicissitudes de la vie et qui ne sont pas toujours armés pour les traverser.

Dimanche 7 février, une grande soirée de soutien, en présence de grands Rabbanims israéliens et français, réunira tous ceux pour qui solidarité rime avec fierté. Les grands Sages de notre époque et les directeurs du Vaad Harabanim ont tenu à organiser ce gala afin de remercier tous les donateurs fidèles. Car le soutien des Juifs français, renouvelé lors de chaque fête juive, prouve que donner avec le cœur peut changer des mondes. Et que chaque participation peut transformer les situations les plus difficiles. 

Construisons le monde du ‘hessed

Dimanche 7 février 2010 dans les Salons du Chalet de la Porte jaune, Avenue de Nogent, Bois de Vincennes, 75012 Paris.

Buffet et animation musicale de Youval Taïeb.