Diplomatie : Israël & le Moyen-Orient

"Il était clair pour nous qu'il y aurait un prix à payer pour la déclaration de Donald Trump reconnaissant Jérusalem comme capitale d'Israël, mais c'est un prix que nous sommes prêts à payer," a déclaré le ministre de la défense Avigdor Lieberman.

Lieberman a fait ces commentaires lors d'une tournée dans le sud d'Israël, une région qui a connu une forte hausse des attaques à la roquette depuis Gaza depuis l'annonce de Trump le 6 décembre.

Il a ajouté que les dernières 24 heures avaient été calmes et qu'Israël ne tolèrerait aucune attaque venant de l'enclave dirigée par le Hamas.

"Israël est plus préparé que par le passé et comme nous l'avons vu ces deux derniers jours, le Hamas a également compris le message : nous avons vu des dizaines de militants salafistes raflés par le Hamas, et à mon avis, après les interrogatoires qu'ils vivent au cours de leurs arrestations par le Hamas, aucun d'entre eux ne retournera à ses activités… ou ne reviendra même pas du tout," a ajouté Lieberman.

Lieberman a félicité les résidents et fonctionnaires municipaux des communautés du sud pour leur persévérance face à la menace accrue.

"Je suis surpris par l'optimisme et la bonne humeur. Vous ne pouvez pas vous empêcher de sourire après avoir rencontré les résidents ici et avoir apprécié la profondeur de leur persévérance, leur compréhension et leur soutien à l'establishment de la défense," a dit Lieberman.

"Nous savons quoi faire, comment le faire, et surtout, quand agir," a déclaré Lieberman. "Ce qui est important maintenant est de renforcer la question de Jérusalem."

Cependant, tous les responsables ne sont pas du même avis.

"Nous attendons et demandons que les forces de sécurité agissent fermement et indiquent clairement aux terroristes que l'état d'Israël est déterminé à ne pas permettre que des tels tirs continuent," a déclaré Tamir Idan, chef du conseil régional de Sdot Néguev.

"Nous ne sommes pas prêts à ce qu'une situation d'urgence devienne notre routine quotidienne," a-t-il ajouté.

Les avions israéliens ont frappé plus de 40 cibles du Hamas au cours des deux dernières semaines, après de jours de tirs de roquettes presque constants visant les communautés du sud d'Israël qui bordent la bande de Gaza.

Depuis le 7 décembre, des postes d'observation du Hamas, des complexes militaires, des dépôts d'armes et des sites de production d'armes ont été la cible d'avions de combats israéliens, d'hélicoptères de combat et de chars.