Diplomatie : Israël & le Moyen-Orient

Mohammed Morsi, le président égyptien, a appelé mercredi la communauté internationale a travailler immédiatement à l'établissement d'un état palestinien indépendant dans "tous les territoires occupés".

Dans un discours belliqueux devant l'assemblée générale des Nations Unies, le premier président élu démocratiquement en Egypte a appelé à des progrès immédiats pour "mettre fin au colonialisme et modifier l'identité de Jérusalem occupée."

Trois moi après avoir remporté les élections générales, le candidat des Frères Musulmans a dit à l'ONU : "je suis le premier président égyptien qui a été élu par un vote démocratique à la fin d'une révolution."

S'exprimant en arabe, Morsi a consacré la première partie de son discours à Allah, Mahomet et l'Islam.

Il a souligné que l'Egypte est engagée à tous les accords internationaux qu'elle a signée, mais n'a pas mentionné spécifiquement le traité de paix de 1979 avec Israël.

"Le monde doit résoudre la question palestinienne en premier. Un état doit être construit avec Jérusalem Est comme capitale," a-t-il dit.

"C'est une honte que le monde continue d'ignorer les droits des palestiniens. Toutes les formes d'occupation de la nation arabe doivent prendre fin. Je vous promet que l'Egypte soutiendra toute manœuvre palestinienne à l'ONU pour obtenir leur droit légitime à un état."

Dans son discours, Morsi a également appelé à un Moyen Orient "exempt d'armes nucléaires, sans exception."

Tournant son attention vers la Syrie, le président islamiste de l'Egypte a déclaré que son pays s'oppose à une intervention militaire étrangère pour arrêter la guerre civile et préfère une approche globale négociée.

"L'Egypte s'est engagée à poursuivre les efforts sincères qu'elle exerce pour mettre un terme à la catastrophe en Syrie, dans un cadre arabe, régional et international," a-t-il déclaré.

"Préserver l'unité de cet état fraternel implique toutes les factions du peuple syrien, sans discrimination raciale, religieuse ou sectaire et épargne la Syrie des dangers d'une intervention militaire étrangère à laquelle nous nous opposons."