Politique Israël

La ministre de la justice et négociatrice en chef d'Israël, Tzipi Livni, a condamné les implantations pour saper Israël et contribuer à "la délégitimation d'Israël aux yeux du monde" dans une interview donnée vendredi matin à la radio de l'armée.

"Ils veulent nous empêcher de vivre ici d'une manière raisonnable, et sont opposés aux valeurs de l'état d'Israël. Politiquement, ce sont eux qui vont nous empêcher de parvenir à un accord," a déclaré Livni.

Ses sentiments font écho a ceux exprimés par l'envoyé spécial américain Martin Indyk dans son discours de jeudi soir.

"Les activités rampantes des implantations, en particulier au milieu des négociations, ne viennent pas seulement miner la confiance des palestiniens dans le but des négociations, elles peuvent nuire à l'avenir juif d'Israël," a-t-elle dit. "Si cela continue," a-t-elle ajouté, "cela pourrait mortellement blesser l'idée d'Israël comme état juif. Et ce serait une tragédie aux proportions historiques."

Livni a cité le renforcement de la construction au sein de la ligne verte comme la raison de la violence accrue de la part des implantations (les graffitis "prix à payer").

Se referant à l'augmentation des graffitis "prix à payer" en Israël, Livni a déclaré : "nous parlons d'un groupe idéologique extrémiste basé dans certaines implantations de Judée et de Samarie qui ne respectent aucune autorité," a-t-elle dit.

Suite à une audience d'urgence tenue mercredi sur les graffitis au ministère de la justice, Tzipi Livni et le ministre de la sécurité publique Yitzhak Aharonovitch ont dit qu'ils allaient demander au cabinet ministériel de classer les activités "prix à payer" comme du terrorisme. Une tentative précédente de le faire l'année dernière a été rejetée par le premier ministre Benyamin Netanyahou.

Nous en sommes donc là aujourd'hui en Israël… Un gouvernement qui relâche des centaines de terroristes arabes ayant massacré des milliers de juifs, et ce même gouvernement qui demande à classer quelques graffitis sur des murs de mosquées faits par des adolescents juif comme du "terrorisme", mais ici, sans aucun doute, sans remise de peine comme c'est le cas pour les vrais terroristes arabes.