Politique Israël

Le gouvernement israélien a approuvé à l'unanimité le budget de l'état pour 2019, qui comprend 397,3 milliards de shekels (environ 97 milliards d'euros) de dépenses.

Les membres de la coalition se sont réunis vendredi matin pour voter sur le plan budgétaire présenté par le ministre des finances Moshe Kahlon.

Alors qu'un certain nombre de ministres protestaient contre les réductions prévues dans le budget, le cabinet a adopté le budget proposé par Kahlon à l'unanimité.

La ministre de la culture, Miri Regev, le ministre de la science, Ofir Akunis, et le ministre de la sécurité intérieure, Gilad Erdan, ont critiqué les coupes dans leurs ministères respectifs, tandis que le ministre de l'intérieur Aryeh Deri protestait contre la réduction de 11 millions de shekels aux étudiants en Yéshiva. Le ministre des affaires religieuses, David Azoulay, un autre membre de Shass, a été hospitalisé et n'a pas pu prendre part à la réunion.

Le plan, qui comprend des réductions d'impôts sur le revenu pour les salariés de la classe moyenne, stimule les dépenses pour l'éducation et les prestations d'invalidité. Pour la première fois dans l'histoire d'Israël, le gouvernement dépensera autant pour l'éducation que pour la défense.

Le budget prévoit une augmentation nette des dépenses de 20 milliards de shekels (4,86 milliards d'euros) et élève le déficit public à 2,9%, contre 1,97% en 2017 et 2,15% en 2016.

Selon le nouveau plan budgétaire, l'état dépensera 60 milliards de shekels (14,6 milliards d'euros) pour l'éducation en 2019, contre 63 milliards (15,3 milliards d'euros) pour la défense.

Les dépenses de santé atteindront 38 milliards de shekels (9,25 milliards d'euros) dans le cadre du budget Kahlon, contre 18 milliards (4,4 milliards d'euros) en dépenses sociales.