English Version Force de Défense d'Israel sur Internet
Inscription gratuite
AccueilInfos IsraelBlogs Juifs et IsraéliensVidéo IsraelOpinions : monde Juif et IsraelLe MagTOP SitesLa BoutiqueJuif.org TV

Diplomatie : Israël & le Moyen-Orient

"L'Amérique ne devrait pas réduire son aide à l'Egypte"

"L'Amérique ne devrait pas réduire son aide à l'Egypte" - © Juif.org

Ce n'est pas le moment pour les Etats-Unis de couper l'aide militaire à l'Egypte, a déclaré Eric Cantor, le chef de la majorité à la Chambre vendredi.

Cantor, à la tête d'une délégation de 28 membres républicains du Congrès en visite en Israël d'une semaine qui s'est terminée samedi soir, a déclaré que l'assistance militaire américaine à l'Egypte était "évidemment d'une importance stratégique pour un certain nombre de raisons."

Les déclarations de Cantor viennent au milieu de l'augmentation des appels aux Etats-Unis pour réévaluer leur programme d'aide d'1,5 milliards de dollars à l'Egypte, dont 1,3 milliards d'assistance militaire, à la lumière de la spirale de violence qui s'y déroule.

Il a toutefois pris soin de ne pas critiquer la décision du président américain Barack Obama d'annuler l'opération Bright Star, un exercice militaire américano-égyptien biennal conjoint qui devait se tenir le mois prochain dans le Sinaï.

"C'est la prérogative du commandant en chef de prendre cette décision," a-t-il dit, ajoutant qu'il n'avait pas entendu le raisonnement d'Obama pour ce geste.

Cantor a déclaré que l'objectif de la politique américain envers l'Egypte, un pays qu'il qualifie d'importance stratégique pour les Etats-Unis, devait être d'exhorter l'Egypte et son gouvernement a "un système politique plus ouvert et inclusif qui inclut la capacité à défendre les droits individuels et des minorités et d'encourager ce type d'environnement politique."

Qualifiant la situation en Egypte de "troublante et complexe", Cantor a déclaré que le président déchu Mohamed Morsi et les Frères Musulmans ont mal géré le gouvernement et son économie, et "ont détourné la démocratie, oppresse les minorités et nié leurs droits, et certainement fait taire l'opposition."

Cantor et la délégation républicaine ont rencontré le premier ministre Benyamin Netanyahou vendredi et le négociateur en chef de l'OLP, Saeb Erekat, la veille. Même après l'attentat au Liban jeudi, la violence en Egypte, la crise en Syrie et la reprise des pourparlers avec les palestiniens, Cantor a dit qu'il sortait de sa rencontre avec Netanyahou en pensant que l'Iran restait le problème le plus pressant à l'esprit du premier ministre.

"L'Iran est la première, la deuxième, la troisième, la quatrième et la cinquième chose à son esprit," a déclaré Cantor.

En ce qui concerne les pourparlers avec l'autorité palestinienne, Cantor a déclaré que suite à la réunion de jeudi de la délégation avec Erekat, il n'a vu "aucune preuve d'une volonté palestinienne de reconnaître la légitime présence juive dans un état ici."

Jusqu'à ce que cela arrive, a-t-il ajouté, "comment pouvez-vous encore aller négocier quoi que ce soit ? Ma compréhension est que ce ne sont pas les implantations, pas une banlieue de Jérusalem qui sont le problème, c'est la volonté, ou le refus, des palestiniens de reconnaître la présence juive dans cette région."

Cantor a dit avoir exprimé chez lui ses préoccupations sur le calendrier du secrétaire d'état John Kerry qui pousse actuellement les négociations en pleine période de troubles dans la région. Mais si la décision a été prise d'aller de l'avant dans les négociations de paix, a-t-il dit, la priorité devrait être la sécurité d'Israël.

La délégation a également rencontré jeudi Ron Dermer, le futur ambassadeur d'Israël aux Etats-Unis, et a demandé si la récente décision de Netanyahou de libérer 104 terroristes palestiniens afin de relancer les pourparlers était le résultat de pressions américaines.

Dermer, selon un responsable présent à la réunion, a déclaré que la décision n'était pas le résultat de pressions américaines, mais plutôt parce que Netanyahou a estimé que les négociations étaient maintenant critiques en raison des défis que posent l'Iran et les changements dramatiques en Syrie et en Egypte.

3 commentaires
je suis tout à fait d'accord: les US ne doivent pas diminuer leur aide à l'Egypte car cela ferait basculer le pays dans la sphere sovietique.
Mais que peut-on attendre des US sinon une connerie, dirigés qu'ils sont par un pro-islamiste ?
Envoyé par Jacques_132 - le Dimanche 18 Août 2013 à 14:54
Chaque jour qui passe prouve un peu plus que Obama est un branquignol, c'est Ubu roi, et le Conseil Européen, le fou du roi, ce qui n'est pas peu dire... L'aigle américain perd ses plumes, bientôt il ne sera plus en mesure de voler.
Envoyé par Victor_019 - le Lundi 19 Août 2013 à 14:33
Des pressions - venues notamment d'Eurabia - s'exercent sur l'Exécutif américain pour qu'il sucre les crédits à l'Egypte. En outre, les différents lobbies anti-israéliens et pro-arabes s'efforcent aussi d'agir dans cette même direction ( cf. l'organe des puissants milieux de la gauche démocrate, le " New York Times " , et la proposition de Rand Paul ). A contrario, l' " AIPAC " tâche de s'opposer à ces pressions.
A supposer que le lobbying pro-arabe et anti-israélien ( encouragé en sous-main par l'équipe Obama ) réussisse, l'impact proprement financier et économique serait négligeable sur l'Egypte, assurée d'ores et déjà, par les pétro-monarchies du Golfe - à l'exception du Qatar - d'une ligne de crédits dix fois supérieurs au montant de l'aide américaine - ce qui mettrait l' Egypte à l'abri de tout basculement dans la sphère russe. Par contre, les conséquences politiques et militaires seraient, en l'état actuel des choses, difficiles à prévoir.
Le Congrès américain et l'Etat-Major américain laisseront-ils " Ubuma " aller jusqu'au bout de sa politique proche-orientale, que de plus en plus de voix autorisées présentent comme un désastre ? - Ce n'est pas certain. Les réponses seront en tout cas données dans les prochains mois. Au plus tard, d'ici dix mois ( à peu près le même délai que pour les soi-disant " négociations " entre Israël et la bande de Ramallah ), car, au-delà, les Etats-Unis entreront dans la préparation des " midterm elections " de novembre 2014.
Envoyé par Edmond_002 - le Lundi 19 Août 2013 à 15:10
Membre Juif.org





Dernière mise à jour, il y a 13 minutes