Diplomatie : Israël & le Moyen-Orient

Un "refugié" palestinien reçoit un budget quatre fois plus grand qu'un refugié syrien, irakien ou africain, selon une étude menée par l'Institut Abba Eban d'IDC Herzliyya.

Les résultats de l'étude semblent renforcer l'argument traditionnel d'Israël contre la répartition entre le Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (UNHCR) et l'Office des Nations Unies pour les Secours et Travaux (UNRWA), qui fournit une assistance uniquement aux "réfugiés" palestiniens.

L'ONU fait actuellement face à la plus grande crise de réfugiés de l'histoire : environ 68 millions de personnes dans le monde cherchent un refuge.

A la fin de la semaine dernière, l'UNRWA a publié son rapport financier annuel, qui déclare qu'en 2016, l'organisation a dépensé en moyenne 246 dollars pour chacun des 5,3 millions de palestiniens qu'elle définit étrangement comme des "réfugiés", alors que le HCR ne dépensait qu'un quart de ce budget, 58 dollars, par réfugié.

En outre, les données montrent que l'UNRWA emploie quelques 30 000 personnes, tandis que l'agence mondiale pour les réfugiés, qui gère, elle, des dizaines de millions de cas dans le monde, emploie seulement 10 000 personnes. Vous commencez à comprendre le problème ?

Il y a quelques semaines, les Etats-Unis cherchaient à réduire le budget de l'UNRWA, qui ressemble au final à une fraude à l'échelle mondiale. Par conséquent, les palestiniens ont tenté de transférer le contrôle de ce budget à l'assemblée générale des Nations Unies, mais à la suite des pressions américains, ils ont retiré cette demande.

L'UNRWA a une longue histoire d'actions anti-israéliennes. Il y a quelques semaines, par exemple, le porte-parole de cette organisation a admis que des tunnels du groupe terroristes Hamas étaient situés dans les écoles de l'organisation à Gaza, et, durant l'opération Bordure Protectrice, les travailleurs de l'UNRWA ont transféré des armes et des munitions cachées dans leurs installations au Hamas.

Israël soutient depuis des années que l'ONU et les palestiniens eux-mêmes s'efforcent de perpétuer le problème des "réfugiés" palestiniens et s'opposent à toute tentative de solution permanente pour ces réfugiés dans les lieux où ils se trouvent, y compris les soi-disant "camps de réfugiés" en Judée Samarie. Les tentatives de transfert des "réfugiés" de Judée Samarie vers de nouveaux quartiers résidentiels, après 70 ans (!!!), ont toutes été contrariées par l'autorité palestinienne.