Diplomatie : Israël & le Moyen-Orient

La Maison Blanche a annoncé jeudi que le président américain Donald Trump rencontrera le premier ministre Benyamin Netanyahou la semaine prochaine lors de l'assemblée générale des Nations Unies à New York.

Le président Trump tiendra également des discussions avec les dirigeants de la Corée du Sud, de l'Egypte, de la France, du Japon et de la Grande-Bretagne.

La rencontre entre les deux chefs d'état intervient au milieu de tensions entre la Russie et Israël concernant la destruction de l'avion russe par l'armée syrienne.

Le mois dernier, le conseiller américain à la sécurité nationale, John Bolton, a déclaré dans une interview a Reuters que la Russie était "bloquée" en Syrie et cherchait à ce que d'autres financent la reconstruction d'après-guerre. Il a ajouté que les attaques contre le territoire syrien attribuées à Israël sont de "l'auto-défense".

La réunion intervient également après un certain nombre de mesures sans précédent prises par l'administration Trump contre l'autorité palestinienne.

Il y a deux semaines, l'administration a ordonné la fermeture de la mission diplomatique palestinienne à Washington, invoquant le refus des dirigeants palestiniens d'engager des négociations de paix avec Israël, incitant les palestiniens à accuser l'administration de démanteler des décennies d'engagement américain.

Quelques semaines plus tôt, le département d'état américain avait annoncé qu'il allait couper plus de 200 millions de dollars d'aide bilatérale aux palestiniens, suite à un réexamen du financement des projets en Judée Samarie et à Gaza.

Le département d'état a informé le Congrès de la décision dans un bref avis de trois paragraphes envoyés d'abord aux législateurs, puis aux journalistes. Il déclarait que l'administration allait rediriger l'argent vers des "projets hautement prioritaires ailleurs."

"Sous la direction du président Trump, nous avons entrepris un examen de l'aide américaine à l'autorité palestinienne et en Cisjordanie (Judée Samarie) et à Gaza pour s'assurer que ces fonds sont dépensées conformément aux intérêts nationaux américains et sont utilises aux contribuables américains," a dit le département. "A la suite de cette révision, sous la direction du président, nous allons rediriger plus de 200 millions de dollars… initialement prévus pour des programmes en Cisjordanie et à Gaza", souligne le communiqué.

"Cette décision tient compte des défis auxquels la communauté internationale est confrontée pour fournir une assistance à Gaza, où le contrôle du Hamas met en danger la vie des citoyens de Gaza et dégrade une situation humanitaire et économique déjà difficile," ajoute le communiqué.

L'avis ne donnait pas le montant exact des fonds à couper, mais indiquait qu'ils avaient été approuvés en 2017.